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— Ella Dawson (@brosandprose) September 28, 2017
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On parle de plus en plus des injonctions que les femmes subissent vis-à-vis de leur corps – et c’est bien. Dans son nouveau titre, Kid, Eddy de Pretto nous rappelle que les hommes aussi sont sous pression. Certains codes bien ancrés se transmettent de père en fils. Ils définissent une masculinité caricaturale où les muscles, la compétition et les bagarres sont les règles absolues. Dans son clip épuré, une caméra parcourt une salle de sport à demi plongée dans la pénombre : au milieu, affalé sur un banc de muscu, le torse nu et luisant, Eddy déverse son flow. « Tu seras viril, mon kid… »
Très proche de ses fans, l’actrice Charlotte Sartre a proposé de discuter en direct avec les lecteurs du Tag Parfait dès qu’elle a appris l’existence de notre Discord. Cette interview est un mix de cette discussion et des questions que je lui ai posées sur Skype. Elle nous raconte sa relation avec Lance Hart, sa passion pour l’uro et l’anal, mais aussi son engagement en faveur du porn éthique.
As-tu toujours aimé le hardcore ?
J’avais 21 ans quand j’ai tourné ma première scène. J’étais suspendue par des cordes et une superbe femme en latex m’enculait avec un énorme gode-ceinture. Avec un autre mec, ils m’ont versé de la cire sur tout le corps jusqu’à ce que ma chatte soit bouchée. Ça brûlait horriblement et ils n’arrêtaient pas de me fesser, encore, encore et encore… Ça faisait super mal. Ils étaient très impressionnés : ils utilisaient des chapelets anaux très longs et j’arrivais à les prendre en entier dans mon cul. J’avais déjà essayé des jeux BDSM dans ma vie perso, j’ai toujours aimé que l’on m’étrangle ou que l’on me pisse dessus, j’avais eu quelques expériences anales seule et à deux. Mais j’étais toujours déçue par mes partenaires. En dehors du porn, c’est très dur de trouver des personnes expérimentées avec qui jouer en toute confiance. C’est l’une des raisons qui m’a poussée à en faire, histoire d’explorer mes fétichismes dans un environnement sûr.
Qu’est-ce que tu recherches dans le BDSM ?
Je veux repousser mes limites, mettre la barre toujours plus haut. Quand j’ai débuté dans le porn, mon premier objectif était de réussir une double anale et j’y suis parvenue. Ensuite, je me suis dit que je n’arriverais pas à faire une double vaginale mais c’est passé. Du coup j’ai essayé le fist anal, puis vaginal, pensant que ça ne rentrerait pas, mais c’est rentré. Alors j’ai voulu avoir trois bites dans mon cul et j’y suis arrivée un petit moment hors champ pendant que je tournais pour Legal Porno. J’ai tout le temps envie d’essayer des trucs tarés. Mais bon, il faut que j’attende un peu, sinon je vais être à court de truc ouf à réaliser !
Est-ce que tu planifies tes scènes sur le long terme ?
Oui, mais j’aurais peut-être dû commencer par des pratiques moins extrêmes. Il y a tellement de filles qui disent qu’il faut débuter par des scènes solo, puis lesbiennes, puis avec un mec, puis de l’anal, puis des gang bang… Je voulais tout faire en même temps parce que tout avait l’air fun. Et pourquoi me priver ? Sasha Grey a commencé très jeune, avec des scènes hardcore. J’essaie de trouver un certain équilibre, de faire tous les trucs zinzins dont j’ai envie, mais pas trop non plus, pas trop vite.
Comment s’est passé ton tour d’Europe ?
Je suis allée à Prague une semaine. J’ai tourné environ quatre scènes là-bas pour Legal Porno. Je devais en faire plus mais j’ai souffert d’une déchirure vaginale, donc impossible de faire un gang bang. S’il n’y a que 2-3 acteurs, tu peux te contenter de l’anal, mais quand il y en a plus, on attend de toi une double péné, et là j’étais trop blessée pour ça.
A Budapest, j’ai travaillé avec Rocco Siffredi. J’avais envie de tourner avec lui depuis que j’ai découvert le porno vers 11 ans. Je lui ai dit. C’était genre… la meilleure expérience de ma vie. J’étais super excitée. C’est vraiment un bon coup et un bon dominant. Il décrypte ton langage corporel et sait exactement quoi faire, il devine quand tu atteins tes limites ou quand il peut te pousser plus loin. Il a enfourné sa bite dans mon cul sans lub’ ; j’étais tellement chaude que je n’en n’avais pas besoin. J’ai hurlé, c’était si bon. J’avais quasi l’impression d’être dans un rêve, je n’arrivais pas à y croire. J’avais fait tout ce chemin pour réaliser mon fantasme, c’était trop beau. Alors je me suis mise à pleurer de bonheur en caressant sa poitrine, en lui disant « merci, merci, merci ». Ensuite on est passé à une autre scène où il encule une nana et je l’aide, mais si je n’avais pas été si émotive, ma scène aurait duré plus longtemps.
La prochaine fois que je viens en Europe, je veux faire de l’uro. C’est le genre de porn que j’aime.
Est-ce que ce genre de déchirure t’arrive souvent ?
J’ai une chatte très sensible et avant Prague, j’avais tourné deux scènes avec capote, ce qui m’a beaucoup irritée. J’ai toujours été capable d’encaisser plus dans mon cul, alors j’essaie surtout de faire des scènes d’anal. Une fois que c’est dedans, je ne sens plus rien, je pourrais faire ça toute la journée. C’est bien plus simple et mieux payé.
Penses-tu que le porn devienne de plus en plus extrême et que le hardcore soit nécessaire pour mener une carrière ?
C’est vrai jusqu’à un certain point. Quand j’ai commencé à mater du porn, je ne voyais pas de double ou de triple, maintenant c’est devenu populaire. Sasha Grey était considérée comme super hardcore alors qu’elle n’a jamais eu à faire ça pour rester à jamais The Anal Queen. Une très bonne copine à moi, Leigh Raven, shoote surtout des scènes lesbiennes avec sa femme, elle a peut-être fait deux scènes avec des hommes, dont une anale, mais elle marche fort car elle est super jolie et a été mannequin. J’imagine que si tu n’as pas un truc en plus, faire du hardcore peut être un moyen d’avancer.
L’uro est un de tes gros fétiches, comment l’as-tu découvert ?
Quand j’étais petite, à chaque fois que j’avais envie de faire pipi, j’étais très excitée. Un jour, je suis tombée sur une vidéo dans laquelle une femme se faisait pisser dans la bouche et j’ai beaucoup aimé. J’adorais les vidéos qui montraient des filles faisant pipi dans leur petite culotte blanche, des trucs comme ça. Finalement, ce que je préfère, c’est boire la pisse de quelqu’un d’autre. Mais ce doit être une personne spéciale et surtout bien hydratée. Je reçois souvent des photos de fans qui me montrent leur pisse, mais elle est toute jaune comme s’ils avaient bu trop de café. Beaucoup pensent que j’aime pisser sur les autres mais honnêtement j’ai le pipi pudique, c’est super dur pour moi de pisser sur quelqu’un, je préfère l’inverse ! J’aime recevoir de la pisse dans la bouche ou sur mes seins. Ou dans mon cul ! C’est génial, ensuite en poussant, tu peux faire jaillir la pisse par ton cul ! C’est très drôle.
Il y a une vidéo uro super chou avec Mickey Mod et toi dans une baignoire. Je l’adore, elle démystifie l’uro et le rend mignon.
C’était marrant, on a filmé cette scène dans ma salle de bain avec son téléphone. On voulait voir si le public allait accrocher et ça a marché. La vidéo reçoit beaucoup de commentaires positifs sur mon compte Xvideos. Va savoir pourquoi, j’ai plus de succès là que sur Pornhub. Sans doute parce que derrière il y a Legal Porno et que l’audience européenne doit être plus importante.
Récemment, tu as tourné avec Lance Hart et Wolf Hudson, que je croyais à « la retraite » ?
J’aime tellement Wolf ! C’était vraiment drôle et je me suis sentie très honorée quand il m’a demandé de faire cette scène. Le DVD s’appelle My Bisexual BoyFriend. J’ai tourné avec mon mec qui est bi. C’était vraiment réaliste et authentique. C’était un shooting particulier, on s’est autant marrés en filmant qu’en coulisse. Je ne sais pas si Wolf va faire plus de scènes cette année, il est très sélectif. En ce moment, il se concentre sur sa carrière de comédien, de voix et d’improvisation.
Lui et Lance Hart m’ont vraiment ouvert l’esprit. Je trouve qu’ils proposent une vision alternative de la masculinité dans le porn, très queer, féminine d’une certaine façon, tout en étant très virile.
Pendant longtemps, je sortais principalement avec des filles. Quand j’ai commencé à me taper des mecs, j’étais attirée par ceux à l’allure féminine, qui portaient des fringues plus féminines, avec du eyeliner, qui étaient mignons et à l’aise avec leur féminité. Ils redéfinissaient la notion de masculinité et ce « qu’être un mec » peut être. Pour moi, c’est sexy que Lance puisse porter des boots, une chemise et un jean un jour, et mette un corset, des talons et des collants résilles le lendemain.
Est-ce que vous comptez tourner plus de scènes ensemble ? J’adorerais vous voir faire du pegging.
Avant de se rencontrer, ça faisait un certain temps que l’on se tournait autour sur Twitter. Après mon anniversaire l’an dernier, il m’a payé un billet pour la Floride où il habite. Dès que je l’ai vu, je suis tombée amoureuse. On a tourné une scène où il était déguisé en joueur de baseball pour me faire plaisir car je suis fan de ce sport. Ensuite, il s’est déguisé en renne et moi en Miss Santa, et je lui ai pris le cul. C’était le premier mec que je baisais avec un gode-ceinture et c’était très romantique. Je ne pensais pas que j’allais aimer ça à ce point. Voir son parfait petit boule, son magnifique dos et surtout la façon qu’il avait de prendre son pied, ça m’a rendue super chaude.
Ça faisait un certain temps que je matais du porn avec du femdom et du pegging, mais je me disais que c’était un simple fantasme, que si je le réalisais ça ne serait pas aussi bien. Putain, j’avais tout faux. Même chose avec le ballbusting. J’ai un peu bossé comme dominatrice, mais il a été le premier à m’apprendre à le faire correctement et c’était la première fois que j’aimais vraiment ça. Il m’a montré des facettes de ma personnalité que je ne soupçonnais pas.
Charlotte Sartre est ton nom d’actrice, inspiré de Jean-Paul Sartre. As-tu un intérêt pour la philosophie française ou pour lui en particulier ?
Il est l’un des premiers philosophes que j’ai lu. Mon père m’a donné Crime et Châtiment de Dostoïevski quand j’avais quinze ans, j’ai toujours aimé la philosophie et les trucs déprimants russes. Puis à seize ans, à l’école on nous a fait lire Albert Camus et j’ai accroché. C’est ensuite que j’ai découvert Jean-Paul Sartre. Après j’ai voulu que « La Nausée » soit tatoué sous mes seins. J’avais envie de choisir un nom de scène un peu pédant et dur à prononcer. J’ai été inspirée par Sasha Grey qui a tiré son nom du Portrait de Dorian Gray. Charlotte est mon vrai prénom.
A quel point Charlotte Sartre est-elle inspirée ou éloignée de ta vraie personnalité ?
Elle est principalement basée sur ma vraie personnalité, avec un côté chaudasse plus exagéré. J’essaie d’être moi-même le plus possible. Sur les réseaux sociaux je parle de ma vie perso, de mes chats, de mes araignées, des livres que je lis. J’essaie de garder mon sens de l’humour noir et douteux. Quand j’ai commencé le porn, j’ai gardé les comptes Twitter et Instagram que j’avais au lycée. Je ne veux pas être fake, je trouve ça difficile de mentir, de se faire passer pour quelqu’un d’autre. Le seul truc, c’est que je suis très timide, du coup si je réponds à une interview ou si je participe à une convention sur le porn, je dois vraiment me forcer pour ne pas être trop nerveuse.
Est-ce que tu pourrais te tourner vers d’autres types de porn plus mainstream ?
Je veux rester fidèle à ce que je suis, mais d’un autre côté je suis une actrice versatile qui peut faire tout un tas de choses différentes. A cause de mes tatouages et de mes piercings aux tétons, je suis un peu cantonnée à certaines compagnies. J’ai été très surprise quand Greg Lansky (Blacked, Tushy, Vixen) m’a contactée. Un an auparavant, je lui avais envoyé un message pour savoir s’il y avait moyen de bosser avec lui et il m’avait répondu que non, que je n’étais pas le type de fille qui plaisait à son audience. Je crois que les gens s’en foutent de plus en plus des tatouages, ils se focalisent davantage sur la fille et comment elle joue. [Elle a passé la scène avec un pull à col roulé en angora pour cacher ses tatouages, ndlr]
Te sens-tu restreinte aux collaborations avec des compagnies extrêmes ou alternatives ?
Récemment j’ai pas mal bossé pour Evil Angel qui est un peu le mainstream de l’extrême. J’aimerais continuer avec eux. Je serais très surprise si Brazzers, Wicked Pictures ou New Sensations me contactaient mais j’aimerais bien. Ce serait bien pour ma carrière et ma notoriété. J’ai mis un certain temps à émerger car je ne veux pas d’agent et je suis très têtue sur ce point. Si c’est moi qui suce 100% des bites, pourquoi devrais-je donner 15% de ce que je gagne à quelqu’un ? La seule chose dont j’ai besoin, c’est d’un e-mail et de Twitter. Certaines grosses boîtes pensent que si tu n’as pas d’agent, c’est parce que personne ne veut te prendre ou que tu n’es pas responsable. Mais il y a des filles comme Janice Griffith qui ont beaucoup de succès et qui n’en ont pas.
Certains performers comme Owen Gray ne paient pas les filles, mais les laissent utiliser les vidéos pour les vendre de leur côté. C’est courant ?
Bien sûr, ça s’appelle un échange [shooting trade, ndlr]. Je fais ça tout le temps avec Lance. Owen est d’ailleurs le premier avec qui j’ai eu ce genre de deal. J’étais à San Francisco, je suis passée à son appart, on a tourné quelques trucs puis il m’a montré comment ouvrir un compte ManyVids. C’est formidable, je peux faire une vidéo avec quelqu’un qui me plaît, la poster et le jour suivant, ma messagerie me dit que quelqu’un a acheté la vidéo. C’est comme se faire de la thune en dormant. Et en plus je choisis qui je baise !
Tu as l’air de t’entourer de beaucoup de gens très militants, avant gardistes et féministes comme Lance Hart, Owen Grey, Mickey Mod, Wolf Hudson ou Nikki Heart. Des performers qui travaillent dur pour produire des films différents et faire changer les mentalités vis-à-vis du porno. C’est la ligne de conduite que tu veux suivre pour ta carrière ?
Oui je m’identifie beaucoup à ces personnes. J’essaie de ne pas me coller d’étiquette féministe, parce que parfois les gens pensent que tu détestes les hommes. Je veux que mes opinions soient visibles à travers ce que je fais et pas ce que je dis. Je suis ravie d’avoir d’abord rencontré Owen et Nikki, ils m’on vraiment aidée à ouvrir les yeux sur le côté éthique du porn, comment on devrait tourner et traiter les gens. Je crois qu’il y a du progrès, mais il reste encore du chemin à parcourir – notamment sur la question du racisme. Certaines de mes amies sont maquilleuses et me racontent les rumeurs des plateaux : telle fille s’est pointée sur le tournage et a refusé de tourner car l’acteur était noir et elle ne le savait pas, telle fille a demandé une augmentation en compensation… Et ces augmentations sont directement prélevées sur la paie de l’acteur ! Tout ce délire autour de l’interracial n’a aucun sens. Pourquoi la couleur de la bite devrait-elle avoir une importance ? D’autant plus que l’argument selon lequel les mecs noirs ont une plus grosse queue est faux. Je me suis tapé plein de blancs tout aussi bien membrés. J’entends des filles dire des conneries comme « mon agent pense que je devrais attendre » ou encore « mes parents sont d’accord pour que je fasse du porn, mais pas avec des noirs ». J’ai aussi pu entendre : « je ne suis pas attirée par les hommes noirs ». Mais putain, je couche tout le temps avec plein de blancs qui ne me plaisent pas du tout !
Il y a aujourd’hui une énorme stigmatisation envers les performers « crossover » qui font à la fois du porn hétérosexuel et gay, comme Lance. Beaucoup refusent de tourner avec eux, et s’ils découvrent que toi tu l’as fait, ils ne veulent plus tourner avec toi car ils sont homophobes. On a évidemment un énorme problème avec le racisme, mais c’est un problème de fond dans la société. Le porn reste quand même l’un des seuls jobs du monde où tu peux dire sans pression que tu ne veux pas bosser avec des gens de couleur et ça passe…
Notre audience est très ouverte d’esprit, toutefois on s’est rendu compte sur Le Bon Fap que lorsque l’on poste des vidéos avec des actrices noires, ils cliquent moins. Il doit y avoir un lien plus profond avec la culture ou l’état d’esprit du public ?
Quand les actrices noires baisent des mecs blancs, ce n’est même pas catégorisé comme de l’interracial. Il y a une fascination, une fétichisation bizarre pour « l’homme noir grand et fort » qui malmène la « pauvre femme blanche ». Pour moi, avoir un fetish sur la couleur des gens est au moins aussi raciste que détester quelqu’un à cause de sa couleur. Beaucoup de gens m’ont dit que la politique n’avait pas sa place dans le porn, que si l’on voulait changer le monde, on n’avait pas à le faire ici. Je pense au contraire que le porn est le lieu parfait pour faire évoluer les mentalités. Combien de personnes regardent du porno chaque jour ? Tout le monde en mate.
Qu’est-ce que l’on peut te souhaiter pour l’année à venir ?
Bonne chance, et que mon anus résiste, parce que je vais grave me faire défoncer.
Mercredi 27 septembre, la délégation du Bas-Rhin du Mouvement du Nid a reçu le prix du citoyen européen à Paris, aux côtés de 3 autres lauréats français. Un beau moment de reconnaissance pour l'activité de notre équipe alsacienne.
Cette année, le prix du citoyen européen a été remis à 4 lauréats lors d'une cérémonie très émouvante à Paris. Tous les lauréats se caractérisaient en effet par la force de leur engagement citoyen, et par leur profonde humanité. Ainsi la création du cricket club de Saint-Omer, qui permet à de jeunes garçons réfugiés afghans de s'insérer par le sport, ou encore l'ADRET, qui œuvre à une meilleur connaissance de l'Europe, et l'hommage rendu à Robert Hébras, survivant d'Oradour-sur-Glane pour ses actions en faveur de la réconciliation franco-allemande.
La délégation du Bas-Rhin du Mouvement du Nid a été soutenue dans sa candidature par le député européen Edouard Martin. Depuis plus de 45 ans à Strasbourg et au-delà, notre délégation aide et accompagne les personnes prostituées et lutte contre le système prostitutionnel qui les exploite. Un enjeu de dignité humaine, comme l'a dit lors de la cérémonie la déléguée départementale Aude Evrard-Debatte, pour notre association qui contribue à lutter contre l'esclavage sexuel.
Ce projet est mis en œuvre par une équipe de 2 salariées, 25 bénévoles actifs et une quarantaine de sympathisant(e)s.
Le Parlement européen décerne chaque année depuis 2008 le Prix du citoyen européen à des projets et des initiatives qui facilitent la coopération transnationale et promeuvent la compréhension mutuelle au sein de l'Union européenne. Le prix, qui a une valeur symbolique, vise aussi à reconnaître le travail de celles et ceux qui promeuvent les valeurs européennes à travers leurs activités quotidiennes.
Rendez-vous jeudi 5 octobre à 20h30 à l'American Cosmograph à Toulouse pour un ciné-débat autour du film "Téhéran Tabou " de Ali Soozandeh, qui a été en sélection officielle à la semaine de la critique à Cannes. Le film est projeté du 4 au 31 octobre. Jeudi 5 au soir, des militant.e.s toulousain.e.s de notre association seront présent.e.s à l'issue de la projection pour débattre avec le public.
Premier long-métrage du réalisateur Ali Soozandeh, Téhéran Tabou fait un portrait acide de la société iranienne.
Réalisé grâce au procédé de la rotoscopie (acteurs filmés sur fond vert puis redessinés) qui a permis de contourner l'impossibilité de tourner à Téhéran, le film met en scène une prostituée faisant des passes devant son fils, un juge exigeant des "faveurs sexuelles en échange de sa bonne volonté, un jeune homme devant réunir l'argent pour une opération de reconstruction d'hymen, une femme au foyer multipliant les avortements clandestins... Un dénonciation d'une société schizophrène où l'hypocrisie règne et les violences patriarcales sont omniprésentes.
Téhéran Tabou, Allemagne/Autriche 2017 1h36, sortie le 4 cotobre
Site de l'American Cosmograph
Plongée dans le monde impitoyable des cours de récré. Comment les petits garçons apprennent-ils ce qui est (ou non) de bon goût en matière d’amour ? Pourquoi disent-ils tous, systématiquement, que “l’amour c’est nul” ou encore que “l’amour c’est pour les filles” ?
Pour son deuxième épisode, Victoire Tuaillon reçoit Kevin Diter, qui rédige une thèse sur “L’enfance des sentiments : la construction et l’intériorisation des normes et représentations genrées et androcentrées de l'amour chez les enfants de 6 à 12 ans.” Kevin Diter est doctorant en sociologie au Cesp-Inserm (U1018, équipe "Genre, Santé et Sexualité).
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Production : Joël Ronez. Rédaction en chef : David Carzon. Chargée d’édition et production : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori. Générique : Théo Boulenger.
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