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La Copa America bat son plein. C’est une compétition qui rassemble tous les deux ans les équipes nationales d’Amérique du Sud. Jeudi dernier, l’Uruguay affrontait le Chili. Outre le résultat sportif (victoire 1-0 du Chili), ce match a surtout vu Gonzalo Jara, joueur chilien, attaquer le jouer uruguayen Edinson Cavani d’une pénétration anale. Jugez plutôt :
//Après avoir perpétré cette agression, Jara se laisse tomber, simulant une agression de la part de Cavani. L’arbitre, qui n’a rien vu, se laisse abuser par le chilien et… expulse Cavani (deuxième carton jaune).
Et là je n’ai pas envie de faire de blague, à base de « simulation », de « doigt dans le cul » ou autre. Franchement, imaginez-vous au boulot dans une réunion animée. Un collègue s’approche de vous et vous met un doigt dans l’anus. Comment réagiriez-vous? Une plainte au commissariat direct! En tout cas c’est ce que je ferais.
Figurez-vous que Jara, le chilien, a un employeur. C’est le club de foot de Mayence, en Allemagne. Et de voir leur salarié commettre cet acte, ça ne leur a pas du tout plu. Vous me direz, « oui agresser sexuellement un adversaire, c’est inacceptable ». Que nenni! Jugez donc la réaction, rapportée par l’Equipe, de Christian Heidel, le directeur sportif du FSV Mayence 05 :
On ne tolère pas ça. Plus que son premier geste, c’est ce qui vient après qui me met en colère. Je déteste les simulateurs plus que tout.
D’accord Christian! Le doigt dans l’anus, c’est pas grave hein! Quel bel exemple…
Retenez donc bien ce conseil : si vous agressez quelqu’un d’un attouchement sexuel, surtout ne vous laissez pas tomber par terre, ayez l’air le plus naturel possible.
Issue des Beaux Arts et de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie, Emilie Jouvet est réalisatrice et photographe. Elle vit et travaille entre Paris et Berlin. Explorant depuis 15 ans la scène queer européenne, son travail photographique, entre portraits intimistes et mises en scène subversives, joue avec le genre et l’identité des corps qui s’affirment et luttent contre leurs propres frontières biologiques et culturelles. Ces films et vidéos, a la croisée des mouvements queers, féministes et post-porn, questionnent et détournent les normes sociales qui pèsent sur les discours et les représentations du désir, tout en affirmant une esthétique alliant sexualité et politique.
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Les photos sont tirées du livre «The Book», editions Womart. disponible sur www.emiliejouvet.com
«Je me suis arrêté chez des clients, je n’avais plus de réseau.» Il sirote sa bière. Ainsi débutait l’entretien que j’avais agendé avec celui qu’on connaît sous le nom de Pénélope, ou Pen. Chez des clients? «Oui, ce sont des gens que je connais bien.» Rien de surprenant manifestement, tous ses clients lui sont comme des amis qu’il chérit. Lui, c’est le patron du restaurant Chez Pen. Son patronyme intégral ne sera pas révélé dans ces lignes, même pas son prénom: «C’est la seule chose qui me rattache à ma vie. Cela me permet de me réfugier et prendre du recul.» Quand on dort quatre heures par nuit, il faut bien au moins ça.
Celui qui a fait un diplôme de comptabilité s’est une nuit retrouvé à se travestir pour devenir Pénélope Jolicoeur pendant treize années: «Les autres travestis m’ont appelé comme ça parce que je n’arrêtais pas de me remettre du rouge à lèvres, j’avais toujours peur qu’il n’y en ait plus.» L’art du détail.
La pieuvre tatouée dont un tentacule dépasse sur son cou désigne magnifiquement ce touche-à-tout. Après les folies de la nuit en discothèque, l’homme de 39 ans paraissant fichtrement moins (merci la jovialité) a ouvert avec son ancien patron en 2010 son restaurant: «Maintenant je fais un métier de bouche», rigole-t-il l’œil malicieux. Un lieu qui marche bien grâce à lui et à son équipe au caractère sympathique. «J’essaie toujours d’être différent, de changer un peu dans mon contact avec les clients, car c’est presque comme une relation dans un vieux couple: on peut se lasser.» Et il se donne tant à son travail, qu’il s’oublie parfois un peu dedans. Sans que cela ne le dérange vraiment, car il en tire un grand plaisir: «Les clients, tu les aimes. Tout le monde a la chance de pouvoir être aimé», assène-t-il sans broncher, «ma force c’est ma naïveté, de croire encore en l’humanité.»
Au service des clients
Mais cette relation dépassant le simple «bon appétit» a son revers. Seul îlot officiel gay-friendly, il n’aurait pas apprécié ouvrir un bar gay: «C’est un milieu ingrat. Ils viennent souvent quand ils sont célibataires, et une fois en couple, ils disparaissent de la circulation. Je n’ai pas envie de travailler pour des gens qui pourraient te renier.» Donc, messieurs-dames, la prochaine fois que vous allez vous acoquiner dans un lieu LGBT, ne la jouez pas «Je t’aime, moi non plus», mais ayez à l’idée que le serveur ou le patron vous apprécie sûrement, et il faut bien le lui rendre.
Chez Pen, 11 Avenue Berthollet, Annecy www.facebook.com/ChezPen
Sortie incognitoLui qui a si peu de temps pour se libérer et se retrouver un peu, lui qui connaît tout le monde et que tout le monde connaît, ne donnera aucune adresse précise. Non pas qu’il ne veut pas croiser ses clients, mais bien pour pouvoir sortir sans penser au travail, comme tout le monde. Mais il vous aime, juré craché.
Le mieux pour lui est d’abord une virée dans la nature, «le meilleur endroit pour s’isoler. j’adore profiter de ces instants calmes, sans bruits.» Toujours côté nature, il ne se refuse jamais une petite partie sur le green d’un golf. et n’importe lequel lui va.
Quand il sort avec ses amis, c’est vers des restaurants «paumés mais adorables» qu’il se tourne : «j’aime quand c’est calme pour pouvoir discuter avec eux.» Le grand plus dans les bars et autres bouis-bouis est la petitesse de l’espace: «Plus c’est confiné, plus j’aime. On peut faire des rencontres sympathiques plus facilement qu’ailleurs.»
Parfois, il se rend à Lausanne, en passant dire bonjour au Pink Beach et au Saxo : «Les trois patrons ont un rapport humain avec les clients, à l’ancienne, et ils aiment que les choses soient bien faites.»
Après avoir testé un bâillon dont la boule est en verre (le test est ici), je teste aujourd’hui le bâillon entièrement en silicone de mon partenaire Dèmonia. Tout d’abord, il faut s’enlever l’idée en tête qu’utiliser un bâillon est une pratique extrême et dégradante dans sa sexualité. Franchement, tout le monde trouve l’utilisation du bandeau…
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So, every year here in San Francisco on the day before the parade, there’s the Dyke March and Pink Saturday. There’s a lot of important history behind both of those things, and I recommend investigating them beyond this post. Every year, I go to both, which is pretty easy to do because the Dyke March goes from Dolores Park, down the traditional march route through the Mission District, and then ends back up in the Castro, where everyone chills out, dances, drinks, eats, and the streets are closed to cars for the party (called Pink Saturday). It’s a “take back the night” sort of event.
This year, something changed with who runs the organization of the combined event. I’m an outsider so I don’t have all the details on a lot of this, but I can tell you what happened as far as I understand it. Usually the Sisters of Perpetual Indulgence organize it, and get donations to do so during the event. They do a really amazing job every year, security is tight but that’s reassuring, and the streets are clear and clean by midnight. The morning after Pink Saturday, you’ll walk out into the Castro and you can’t really tell that 100,000 people were just partying wildly in the street.
But the Sisters didn’t run it this year. Someone ran it who had no fucking idea what they were doing. And they had the entirely non-brilliant idea of changing the time of the march, the march route, and the time of the event’s shutdown. It not being the Sisters’ event, they couldn’t call it Pink Saturday and tried to re-brand it as “Pink Party.” I heard, from people in the street while everyone was asking what the fuck was going on (I’ll get to that in a minute), that proper community outreach wasn’t done, and the new schedule was probably going to impact the services at local churches, who usually re-schedule their Saturday services around the march.
Anyway, they decided to start the Dyke March 2 1/2 hours early. Before they started it, they ranted on the microphone about how they were saving the Dyke March, and talked shit about the Sisters, which was really fucking classless and disrespectful. They spoke as if they were going to run it form now on. Then they said, let’s march.
The Dykes on Bikes revved their engines, parked around the corner from where they traditionally park, now out of view of Dolores Park. There were much fewer than usual. The new organizers started the march. And everyone was completely confused.
Before they started the march, Dolores Park and the surrounding area looked like this:
After they started the march, and marched away with some of the people, Dolores Park and the surrounding area looked like this:
This is when all us total strangers started asking each other what the hell was going on. We stood there, wondering what to do. My friends asked if we should go with the march, and I said I didn’t want to, that I wanted to see what might happen. After a few minutes of nothing, we decided to go to the Big Gay Karaoke House Party we go to every year, which is along the old Dyke March route — used to be you could sit on the porch and cheer on the dykes as they went by.
So we walked past a barrier of motorcycle cops, and another gate, and just outside the gate, I turned around and saw this:
I told my friends to stop. I walked out into traffic. And saw a wall of dykes, marching. Through the cops, who decided there were too many to stop. (I have it on good authority one of the cops actually high-fived one of the marchers.)
I stayed in the middle of the intersection. The wall surged forward, over the barrier and into the intersection of Guerrero and 18th.
They were chanting. They were powerful. They were angry, and it was a righteous anger.
They were taking back the Dyke March.
And the march was massive. Blocks and blocks of women smiling and yelling, “Whose streets? OUR STREETS! Whose streets? OUR STREETS!” And I yelled with them, shooting photos with one hand and making a fist in the air with the other one.
I went to take a picture of this person, and they said no — you belong in the photo, and pulled me in.
We all walked with the march down to our house party, and then parked our platforms and drank beer on the porch, cheering on the dykes, who streamed past for a long time.
Upstairs later, I noticed this new paint job on 18th:
After some epic gay karaoke, we ambled out to get food, and people were literally dancing in the street all down 18th, in front of Bi-Rite, and they were insanely happy, and friendly. But then at 7, the police started clearing the street, and the street sweepers came (this usually happens at midnight). People danced on the sidewalk — until the cops cleared them along. There were tons of police, it was way too early to kick everyone out, and they were visibly frustrated.
We walked back to my apartment, and saw that they were trying to shut down the Castro, too — four hours before the party usually ends. Before dark. If you’ve ever been to Pink Saturday, or you know anything about it, you know that this makes no sense, and it flies in the face of why being in the Castro on that night (night in particular) is important.
I noticed that one half of the event had like no police, and security was so lax in places that it was worrying (we weren’t checked, or stopped, or anything). So, I really hope everyone gets home safe tonight. Like, please.
I hope The City gives the Sisters everything they need — like, MONEY and support — to run the event next year.
If you want to see all the photos I took of the Dyke March, they’re in this Flickr album. I’m in the Pride parade tomorrow with Senator Mark Leno, so if you watch it on TV — look for me!
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