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Le revenge porn fait le tour des médias en mars. Cette pratique consistant à diffuser des contenus cul sans l’accord de son ou ses protagoniste(s) s’est mondialisée au rythme des nouvelles technologies. L’heure semble être à la justice et la sensibilisation.
En témoigne l’affaire « Marines united » révélée au début du mois : le service de police de la Marine militaire américaine a entamé une enquête sur un groupe Facebook de revenge porn lancé par des Marines en 2015. Réunissant près de 30.000 membres, cet espace secret permettait notamment d’échanger des photos de femmes dénudées, pour certaines militaires, sans leur consentement. Un scandale sexuel qui prend de l’ampleur, annonce USA Today. L’enquête porterait désormais aussi sur des images explicites de soldats, publiées sur des sites pornos gay, et concernerait d’autres corps de l’armée…
CNNMoney revient sur l’expérience sordide de Leah Juliett. À 15 ans, la jeune Américaine avait découvert que des pics de ses seins circulaient sur Internet. Il s’agissait de la vengeance d’un camarade de classe, vexé qu’elle ait refusé de lui envoyer des photos de sa chatte. Devenue militante, Leah est à l’origine de la première marche contre le revenge porn, qui aura lieu le 1er avril à NYC. Sa volonté d’attirer l’attention sur un phénomène en expansion reflète une fragilité juridique : il n’existe pas de loi fédérale sur le revenge porn aux US et celles proposées par DC et 35 états (sur 50 au total) sont jugées trop faibles. Pas sûr non plus que Donald Trump se sente concerné par la cause…
Pendant ce temps, une campagne de publicité tape-à-l’œil ciblant les ex vengeurs vient d’être lancée par le gouvernement écossais. Elle arrive en prélude d’une loi criminalisant les abus psychologiques, dont le revenge porn, qui entrera en vigueur en avril. Sur le fond obscur des affiches, une femme et un homme nus apparaissent sur des écrans de smartphones entourés de ruban adhésif jaune et noir, façon scène de meurtre. Un message frontal accompagne les visuels : « En partageant des images intimes sans autorisation, vous pourriez écoper de cinq ans de prison. » L’objectif ? Responsabiliser les pornographes revanchards et sensibiliser la population.
L’éducation à la sexualité des plus jeunes fondée sur le consentement et le plaisir, au cœur de leurs parcours éducatifs, est un point central de cette stratégie.
Les mesures contenues dans la Stratégie nationale de santé sexuelle visent, à l’horizon 2030, à :
Mardi 28 Mars 2017Jenna Jameson a été trop célèbre pour disparaître : presque dix ans après son départ à la retraite, elle attire toujours l’attention. Malheureusement, c’est parce qu’elle a pris l’habitude d’enchaîner les déclarations polémiques.
Tout a commencé en octobre 2015, quand l’actrice a révélé ses opinions politiques sur Twitter. Après avoir retweeté un compte qui accusait les Démocrates d’« importer des réfugiés terroristes », elle s’est dite « heureuse d’être comparée » à Donald Trump. A l’en croire, le Républicain Marco Rubio faisait également un bon prétendant à la présidence. Quelque jours plus tôt, elle s’était présentée comme « 100% Républicaine » lors d’un échange avec l’un de ses followers.
En route vers la nouvelle droiteDonald Trump et Jenna Jameson en 2008
Pendant la campagne présidentielle américaine, Jenna Jameson a décidé de soutenir Donald Trump à fond. Après la diffusion d’un enregistrement dans lequel le candidat républicain conseille d’« attraper [les femmes] par la chatte », l’ancienne actrice a pris sa défense : « Je connais Me. (sic) Trump, et il a toujours été gentil et respectueux envers moi », a-t-elle tweeté le 26 octobre 2016. Le site d’information conservateur The Daily Caller a adoré.
Au mois de janvier dernier, Jenna Jameson a commencé à glisser vers l’islamophobie pure et dure en affirmant dans un tweet que l’Islam faisait « l’apologie du viol d’enfants, de la mutilation génitale féminine, du massacre des non-croyants et de la polygamie ». Dès lors, elle a enchaîné les sorties toujours plus nauséabondes.
Jenna Jameson VS. « Musulmans violeurs »I’ll just leave this here pic.twitter.com/odWeqwNBck
— Jenna Jameson (@jennajameson) 23 mars 2017
Quelques semaines plus tard, l’actrice a passé trois jours à déblatérer des inepties islamophobes sur Twitter, s’enflammant contre les « psychos de la charia » et les « bandes de musulmans violeurs » qui, selon elle, terrifient la Suède. Au cours du débat déclenché par ses déclarations, elle a également lancé : « Est-ce que le Ku Klux Klan suit une religion qui ordonne la mort des apostats ? La dernière fois qu’un membre du Klan a fait sauter des infidèles, c’était quand ? »
Une petite visite sur le compte Twitter de Jenna montre que ces déclarations ne sont pas la conséquence de coups de chaud passagers. Son fil regorge de caricatures islamophobes, d’attaques contre les défenseurs du multiculturalisme, de retweets de sites d’informations d’extrême droite. Aucun doute, l’ancienne Reine du porno est devenue une apôtre de la « nouvelle droite » américaine. Celle-ci l’accueille d’ailleurs bien volontiers, y compris pour lui permettre de se défendre contre les piques de l’industrie qui l’a rendue célèbre.
xHamster se moqueJohn Brutal
Le 21 mars dernier, xHamster a révélé l’identité de l’homme qui a été choisi par les fans pour incarner Donald Trump dans des parodies porno à venir. Cet amateur connu sous le nom de John Brutal tournera avec des professionnels. Le tube a affirmé qu’il avait proposé des rôles à plusieurs célébrités : Julia Ann serait pressentie pour incarner la porte-parole Kellyanne Conway, Ron Jeremy pour prêter ses traits au conseiller Steve Bannon, et Jenna Jameson pour jouer son propre rôle. Bonne vanne.
Ce petit tacle a été pris au premier degré par l’actrice. Contactée par le site d’information ultra-conservateur et pro-Trump Breitbart, elle a nié avec véhémence toute implication dans le projet de xHamster : « Complètement faux. J’appellerais ça des fake news… Ou un pauvre stratagème d’une entreprise en manque de publicité pour leur film de merde ». L’article est présenté comme une exclusivité. Rappelons que la société-mère de Breitbart a été présidée par Steve Bannon de 2012 à 2016.
Islamophobie, oui ; antisémitisme, nonDavid Duke
La visibilité de Jenna Jameson au sein de sa famille politique ne signifie pas qu’elle est amie avec tous les supporters de Donald Trump. David Duke, l’ancien Grand sorcier impérial du Ku Klux Klan et supporter exalté du nouveau président des Etats-Unis, le sait bien : au mois de décembre dernier, il a été taxé de « monstre répugnant » par l’actrice après avoir déclaré que « les Juifs domin[aient] le porno ». Jenna Jameson s’est convertie au judaïsme l’année dernière pour se fiancer avec son compagnon, le marchand de diamants Lior Bitton. Depuis, elle soutient les causes juive et israélienne avec ferveur sur les réseaux sociaux.
En 2008, Jenna Jameson supportait la Démocrate Hillary Clinton ; en 2012, elle préférait le Républicain Mitt Romney à Barack Obama. Au cours de la dernière campagne présidentielle, elle n’a pas été seule à soutenir Donald Trump au sein de l’industrie – loin de là. A notre connaissance, elle est tout de même la seule à s’être laissée emporter par l’islamophobie. Comment l’expliquer ? Peut-être que ses problèmes d’argent l’ont poussée dans les bras des Républicains et qu’elle a glissé. La seule chose dont nous sommes sûrs, c’est qu’il vaut mieux éviter de la suivre sur Twitter.
Aujourd’hui, je vous donne à lire le récit que j’ai écrit pour le Prix de la Nouvelle Erotique, édition 2016. Le principe du concours est le suivant : il faut écrire de nuit, puisque le sujet est donné à minuit, et la nouvelle doit être rendue au petit matin. Le thème était : « Est épris … Read More →
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Là encore, soit on assume et on part au 7ème ciel, soit on n’assume pas et on passe à d’autre jouets moins puissants et plus discret. Un monument de l’histoire des sextoys bâti à coup d’orgasmes explosifs laissant ses utilisatrices transpirantes, haletantes et épuisées. Malheureusement, le Magic Wand d’origine (créé par Hitachi) n’est plus disponible,…
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Même si je n’ai aucune attache viscérale avec le plat pays qu’était celui de la plupart de mes ancêtres paternels, force est de constater que j’éprouve une joie renouvelée quand je retourne à Dinant, Bruxelles ou Namur – sans parler de petites excursions dans la poche ardennaise entre Givet et Sedan, berceau grand-paternel. Sans pour autant avoir acquis la culture belge dans mon mode de vie et de pensée, je souligne fréquemment l’apport de la Wallonie et du Brabant dans le répertoire de la chanson francophone.
Aujourd’hui, donc, nous allons parler de musique belge, mais essentiellement de musique belge francophone, parce que c’est le référentiel avec lequel j’envisage la Belgique (déso pas déso). On va surtout parler de tubes ou de trucs extrêmement connus en France, parce que je n’ai surtout pas de curiosité pour aller de l’autre côté plus longtemps qu’une semaine, soit pas assez pour m’imprégner un minimum de la culture du pays.
Par conséquent, ce papier sera rempli de lieux communs sur la Belgique et je m’en excuse à l’avance. Mais j’aime réellement ce pays, de la bière trappiste aux cuberdons, de la forêt aux vastes étendues, des autoroutes à ornières aux citadelles sur la Meuse (car oui, le Mari fait du tourisme de citadelles). Et ses artistes francophones ne sont pas en reste.
Je vous emmène avec moi le long de la N2 pour voir ce qui se chante de l’autre côté de l’Escaut.
1 – César Franck – Prélude, Fugue et Variation en si mineur, op. 18
Dans la lignée des grands musiciens romantiques du nord et de l’Est de l’Europe en ce XIXe siècle, le Liégeois César Franck (naturalisé français en 1870) a occupé pas mal des études de piano et d’orgue de mes copines moins fainéantes que moi à l’exercice de cet instrument. Preuve que ce qu’on appelait encore le Royaume-Uni des Pays-Bas à l’époque savait se mettre à la page.
2 – Jacques Brel – La chanson de Jacky
Tu ne peux pas envisager la musique populaire belge sans parler de Jacky, parce que c’est le patron, point barre. S’il a choisi la Polynésie française pour mourir, il a passé l’intégrité de sa carrière à revendiquer avec ses mots une Belgique que beaucoup de Français ont jusqu’à fantasmé.
3 – Arno – Putain Putain
Arnold Hintjens a longtemps privilégié la langue anglaise avec son groupe TC Matic, avant de se mettre à chanter en français avec cet accent inimitable – même quand tu veux imiter l’accent flamand, tu n’arrives jamais à ce résultat. On le prend pour un sale alcoolique incompréhensible et c’est dommage, parce que certains de ses textes valent la peine d’être écoutés à leur juste valeur.
4 – Sœur Sourire – Dominique
Sœur Luc-Gabriel du couvent des dominicaines de Waterloo, de son vrai nom Jeanne-Paule Deckers, accepta lorsqu’elle enregistra ce titre en 1963 que ses droits d’auteur aillent au couvent, étant donné qu’elle avait fait vœu de pauvreté. SAUF QU’étant donné qu’elle a eu du succès jusqu’aux States, elle s’est dit que, bon, c’était bien gentil, mais le monde avait quand même l’air plus cool de l’autre côté du cloître. Sorti de religion, elle voulut prendre une carrière sous le nom de Luc Dominique et ce fut un gros four.
5 – Frédéric François – Mon cœur te dit je t’aime
Entre Salvatore Adamo, Franco Gabelli (aka Frank Michael) et Francesco Barracoli (aka ledit Frédéric), la Belgique a su booster la carrière de ses chanteurs de charme issus de l’immigration italienne. Si aujourd’hui, ils ne font mouiller que la gaine de ta grand-mère, ils arrivent quand même à déclencher des émeutes dignes des concerts de feu One Direction dans les salles polyvalentes outre-Escaut.
6 – Vaya Con Dios – Just a Friend of Mine
Groupe d’inspiration jazz hispanique formé autour de la Bruxelloise Dani Klein, il a explosé en France et en Belgique avec ce titre. Il connut plusieurs remaniements entre 1986 et 1996, puis entre 2004 et 2014, date à laquelle Dani Klein décida de prendre sa retraite après une série de concerts, notamment à Beyrouth.
7 – Wim Mertens – Struggle For Pleasure
Cette référence est un petit peu ma quête du Graal, dans la mesure où il s’est passé plus de 25 ans entre la première diffusion de la pub SNCF et le moment où j’ai dégainé mon smarphone en mode reconnaissance vocale avec le sentiment d’avoir vu la face de Dieu. S’il s’est d’abord penché sur les sciences politiques, Wim Mertens s’est ensuite extasié sur Philip Glass, au point d’en faire des BO de films. Et c’est donc avec cet habillage sonore pour la SNCF qu’il s’est fait connaître du grand public en 1982.
8 – Benny B. – Vous êtes fou !
Et d’où qu’il vient, Benny B. ? De Molenbeek, qui mérite définitivement son surnom de Saint-Denis belge. Blague mise à part, j’ai beaucoup de respect pour Benny B grâce auquel j’ai pu m’ouvrir au hip hop. Un peu comme mes camarades de fac qui sont devenus antiquistes grâce à Ulysse 31. Bien qu’il ait été pendant un bon moment salarié de l’aéroport de Bruxelles, il revient à la faveur de la tournée Dance Machine.
9 – K’s Choice – Not An Addict
Les Belges les plus inspirés et inspirants des années 1990 et réunis autour du duo Sarah et Gert Bettens ont connu aussi une carrière en pointillés, d’abord de 1993 à 2003, puis depuis 2009. Ils avait séduits un large public grâce à ce titre sorti en 1995 et qui était très dans l’air du temps, tant dans la mélodie que dans la thématique abordée.
10 – Yves Deruyter – The Rebel
La Belgique s’est pas mal défendue en termes de musique électronique. Que ce soit Stromae, très récemment, ou bien dû à sa proximité avec l’Allemagne et les Pays-Bas, il fut une époque où des connaissances m’ont conté des boîtes belges assez démentes. De cette époque, je me souviens essentiellement d’Yves Deruyter, DJ d’Anvers qui a bien rythmé mes soirées étudiantes avec The Rebel.
J’aurais pu parler d’autres artistes, telles que certaines chanteuses dites à voix, mais j’ai préféré montrer un spectre un peu plus étendu de la musique belge. En espérant avoir éveillé votre curiosité…
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