Nekopara 3 est enfin sorti. Je l’attendais depuis plusieurs mois, guettant les annonces sur Twitter. Oh bien sûr, je suis content de revoir Chocola, Vanilla, Azuki et les autres, mais en fait j’étais surtout impatient de retrouver mon crush des épisodes précédents : Cinnamon.
To crush or not to crushNous avons eu un débat assez vif mais respectueux sur le Discord du Tag Parfait autour du thème du crush initial motivé par un attribut physique. Même si cela peut paraître bassement libidineux et creepy, je suis sincèrement convaincu qu’un crush qui commence comme ça n’est pas une mauvaise chose quand il débouche sur une histoire durable, une fois l’attraction initiale dissipée. J’y crois parce qu’entre Cinnamon et moi, c’est ce qui s’est passé. Pas de langue de bois ici, quand j’ai vu Cinnamon pour la première fois dans Nekopara Vol.0, je suis tombé amoureux de sa plastique généreuse et de son petit minois innocent.
Pas très original je sais, mais les morphologies pulpeuses, j’adore. J’imagine d’ailleurs que c’est pour ça que la production a pensé à la recruter. Je les vois bien en réunion avec leur grand tableau et leurs cases en train de cocher : « La tsundere, c’est bon, la borderline loli, aussi. Hey Roger, on met qui en oppaï ? Ben là j’ai une nouvelle, elle s’appelle Cinnamon et en plus ses cheveux sont d’une couleur différente de celle des autres. Ah ouais, pratique, fais péter, on est good « . Ah les cons. En même temps, c’est grâce à eux qu’elle est là maintenant, donc je suis bien forcé de les remercier.
Ils n’avaient sûrement pas prévu que Cinnamon éclipserait Chocola et Vanilla dans mon cœur. Les fous. À leur décharge, c’est vrai qu’il est facile de se tromper quand on la voit pour la première fois. La faute aux exemples navrants que l’on nous sert souvent à la télé où grosse poitrine égale bimbo égoïste et décérébrée. Grosse erreur dans le cas de Cinnamon car chez les Minaduki, les nekogirls ne sont pas des animaux de compagnie laissés sans éducation, il faut travailler et étudier pour mériter sa clochette, signe d’indépendance et de liberté.
Et derrière son look de magical girl un peu naïve se cache une immensité d’amour et de compassion. Elle est capable de se sacrifier pour rendre heureux tous ceux qui l’entourent, comme avec Maple dans ce nouveau Nekopara. Elle va décider de prendre à sa charge une grosse partie du travail de sa camarade pour lui permettre de se consacrer à la musique et au chant, son rêve depuis toujours. Face à autant d’abnégation et d’amour, parfois maladroit, la vraie question est de savoir si nous méritons vraiment Cinnamon.
Cinnamon ne déborde pas seulement d’amour, oh non, elle cache aussi un énorme trop-plein de libido. Et le barrage qui est censé contenir toute cette lubricité bouillonnante a des fuites, de très grosses fuites. Malgré les allusions indécentes qu’elle ne peut pas s’empêcher de sortir en permanence, elle arrive à garder cette figure innocente en toutes circonstances. Amour et lubricité, voilà le mélange incontrôlable qui la définit. Elle est simplement incapable de se retenir de baver à la simple vue d’une crème fouettée bien épaisse qui dégouline, si vous voyez ce que je veux dire.
Au point que ses maîtres, Kashou et Shigure, en arrivent à chercher un bouton off pour mettre en sommeil ce trait de caractère. Je prie pour qu’ils n’y arrivent jamais car je veux que ses sous-entendus salaces ne s’arrêtent jamais d’exister. Je veux pouvoir continuer à recracher mon verre quand elle sort des énormités indécentes devant les clients de la pâtisserie. Je veux continuer à voir la bave couler de la commissure de ses lèvres quand elle voit une abeille se poser sur une fleur et qu’elle me regarde droit dans les yeux quand elle lèche sa cuillère.
Teaser, arrête de teaserAh, pour allumer, elle sait allumer. Pyromane de mon corps et mon âme, elle met le feu en braises incandescentes dans mon buisson ardent. Mais Cinnamon ne lance des petits foyers à droite et à gauche que pour le fun. Quand elle a décidé de sortir le lance-flamme, elle y va à fond. C’est d’ailleurs la seule du NekoCrew a revendiquer une (bi)sexualité diverse et variée qui n’a pas besoin du héros mâle récurrent pour être satisfaite. Solo, duo, trio, toutes les combinaisons sont valables pour elle. Cinnamon n’est juste pas exclusive, son amour et son plaisir sont indissociables et multiples.
Celles et ceux qui touchent son cœur ont intérêt à monter leur résistance face au feu au prochain passage de niveau. Car contrairement aux autres nekogirls qui aiment plutôt se laisser porter par l’action, Cinnamon prend les choses bien en main et n’hésite pas à rajouter du bois dans la flambée. J’en profite d’ailleurs pour lui décerner la toute première Gold Medal Hentai Rim Job Award du Tag Parfait pour son mouvement parfaitement exécuté sur le bouli novice de Kashou dans ce dernier volume. Le Serbe serait tellement fier d’elle.
J’ai toujours préféré les seconds rôles, sidekicks et faire-valoir. Ils ont souvent ce grain de folie, ce truc en plus que ne peuvent pas se permettre les personnages principaux, calibrés pour ne pas dépasser et plaire au plus grand nombre. Il suffirait pourtant de leur donner leur chance pour les voir exploser. Alors en attendant un hypothétique Nekopara : Cinnamon Chronicles, je prends mon mal en patience et je recharge toujours les mêmes sauvegardes, encore et encore.
Editeur : Denpasoft
Développeur : NekoWorks
Disponible sur Steam ou Denpasoft