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Le site Kink amorce sa révolution après 20 ans de bons et loyaux services à torturer l’internet BDSM sous la forme d’un network (galaxie de sites nichés). Vous pouvez maintenant être abonné à tout Kink pour environ 50 dollars par mois, ce qui vous permettra de sérieuses économies si vous aimez sans distinction le BDSM, le hardcore, le femdom et la torture gay. Un premier bundle gay était sorti le mois dernier, avec succès. Peter Acworth, le fondateur du site, continue dans cette voie, plus en phase avec les goûts de son public : « Nous avons construit notre business sur une idée forte de niches très spécifiques, mais la sexualité de nos consommateurs est plus vaste que ça » explique-t-il sur Xbiz.
Après avoir refait – de manière assez maladroite malheureusement – l’ensemble de ses sites, Peter veut aussi redonner un coup de boost à ses activités qui souffrent comme l’ensemble de l’industrie de la baisse continue de la VOD concurrencée depuis dix ans par les tubes porno. Une réalité qu’il n’évoque pas sur Xbiz, mais qui n’a pas altéré pour autant la qualité des productions de l’Armory depuis son lancement, indétronables dans leurs catégories.
Il est temps de partir lui dit l'oiseau
son chant ponctué de ruptures
une promesse d'ailes en trilles
laisse la porte ouverte passe la vague
Après avoir refusé de communiquer autour de la proposition du ministère de l’Intérieur de repousser la date de la Marche des fiertés, puis de commenter la proposition de parcours révélée hier, l’Inter-LGBT a dévoilé ce matin le parcours que devront finalement suivre les chars des associations et les participant.e.s à la Marche des fiertés samedi 2 juillet. Clémence Zamora-Cruz, co-porte-parole de l’interassociative qui organise chaque année la marche, a commenté et justifié cette décision qui est loin de faire l’unanimité, notamment parmi les associations qui marcheront le jour J.
LE POIDS DES «CONTRAINTES SÉCURITAIRES»
«Nous sommes dans une situation compliquée», explique à Yagg Clémence Zamora-Cruz. «Beaucoup de questions se sont posées, d’abord par rapport à l’état d’urgence, ensuite et plus récemment, en raison de l’attaque d’Orlando. La Préfecture de police s’est demandée si nous étions une cible potentielle. Nous le sommes… mais pas plus qu’avant. Suite au parcours publié hier dans la presse (de place du Châtelet à place de la Bastille, ndlr), nous avons pu continuer à travailler pour obtenir le parcours annoncé aujourd’hui, dont nous sommes partiellement satisfait.e.s», reconnaît-elle.
«Nous en prenons acte, même si nous sommes révolté.e.s et avons l’impression que l’Euro 2016 entre en ligne de compte dans cette décision.»
«Mais nous allons marcher quoi qu’il arrive pour porter nos revendications. Il aurait été inconcevable de ne pas marcher cette année, alors que nous portons comme mot d’ordre les revendications des personnes trans.» La co-porte-parole espère d’ailleurs que la polémique née hier à l’annonce d’un parcours largement raccourci ne les invisibilisera pas. «De l’extérieur, on peut avoir l’impression qu’il suffit à l’Inter-LGBT de dessiner un parcours sur Google Maps, mais il faut prendre en compte les permis, les autorisations, tous les paramètres techniques et sécuritaires. Car nous avions des contraintes sécuritaires très fortes.»
DERRIÈRE LE NOUVEAU PARCOURS, UNE MANŒUVRE POLITIQUE?
Clémence Zamora-Cruz concède avoir l’impression de ne pas être entendue ni écoutée par le pouvoir politique en place. «Les forces de l’ordre sont mobilisées sans problèmes dans les fans zones. Le football passerait-il avant les droits humains? s’agace-t-elle. Donc oui, nous sommes très remonté.e.s, mais depuis longtemps, ce n’est pas nouveau. La modification du parcours ne fait qu’en rajouter.»
Des associations de l’Inter-LGBT ont laissé entendre que ce nouveau coup dur pour la Marche des fiertés fait partie d’une tactique politique du gouvernement pour affaiblir la voix des associations LGBT, alors que l’amendement sur le changement d’état civil est actuellement discuté dans le cadre du projet de loi Justice du 21e siècle et est très critiqué par ces mêmes associations, et que le bilan du quinquennat de François Hollande sur les questions LGBT est particulièrement décrié. Ces accusations se justifient-elles pour Clémence Zamora-Cruz? «On peut se poser la question», estime la militante.
«Est-ce que le gouvernement est en train de tenter de réduire au silence la mobilisation autour des droits des trans alors qu’il y a une discussion sur le changement d’état civil au Parlement? On a le droit de le penser, mais l’aspect sécuritaire est réel dans l’organisation de la Marche des fiertés cette année, donc ça ne peut pas être aussi tranché.»
«De réelles difficultés sont apparues quant au parcours. Cherche-t-on à nous faire taire? On peut le voir comme ça, mais ça ne peut pas être ça à 100%.»
Après avoir refusé de communiquer autour de la proposition du ministère de l’Intérieur de repousser la date de la Marche des fiertés, puis de commenter la proposition de parcours révélée hier, l’Inter-LGBT a dévoilé ce matin le parcours que devront finalement suivre les chars des associations et les participant.e.s à la Marche des fiertés samedi 2 juillet. Clémence Zamora-Cruz, co-porte-parole de l’interassociative qui organise chaque année la marche, a commenté et justifié cette décision qui est loin de faire l’unanimité, notamment parmi les associations qui marcheront le jour J.
LE POIDS DES «CONTRAINTES SÉCURITAIRES»
«Nous sommes dans une situation compliquée», explique à Yagg Clémence Zamora-Cruz. «Beaucoup de questions se sont posées, d’abord par rapport à l’état d’urgence, ensuite et plus récemment, en raison de l’attaque d’Orlando. La Préfecture de police s’est demandée si nous étions une cible potentielle. Nous le sommes… mais pas plus qu’avant. Suite au parcours publié hier dans la presse (de place du Châtelet à place de la Bastille, ndlr), nous avons pu continuer à travailler pour obtenir le parcours annoncé aujourd’hui, dont nous sommes partiellement satisfait.e.s», reconnaît-elle.
«Nous en prenons acte, même si nous sommes révolté.e.s et avons l’impression que l’Euro 2016 entre en ligne de compte dans cette décision.»
«Mais nous allons marcher quoi qu’il arrive pour porter nos revendications. Il aurait été inconcevable de ne pas marcher cette année, alors que nous portons comme mot d’ordre les revendications des personnes trans.» La co-porte-parole espère d’ailleurs que la polémique née hier à l’annonce d’un parcours largement raccourci ne les invisibilisera pas. «De l’extérieur, on peut avoir l’impression qu’il suffit à l’Inter-LGBT de dessiner un parcours sur Google Maps, mais il faut prendre en compte les permis, les autorisations, tous les paramètres techniques et sécuritaires. Car nous avions des contraintes sécuritaires très fortes.»
DERRIÈRE LE NOUVEAU PARCOURS, UNE MANŒUVRE POLITIQUE?
Clémence Zamora-Cruz concède avoir l’impression de ne pas être entendue ni écoutée par le pouvoir politique en place. «Les forces de l’ordre sont mobilisées sans problèmes dans les fans zones. Le football passerait-il avant les droits humains? s’agace-t-elle. Donc oui, nous sommes très remonté.e.s, mais depuis longtemps, ce n’est pas nouveau. La modification du parcours ne fait qu’en rajouter.»
Des associations de l’Inter-LGBT ont laissé entendre que ce nouveau coup dur pour la Marche des fiertés fait partie d’une tactique politique du gouvernement pour affaiblir la voix des associations LGBT, alors que l’amendement sur le changement d’état civil est actuellement discuté dans le cadre du projet de loi Justice du 21e siècle et est très critiqué par ces mêmes associations, et que le bilan du quinquennat de François Hollande sur les questions LGBT est particulièrement décrié. Ces accusations se justifient-elles pour Clémence Zamora-Cruz? «On peut se poser la question», estime la militante.
«Est-ce que le gouvernement est en train de tenter de réduire au silence la mobilisation autour des droits des trans alors qu’il y a une discussion sur le changement d’état civil au Parlement? On a le droit de le penser, mais l’aspect sécuritaire est réel dans l’organisation de la Marche des fiertés cette année, donc ça ne peut pas être aussi tranché.»
«De réelles difficultés sont apparues quant au parcours. Cherche-t-on à nous faire taire? On peut le voir comme ça, mais ça ne peut pas être ça à 100%.»
Le secteur de l’esport n’est pas à prendre à la légère. Son essor a pris forme dans les années 1990 grâce à des jeux comme Starcraft premier du nom, CounterStrike 1.6, ou encore Street Fighter 2 Turbo. Au départ accueilli dans de petits structures pour enfin finir dans des stades gigantesques, les tournois d’esport ont pris une ampleur phénoménale. Le montant du dernier cash-prize proposé aux vainqueurs du tournoi du MOBA Dota II s’élevait à 17 millions de dollars. Un succès à mettre en parallèle avec les recettes faramineuses de l’industrie vidéoludique, qui ont largement dépassé celles du cinéma.
L’équipe Coréenne des Samsung White, championne des Worlds 2014 de League of Legends
C’est tout naturellement que les sponsors ont vu une vrai mine d’or dans l’esport. Le magazine Melty détient sa propre team sur des jeux tels qu’Heartstone ou encore League Of Legends. La structure Millienium qui n’était à la base qu’un site ne proposant presque qu’exclusivement du stream et un magazine s’est elle aussi constituée sa propre brigade officielle, particulièrement sur League Of Legends où leurs joueurs se sont illustrés pendant la compétition des Challengers Series EU de 2016.
La Team YP soutenue par les studios Youporn a dû faire face à quelques déboires avant d’être reconnu comme une équipe professionnelle, se voyant même interdite de compétition durant les ESL (Electronic Sports League). Le porte-parole de la compétition avait justifié cette exclusion en déclarant : « Faire de la publicité pour de la pornographie est illégale sur le marché dans lequel nous exerçons. La grande majorité des partenaires avec lesquels nous travaillons ont dès règles strictes « ni drogue, ni alcool, ni pornographie », que nous avons contractuellement acceptées. »
L’équipe YP bannie du tournoi ESL d’avril 2016
Une décision regrettable compte tenu du fait qu’aucune référence pornographique « ostentatoire » ne figurait sur les maillots des membres de la Team YP. Après avoir réussi à imposer son style, notamment par la présence de nombreux joueurs de talent dans jeux aussi divers qu’Evolve ou Mortal Kombat, la Team YP lance désormais son équipe féminine professionnelle de League of Legends. En attendant que les problèmes de parrainage se tassent peu à peu, Youporn a décidé de simplement acquérir les équipes.
C’est ainsi que l’on pourra retrouver sous leur bannière des joueuses expérimentées comme les polonaises Myshka et Reniferka ou encore l’espagnole Aryenzz. Une équipe pas inconnue sur la scène amateur puisqu’elles ont remporté récemment le « ESL sponsored LoL EU West 5on5 Ladies <3 LoL Cups ».
La team féminine YP au complet
Dimanche matin, Yagg vous informait que le parcours de la Marche des fiertés de Paris initialement prévu pour aller de Montparnasse à Bastille était en passe d’être sérieusement raccourci. Selon nos informations, un nouvel itinéraire reliant la place du Châtelet à la place de la Bastille, en passant par les quais et en remontant sur le boulevard Henri IV, était en passe d’être validé. Un parcours étonnant puisque réduit de plus de la moitié par rapport au tracé habituel (à peine 2 km, contre presque 5 comme chaque année).
UN PARCOURS CONSIDÉRABLEMENT RÉDUIT
Si l’Inter-LGBT n’a pas souhaité confirmé cette hypothèse hier, elle vient de publier ce matin un communiqué sur le nouveau trajet, dans lequel elle explique avoir collaboré durant deux semaines avec la Préfecture de police pour mettre en place ce nouveau parcours. L’interassociative annonce que le départ s’effectuera finalement sur le quai du Louvre et non place du Châtelet. Le parcours est donc «allongé» d’environ 500 mètres. L’arrivée de la Marche s’effectuera toujours place de la Bastille, où sera installé un podium pour des concerts et des DJ sets. Une décision qui vise à «assurer un dispositif de sécurité optimal», rappelle l’Inter-LGBT.
Contacté par Yagg ce matin, le service presse de la Préfecture de Police assure que le tracé du parcours «est toujours à l’étude», la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) devant encore travailler sur la question. Toujours selon le service presse, le communiqué de la Préfecture sur le nouveau parcours doit être rendu public dans le courant de la semaine, mercredi ou jeudi au plus tard.
En fin de semaine dernière, le ministère de l’Intérieur avait fait une proposition à l’Inter-LGBT, un report de la Marche des fiertés à une date ultérieure à l’Euro 2016. Les associations ont refusé en bloc cette tentative.
DES ASSOCIATIONS EN COLÈRE
Depuis hier, des associations réagissent et dénoncent ce qu’elles perçoivent comme des manœuvres pour affaiblir la Marche des fiertés: «Depuis plus de deux semaines, le Gouvernement par l’intermédiaire du ministère de l’Intérieur ainsi que la préfecture de police de Paris font pression pour que l’Inter-LGBT annule la Marche des Fiertés de Paris en faisant l’odieux chantage qu’ils n’ont pas les forces de police nécessaires pour assurer la sécurité des marcheuses et des marcheurs face aux menaces terroristes, s’indigne par exemple Acthe. La menace terroriste est présente, mais elle l’était déjà bien avant l’attentat LGBTphobe d’Orlando et oui, les personnes LGBT+ sont des cibles pour les crimes de haines.»
Le Parti de Gauche, qui fait partie de l’Inter-LGBT, déplore aussi les rebondissements de ces derniers jours: «Nous critiquons l’attitude du ministère de l’Intérieur et de la préfecture de police de Paris qui ont commencé par déplacer la date de la marche parisienne qui a lieu depuis des décennies le dernier samedi de juin, à cette date du 2 juillet, pour finalement — sous prétexte d’Euro de football et de manque d’effectifs exténués par les consignes de répression du mouvement social contre la loi Travail — demander à l’Inter-LGBT d’annuler la Marche à seulement 9 jours de l’évènement (pour la reporter hypothétiquement à septembre!). Au final, à 7 jours, la Préfecture de police a de facto interdit la Marche 2016 selon le parcours habituel entre Montparnasse et Bastille (4,6 km) déposé depuis plusieurs mois, pour imposer un parcours plus court de 2,5 km le long des quais, rive droite, au départ de quai du Louvre.»
Dimanche matin, Yagg vous informait que le parcours de la Marche des fiertés de Paris initialement prévu pour aller de Montparnasse à Bastille était en passe d’être sérieusement raccourci. Selon nos informations, un nouvel itinéraire reliant la place du Châtelet à la place de la Bastille, en passant par les quais et en remontant sur le boulevard Henri IV, était en passe d’être validé. Un parcours étonnant puisque réduit de plus de la moitié par rapport au tracé habituel (à peine 2 km, contre presque 5 comme chaque année).
UN PARCOURS CONSIDÉRABLEMENT RÉDUIT
Si l’Inter-LGBT n’a pas souhaité confirmé cette hypothèse hier, elle vient de publier ce matin un communiqué sur le nouveau trajet, dans lequel elle explique avoir collaboré durant deux semaines avec la Préfecture de police pour mettre en place ce nouveau parcours. L’interassociative annonce que le départ s’effectuera finalement sur le quai du Louvre et non place du Châtelet. Le parcours est donc «allongé» d’environ 500 mètres. L’arrivée de la Marche s’effectuera toujours place de la Bastille, où sera installé un podium pour des concerts et des DJ sets. Une décision qui vise à «assurer un dispositif de sécurité optimal», rappelle l’Inter-LGBT.
Contacté par Yagg ce matin, le service presse de la Préfecture de Police assure que le tracé du parcours «est toujours à l’étude», la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) devant encore travailler sur la question. Toujours selon le service presse, le communiqué de la Préfecture sur le nouveau parcours doit être rendu public dans le courant de la semaine, mercredi ou jeudi au plus tard.
En fin de semaine dernière, le ministère de l’Intérieur avait fait une proposition à l’Inter-LGBT, un report de la Marche des fiertés à une date ultérieure à l’Euro 2016. Les associations ont refusé en bloc cette tentative.
DES ASSOCIATIONS EN COLÈRE
Depuis hier, des associations réagissent et dénoncent ce qu’elles perçoivent comme des manœuvres pour affaiblir la Marche des fiertés: «Depuis plus de deux semaines, le Gouvernement par l’intermédiaire du ministère de l’Intérieur ainsi que la préfecture de police de Paris font pression pour que l’Inter-LGBT annule la Marche des Fiertés de Paris en faisant l’odieux chantage qu’ils n’ont pas les forces de police nécessaires pour assurer la sécurité des marcheuses et des marcheurs face aux menaces terroristes, s’indigne par exemple Acthe. La menace terroriste est présente, mais elle l’était déjà bien avant l’attentat LGBTphobe d’Orlando et oui, les personnes LGBT+ sont des cibles pour les crimes de haines.»
Le Parti de Gauche, qui fait partie de l’Inter-LGBT, déplore aussi les rebondissements de ces derniers jours: «Nous critiquons l’attitude du ministère de l’Intérieur et de la préfecture de police de Paris qui ont commencé par déplacer la date de la marche parisienne qui a lieu depuis des décennies le dernier samedi de juin, à cette date du 2 juillet, pour finalement — sous prétexte d’Euro de football et de manque d’effectifs exténués par les consignes de répression du mouvement social contre la loi Travail — demander à l’Inter-LGBT d’annuler la Marche à seulement 9 jours de l’évènement (pour la reporter hypothétiquement à septembre!). Au final, à 7 jours, la Préfecture de police a de facto interdit la Marche 2016 selon le parcours habituel entre Montparnasse et Bastille (4,6 km) déposé depuis plusieurs mois, pour imposer un parcours plus court de 2,5 km le long des quais, rive droite, au départ de quai du Louvre.»