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Sur internet, le projet Entourage LGBT existe depuis mars 2011. Il fédère des hétérosexuels et des homosexuels favorables à l’adoption et au mariage pour tous. Les internautes envoient leurs messages filmés au mouvement qui les diffuse.
Ce 25 juin, c’est la vidéo de Stéhanie qui a été mise en ligne. Elle voulait raconter son enfance « certes hors du commun », mais magique.
Dans Le Journal du Dimanche de dimanche dernier, Najat Vallaud-Belkacem dit souhaiter la fin de la prostitution. Elle a raison. Moi-même, je suis pour l’éradication de la faim dans le monde, la fin de toutes les guerres et très, très favorable à ce que nous nous aimions tous les uns les autres.
En attendant ces jours merveilleux, on fait quoi ? On laisse perdurer des lois dont on sait qu’elles mettent en danger les prostitué(e)s ? Dont on sait que leur mise en œuvre fielleuse et hypocrite repousse les prostitué(e)s loin, de plus en plus loin, des associations qui pourraient leur...
Vu sur Instant charnel, site de textes érotiques
Instant-Charnel est un site d’histoires érotiques au cadre soigné : photographies érotiques sobres et esthétiques pour accompagner chaque texte, une bannière en dégradé de gris, en noir et en rouge, des titres en caractères scriptes, tout invite à la flânerie. Les textes érotiques proposés sur le site sont classés en différentes catégories, souvent en lien avec [...]
Cet article provient de chocolatcannelle
Je n’ai jamais été mariée, seulement fiancée. Jamais je ne l’oublierai. Jamais je ne pourrai oublier à quel point ses doigts savaient bien fouiller ma chatte. Elle maîtrisait parfaitement son art; c’était la meilleure branleuse de noune qu’il m’avait été donné de rencontrer. Vous comprendrez donc pourquoi je n’ai pas hésité une seconde avant de lui demander sa main.
Je me souviens de cette lueur de malice dans ses yeux lorsque je retirais ma culotte, comment elle salivait d’impatience, la bouche entrouverte, quand j’écartais les cuisses et qu’elle s’apprêtait à plonger. Elle commençait toujours par taquiner mes nymphes du bout de la langue, avant de délicatement poser ses lèvres sur mon clitoris, puis carrément le laper avec moult bruits baveux.
Après, elle relevait toujours le regard vers moi.
Elle me fixait toujours avec ces deux pupilles ténébreuses comme des diamants noirs, comme de lourds nuages annonçant l’orage. Je savais alors que les choses sérieuses allaient commencer, que j’allais passer à la casserole, qu’elle allait me baratter la motte, qu’elle ferait épaissir ma sauce.
Sa technique était toujours la même, bien qu’elle y apportait parfois quelques variantes, selon son humeur et la mienne. Habituellement, elle posait son index un long moment au sommet de ma fente en le bougeant à peine, pendant que de son autre main elle massait délicatement mon ventre. Souvent, je lui faisais résistance, je gardais les cuisses serrées et ne cédais que lorsque son majeur, plus long, plus adroit, glissait dans ma fente mouillée pour effleurer mon clito. Après cette première secousse, elle retirait presque toujours ses doigts pour les porter à sa bouche et savourer le parfum de mon sexe.
Ensuite, elle retournait inévitablement vers ma chatte, écartant mes cuisses, puis fouillait franchement ma fente en lissant les lèvres de ses doigts. Ses efforts se concentraient alors sur mon petit bouton; elle le faisait vibrer d’un doigt léger, le pinçait, le cajolait, le faisant palpiter pour faire naître la jouissance, pour accentuer les crispations de mon ventre, pour accompagner la vague déferlant dans mon corps en glissant sur les chairs trempées jusqu’à ce que, par pics successifs, le plaisir fasse jaillir de mon sexe ces petites gouttes de rosée qui annoncent les secousses majeures – celles qui, en rafale, tordent mon corps, en le lessivent et le broient, faisant de moi-même cette petite bête à bout de souffle, exsangue, qui tache le drap sous ses fesses.
Elle m’a quittée après une longue et cruelle maladie. Jamais n’aurais-je cru pouvoir survivre sans elle. Mais est-ce que celles qu’on a aimées avec tant de passion peuvent vraiment disparaître? J’ai demandé qu’on me laisse seule une dernière fois avec elle, juste avant que le feu la réduise en cendre. Elle est donc toujours avec moi, dans ma chambre; son urne est déposée sur une tablette et j’ai encore sa main, sa jolie main d’albâtre, avec ses doigts qui vibrent, qui pincent et qui cajolent chaque nuit mon sexe endeuillé.
« J’ai 53 ans, je suis un cas d’école », amorce Camille Bernard. Une transsexuelle qui n’a pas grand-chose à cacher, hormis son prénom de garçon dans une autre vie, huitième enfant d’une famille « bourgeoise et catholique » du XVIe arrondissement parisien.
Administratrice au Planning familial de Montpellier où elle a mis en place une cellule d’écoute et propose des formations aux travailleurs médicaux et sociaux sur les questions de transidentité, Camille Bernard raconte son histoire dans le film Next station nana, et sur internet (1). Adjointe au maire d’un petit village de l’arrière pays héraultais où elle tient une chambre d’hôtes, très investie dans le milieu associatif, Camille Bernard a choisi de faire sa « transition au grand jour ».
Après des années à se cacher. « J’ai vécu depuis ma toute petite enfance avec un gros point d’interrogation. Je ne peux pas dire qu’à cinq ans, je savais que je voulais être une fille. Mais une pulsion me poussait à chiper les affaires de mes sœurs. J’ai compris très tôt que ce n’était pas socialement correct, un instinct de survie a fait que j’ai appris à dissimuler », raconte Camille, qui a vécu dans « la crainte permanente d’être découverte ».
Elle tombe amoureuse, se marie, une première fois, « croit que c’est fini ». « C’est revenu quelques mois plus tard. » « L’amour, pour moi, c’est être dans la confiance. Je n’ai rien caché à mes compagnes. Sexuellement, ce n’était pas extrêmement probant. Je n’ai jamais eu de relation homosexuelle parce que j’étais formatée pour avoir des relations avec les femmes. Mais physiquement, c’était le no man’s land. Je n’étais pas un foudre de guerre, j’y arrivais en me faisant un cinéma fantasmagorique où j’étais la femme. »
Ce qu’elle est officiellement depuis un jugement du tribunal de grande instance, en 2007. Un an plus tôt, Camille, pourtant remariée, a été opérée en Thaïlande, « l’eldorado pour ce type d’interventions ». « Le réveil à l’hôtel, cinq jours après l’opération », reste une grande émotion.
Comme « la première fois que j’ai fait l’amour avec un homme », et le souvenir du « premier homme qui m’a vue comme une femme sans connaître mon passé ».
Camille, toujours mariée, est restée « la meilleure amie » de son épouse. « Chacune vit sa vie. Je suis la même personne parce que mon ressenti au monde a toujours été différent. Qu’est-ce qu’un homme ? Qu’est-ce qu’une femme ? Chacun a cette double polarité, et on essaie de se dém… avec. »
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Devenir des transsexuels opérés (source : l'Information Psychiatrique) L’objet de cette étude est d’évaluer, à travers la littérature scientifique internationale, le devenir des transsexuels opérés et les conséquences du traitement hormonochirurgical (THC). Les transsexuels se disent satisfaits de leur transformation dans plus de trois quarts des cas et, en définitive, très peu la regrettent. Il apparaît assez clairement que le THC engendre des effets largement plus positifs que ceux que prévoyaient jadis les médecins et, plus encore, les psychologues (...) Concernant "Le devenir social" : Dans la majorité des cas après l’opération, les transsexuels vont dans le sens de relations sociales plus riches et plus nombreuses. Ils sortent de leur isolement social, osent entreprendre des activités jusqu’alors largement évitées. Cette amélioration des relations sociales est imputée à l’adéquation entre l’identité de genre et l’anatomie (...) Mais il faut noter que certains de ces critères tendent à être remis en question avec l’évolution des attitudes vis-à-vis des différences dans la société, l’évolution de la typologie transsexuelle et un meilleur suivi des populations transsexuelles. (l'Information Psychiatrique. Volume 81, Numéro 6, 517-28, Juin-Juillet 2005, le corps transformé) LIRE