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Le magazine, déjà poursuivi à plusieurs reprises pour des propos racistes notamment, a publié ce 27 mai un numéro intitulé « Le délire transgenre », avec en sous-titre « Comment les lobbies instrumentalisent le changement de sexe ».
L’article Plainte contre Valeurs Actuelles pour injure transphobe est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Le magazine, déjà poursuivi à plusieurs reprises pour des propos racistes notamment, a publié ce 27 mai un numéro intitulé « Le délire transgenre », avec en sous-titre « Comment les lobbies instrumentalisent le changement de sexe ».
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Je vous écris car je suis dans une situation très délicate. Avec mon copain, tout allait bien jusqu’au jour où je lui ai annoncé que j’étais enceinte. Mon test de grossesse est positif. Il n’a rien voulu savoir et il m’a plaquée sur le champ. Aujourd’hui, je désire avorter mais je redoute de passer sur le billard et j’aimerais savoir s’il existe une méthode par médicament. Certaines amies m’en ont parlé mais je ne sais pas si cela marche et à qui il faut s’adresser. Je précise que je vis toujours chez mes parents et que je suis financièrement dépendante d’eux.
Dans un premier temps, il vous faut tout de suite aller voir un gynécologue ou, mieux encore, appeler un centre de planning familial, la ligne Écoute Sexualité Contraception Avortement au 0 800 803 803-nord de la France ou 0 800 105 105-sud de la France [appel gratuit depuis un poste fixe] ou un centre d’orthogénie.
Il est préférable de ne pas attendre car les rendez-vous ne sont pas donnés le jour même et il existe un délai à respecter pour les IVG (interruptions volontaires de grossesse) Elles sont autorisées jusqu’à 12 semaines de grossesse, c’est-à-dire, 14 semaines depuis les dernières règles. De plus, les délais d’attente dans les hôpitaux peuvent être très longs, ce qui ne facilite pas une démarche déjà contraignante, et tous les établissements hospitaliers ou cliniques n’acceptent pas forcément de pratiquer des IVG.
La méthode par comprimés (les dernières règles doivent dater de moins de 49 jours) consiste effectivement à suivre un traitement qui provoque un arrêt de la grossesse. À l’avenir, faites attention car, si vous êtes enceinte sans l’avoir...Lire la suite sur Union
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Tout passe sans fin entre nous
pourtant rien ne sépare
ni l'océan ni la magie des mots
ni même une lame de fond
Difficile de répondre de façon tranchée à cette question, et surtout, sans savoir si l’on pose cette question pour la personne qui se déshabille ou pour celle qui la regarde.
Pour les naturistes, par exemple, la nudité est avant tout un moyen de se reconnecter à la nature, on peut la pratiquer en famille, sans aucune notion de désir. La nudité a également été un outil politique, les hippies l’utilisaient pour lutter contre le conformisme, les femen, pour faire avancer les causes qui leur tenaient à cœur, et plus récemment, la « World Naked BikeRide »(course de cyclistes nus) permettait d’alerter sur notre consommation de pétrole. Employée pour déranger ou amuser, la nudité revêt alors une portée bien plus grande que celle d’exciter son partenaire…
La culture sur notre rapport à la pudeur joue aussi un rôle très fort lorsqu’il s’agit de sexualiser, ou non, la nudité ! Au Japon par exemple, la nudité en public est tout à fait naturelle dans les onsens, les bains chauds accessibles dans les zones thermales. Un pays qui reste cependant très pudique sur d’autres sujets : une marque d’affection dans la rue, comme un baiser, sera très mal vu.
En France, la nudité et son caractère sexuel est inscrite dans notre héritage judéo-chrétien. Pour Marc Lemonier, auteur de « Petites histoires de la nudité » (édition Jourdains) :
« Adam et Eve, à l’âge de leur pureté originelle, étaient nus. Se déshabiller...Lire la suite sur Union Cet article Dossier : Nudité et érotisme est apparu en premier sur Union.
Les plantes bandent. Paysages et peaux se colorent. Les sèves suintent. Chants des oiseaux et caresses du vent se mêlent aux odeurs suaves… C’est le printemps et nous sommes vivants ! Comme le mois de mai est dédié à la masturbation, nous cueillons du sexe de saison. Au-delà de la tendance festive du Springbreak, il s’agit ici de célébrer l’ambiance pornographique de la floraison. La culture porno est empreinte de botanique et d’écologie. Voici donc un florilège de fantasmes à fleurs de peau.
« Beekake » ou la pollinisation porno des angiospermesLes fleurs sont les sexes des plantes dites angiospermes. Le pollen est du foutre floral. Lors de la pollinisation, toute baise est donc un threesome interespèce ! Plus précisément, le philosophe Baptiste Morizot nous rappelle que « les pollinisateurs font, littéralement, ce que nous appelons, candides, le ‘printemps’, […] c’est leur action bourdonnante, invisible et planétaire, qui appelle chaque année au monde, à la sortie de l’hiver, les fleurs, les fruits, les dons de la terre. » Le printemps est donc créé par la plus grande partouze de l’histoire du vivant. Morizot ajoute : « Les pollinisateurs, abeilles, bourdons, oiseaux […] fabriquent cette saison dans ce qu’elle a de vivant. Sans eux, […] vous n’auriez aucun effet de la fécondation croisée qui fonde le cycle de vie des angiospermes. » Cette ambiance pornographique propre au printemps nous inspire depuis la nuit des temps. Oh oui, botanique-moi plus fort !
Parmi les innombrables histoires sexuelles printanières, celle des abeilles butinant les fleurs est incontournable. En lançant en avril 2019, avec l’agence BETC, la campagne de communication « Beesexual », Pornhub rendait hommage au rôle primordial de ces pollinisatrices. La division philanthropique de Mindgeek, Pornhub Cares a ainsi financé le lancement de la chaine BeeSexual pour la protection des abeilles. Dans ce projet, Pornhub a collaboré avec les associations Operation Honey Bee et le Center for Honeybee Research à qui sont reversées les dons générés par les vues des vidéos.
Pornhub promeut la sauvegarde des petites pollinisatrices en parodiant de brèves vidéos d’abeilles butinant des angiospermes. Du porno comique et écolo, avec les voix de pornstars hétéros, gays et transgenres. Ces vidéos revisitent, en accéléré, des scénarios fantasmatiques classiques. On retrouve aussi Abella Danger et Kira Noir dans une vidéo plus pédagogique. Voilà qui donne l’eau à la bouche et du miel entre les cuisses ! Le néologisme « beekake » (bukkake apicole) vient du titre d’une des vidéos Pornhub, mais le mot nous ramène encore plus loin dans la culture pop…
D’autres pornstars se joignirent au mouvement, n’hésitant pas à se mettre en scène avec les abeilles, au milieu des fleurs. C’est notamment le cas de Loserlexxx dévoilant sa vulve aux butineuses de passage. On appréciera particulièrement le choix des sous-vêtements assortis aux fleurs l’environnant. Ces ambiances printanières, par leurs couleurs ou leurs odeurs, ont inspiré et excité de nombreux couples. Le « beekake » interespèce est particulièrement communicatif : ça donne envie ! Ce n’est pas le couple devoutdevour qui dira le contraire.
Parmi leurs vidéos de baise au milieu des fleurs, on peut trouver une pépite printanière. Entourés de tiges turgescentes, le couple se meut d’abord doucement, au gré du vent. Une langue lèche une fleur, plus humide que les autres. Les pépiements des oiseaux, enthousiastes, semblent redoubler. Puis le bruissement de la brise baise la bite bourgeonnante. En plein cunni, moustiques et moucherons piquent les cous et les culs. Gazouillis et chants aviaires se mêlent aux gémissements solaires. Elle se répand sur la terre. Puis elle s’y étend et il lui baise la bouche avec amour. Pour encore plus de soleil éblouissant et de fleurs éclaboussantes, succombons à cette splendeur presque picturale.
Pluies printanières, botanique et flornicationVous l’avez remarqué : mai est un mois particulièrement pluvieux. Instable. Ces ondées passagères, parfois orageuses, sont à l’image de nos orgasmes. D’ailleurs, dans la Chine ancienne, la baise s’appelait le jeu « des Nuages et de la Pluie » (Yun Yu 云雨). Partage des fluides sexuels. La pornographie est parfois dite « Temple du Printemps » (Chun Gong 春宫). Les Courtisanes étaient des « Fleurs de Saule » (Hua Tao 花柳) et la jouissance pouvait simplement se dire « Fleur et Abeille » (Xiang Mi 香蜜). Le plus célèbre des romans pornos chinois, le Jīn Píng Méi se traduit littéralement par Fleurs de Prunier en fiole d’or. Dans son Histoire de l’éjaculation féminine, Fontaines, Stéphanie Haerdle en cite un passage explicite : « […] Ximen imitait avec zèle le papillon bigarré qui plonge lascivement dans les tendres profondeurs d’un calice parfumé. Cette nuit-là, les amants réconciliés se délectèrent de l’ondée que les nuages déversaient copieusement sur eux. » (Traduction de Jean-Pierre Porret). Ici, la pluie venant des nuages (Yun) désigne bien évidemment le squirt !
Dans Fontaines, Stéphanie Haerdle explique que ce roman porno (comme d’autres auparavant) s’inspire de descriptions détaillées et explicites de l’éjaculation féminine datant de plus de deux millénaires (traduites par Rudolf Pfister). Aussi appelée « eau de la fleur de lune » ou « jus de pêche », cette pluie printanière viendrait de la stimulation du fruit du mûrier à papier : image de la fameuse « zone G » ou « prostate féminine » (déjà abondamment évoquée dans les manuels médiévaux chinois). Ce savoir ancestral, aussi prisé dans le bouddhisme tantrique qu’au sein du Kunyaza rwandais, popularisé dans le porno mainstream des années 2000 (notamment grâce à Flower Tucci et Cytherea), est désormais démocratisé. Rien d’étonnant, donc, à ce qu’on retrouve des corps qui giclent au milieu de plantes suintantes, comme devoutdevour (vu plus haut) ou Silky et Velvet (EroticxXxPress). Le couple italien, comme des poissons dans l’eau, font du printemps leur élément.
Dans leur vidéo Our Field Day, Silky entame un petit strip au milieu des pissenlits. Les ombres des arbres en fleurs sur son corps dénudé jouent avec nos désirs. Velvet la rejoint pour lui titiller, frénétiquement, la zone G, de ses doigts butineurs. Silky se contorsionne, se tord de plaisir, s’accroche à Velvet, jusqu’à ce que son flux de joie, ondée printanière, vienne arroser les plantes. Mon cœur oscille entre ses gémissements, ses gorges profondes et ses magnifiques chaussettes ! Mais avec ce soleil qui commence à chauffer, n’oubliez pas de vous hydrater ! Emoji Wink. Dans leur film Spring Blossoms, Silky se fait « surprendre » par un jogger alors qu’elle admirait les fleurs… Rapidement, elle abandonne les corolles roses pour quelque chose de plus turgescent. Fellation, facefucking sous les pêchers en fleurs (symbolisant l’amour depuis plusieurs millénaires, en Chine) et puis, allez …à quatre pattes dans les herbes hautes ! Peu après, c’est une pluie de foutre qui viendra dégouliner sur ses fesses.
Vex Ashley lance, à la fin de l’été 2017, son projet artistique « Flornicating » dont l’acmé est la vidéo expérimentale Human Botany. L’idée centrale consiste à filmer les corps humains comme des plantes. Cette composition botanique mêlant des gros plans d’humains à la flore et aux pollinisateurs transcrit à merveille le tissu sexuel du vivant. C’est une étude précise de la matière pornographique propre au printemps. Ce film de Four Chambers fait ainsi ressortir les textures et les ambiances mais en les décontextualisant. Au sein de ces somptueux paysages visqueux, ça branle et dégouline de partout. C’est l’image du fond sauvage (inconscient) inhérent à nos fantasmes floraux. La fameuse flornication. De cette densité printanière aux fascinantes efflorescences jailliront, comme des fruits, des visages.
Voir cette publication sur InstagramChamps indécents, troncs érigés et faciales fleuries
Certaines plantes ressentent les vibrations émises par les pollinisateurs et détectent leurs fréquences spécifiques. Pour y répondre, elles augmentent, temporairement mais dès les minutes suivantes, la concentration en sucre du nectar de leurs fleurs pour attirer les insectes. Nous agissons aussi ainsi ! Nos sexes détectent les parties les plus fantasmatiques des autres corps (ou objets) et augmentent, tant en taille qu’en nectar ! Par exemple, une vulve gonfle et suinte à l’abord d’un bon vibro ; une bite s’érige, grossit et gicle à l’approche d’un beau visage. Ou inversement… C’est peut-être pour ça que Bonnie et Alex aiment tant le printemps. Ici, au milieu d’un parterre de fleurs, le rythme est tranquille comme un jour férié. Les tétons de Bonnie s’érigent tels les arbres de la forêt. Et ce merveilleux cunni joint la mélodie des gémissements au chant des oiseaux environnants. Puis les rôles s’inversent. Le reste ressemble à la chevauchée fantastique d’une abeille sur un pistil.
Les visages sont les fruits du printemps. Olga Sunrise l’a bien compris. Dans une ambiance très colorée, sa bouche sirupeuse engloutit une bite bien juteuse. Les oiseaux en gazouillent d’excitation ! Le contraste des yeux verts d’Olga (avec l’ensemble rose de son visage) est aussi spectaculaire que celui des feuilles avec les fleurs violettes. Elle lui pompe le nectar jusqu’à ce qu’il lui dégouline sur les joues. On imagine aisément cette sève sucrée comme du sureau… En termes de faciales fleuries, Olga et son mec vont encore plus loin dans cette vidéo : cette fois-ci, les nuances de blanc sont à l’honneur… Les fleurs, la capuche du hoodie, la salive et le sperme… à la fin, la pluie de pétales vient harmonieusement se mêler aux gouttes de foutre. Tant et si bien que ça bourdonne fort autour de son visage dégoulinant.
Au printemps, on oscille entre reliquat hivernal et incartade estivale. Ainsi, lorsque le soleil irradie nos peaux, on se croit déjà en été… Comme ce jour-là, au bord du lac. Rapidement, les pépiements sont assourdis par le brouhaha des oies qui cancanent. Un tintamarre rythmé par les bruits mouillés de succion passionnée. Soudain, les oiseaux retiennent leur souffle, subjugués par les fleurs de foutre jaillissant sur le visage illuminé de Tiffie. Mais, parfois, l’après-midi printanière ne se passe pas exactement comme prévu… Petite fellation dans les champs, au milieu des gazouillis et des pissenlits. Un classique. Sauf qu’il y a d’autres promeneur·se·s humains. Se faire surprendre par un bourdon, ça passe. Par un passant, pas forcément…
Autre événement typique du printemps (quoique) : nourrir un oiseau, tranquillement, et une autre bouche, plus humaine, vient picorer à son tour. Mais pas au même endroit. Voici Nerdy Faery et Nerdy Gangsta. Pour être au plus près des plantes et se ressourcer, on peut aussi aller en forêt. Molly Kelt y délivre une fellation baveuse absolument sensationnelle. Bulle de salive au soleil. Avant de se lancer dans un threesome interespèce : prise par derrière (son chéri) et par devant (un arbre). Les rayons solaires lui caressent le corps et les branches de celui contre qui elle s’appuie lui titillent les seins. Branlette espagnole pour la branche ! Le tronc d’arbre érigé sous les doigts écartés de Molly doit ressentir le plaisir du couple humain… Silky, pour sa part, arrose autant les troncs que les doigts, avec son jus d’amour. Mais, déjà, le printemps a laissé place à l’été.
Cet article est la preuve que le langage des fleurs est du dirty talk ! Au cours de notre cueillette printanière, nous avons rencontré des pollinisateur·ice·s partouzeur·se·s et des pluies de plaisir. Nous avons ainsi effleuré l’histoire fantasmatique du printemps… en vous proposant la fine fleur du porno indépendant.
Lors de votre prochaine promenade, pensez à arroser les plantes !