Toi l'émeute dans le sang le crâne
l'horizon violé sous la peau
l'enfance en pâture le verrou
en moi l'eau l'écho l'éclisse de ton cri
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Toi l'émeute dans le sang le crâne
l'horizon violé sous la peau
l'enfance en pâture le verrou
en moi l'eau l'écho l'éclisse de ton cri
Ma première rencontre avec Mercy West s’est finie dans une flaque d’ambiguïté. Devant son infernale envie de pisser, j’ai laissé mon coeur parler avant ma bite. Épris d’elle au moment où son point de non retour basculait, il commanda un orgasme teinté de honte qui rejoignit le liquide qui ruisselait entre ses cuisses. Perturbant.
Je ne sais pas d’où elle vient, si ce n’est d’Internet, du côté de Portland. On retrouve ses premières traces sur NiteFlirt au début de l’année 2015, puis progressivement sur Clips4Sale, ManyVids et Pornhub Amateur, le trio actuel de l’indie-porn. Pour être plus précis, elle vient de cette zone où les fétichismes s’emboîtent et s’accumulent, où on range sa morale avant d’enfiler son fap. Son terrain de jeu est celui de la transgression, elle se décrit elle-même comme “créative, sombre et chaude, la parfaite soumise” et avec 7 ans d’activité comme travailleuse du sexe (sans plus de précision, si ce n’est du téléphone rose), elle ne semble pas effrayée par les tabous, ni les limites.
© BlackTapeSam
C’est d’ailleurs ce qui m’amène vers elle. Après avoir roulé ma bosse dans la masturbation assistée par ordinateur, j’ai envie d’explorer les frontières de l’excitation et goûter à la liberté de l’interdit. Mercy m’excite autant que je la rejette. Je découvre des nouveaux tags avec elle puis les oublie aussitôt ; je trouve parfois qu’elle est la personne la plus belle du monde, puis l’instant d’après j’ai envie de fermer la fenêtre violemment. Je ne sais pas en fait. Et c’est cette interrogation à chaque fois qui me fait revenir vers elle.
L’autre soir, tard sur la timeline des médias offensants, elle a posté cette photo magnifique d’elle en pleine souffrance, souillée et torturée par de vils pornocrates, rappelant l’horreur bienveillante des écrits du Marquis. Ma réaction fut celle d’un emoji wow, la sienne fut de m’envoyer un coeur. Échange cordial et professionnel sur Twitter qui m’amena à remonter pendant un long moment son compte et découvrir un peu plus de sa vie.
Elle n’a pas la plastique normée des faps mainstream, sa particularité est d’offrir bien plus : un univers auquel on peut s’accrocher. Le sien est riche, noir, extrême, pervers, positif, joyeusement fou, délicieusement sale.
Mercy West vend ses vidéos sur Clips4Sale et ManyVids, fait tourner la machine du gratuit sur Pornhub, commence à tourner pour des gens de qualité comme Owen Gray, explore vos tabous sur NiteFlirt, Skype ou Kink Live et vous rappellera qu’elle existe sur Twitter ou Tumblr. On aime.
Fan de porn et de jeux vidéo ou simplement curieux, la chronique irrégulière du Tag Parfait sur les pixels qui font de l’effet et le porn interactif.
22h45, plus que 1h15 avant que mes cammeuses ne viennent me réclamer leur salaire. Et ce n’est pas avec mes misérables 135$ que vais pouvoir les satisfaire. Heureusement Nikki #glasses/bigtits et Zoey #flatchest/ebony vont finir leur show dans quelques instants et me renflouer. Beli #asian/chubby, ma meilleure gagneuse, est en train de se relaxer dans le spa après deux jours à cammer non stop sous weed et coke. Elle le mérite bien. Pendant ce temps là, Tiffany #teen/fit multiplie les allers-retours entre les boutiques de clopes, alcool et sextoys pour fournir ses copines. Un nouveau jour se lève, elle va devoir partir en recrutement, 4 filles ça fait léger pour toucher le pactole.
Sorti début avril 2016, HunieCam Studio est le deuxième jeu de l’éditeur/développeur Huniepot, déjà créateur du puzzle game/dating sim HuniePop dont je vous parlerai dans un prochain article. HunieCam Studio vous met cette fois dans la peau du manager d’une écurie de camgirls. Le terme « écurie » est particulièrement adapté car avec un maximum de 8 filles, c’est bien un cheptel que l’on va devoir gérer, le concept de la camgirl indépendante n’existant pas ici. Et vu les méthodes et le rythme que vous allez leur imposer, on peut même parler d’esclavage moderne. Pas sûr du tout que Carmina soit intéressée par une telle structure. Pour autant, l’argent gagné en faisant trimer vos modèles n’est pas le but final du jeu, seulement un moyen d’atteindre l’objectif ultime de 100 000 fans pour votre studio, le trophée du pénis du diamant, au cours de vos 21 jours de CDD manager/proxénète.
Salut toi, grrrrr
« Recherche manager motivé, aucune expérience requise, rémunération selon résultat. » J’aurais bien dû me douter que quelque chose clochait sur cette annonce. En guise d’équipe, vous n’avez pour commencer qu’une première fille, une bleue dans le métier, presque aucun fan. Elle peut se résumer à deux caractéristiques principales qui lui sont propres : deux tags comme on les aime (teen/bigtits/latina/milf…) et deux addictions (clope et alcool). Et pour compléter le profil, un niveau de talent et un de style, respectivement sa capacité à faire raquer les viewers et à les recruter. Le salaire horaire qu’elle va exiger découlant directement de ces deux niveaux. Et c’est là que le « Studio » de HunieCam Studio prend toute sa signification. Votre boulot va consister à recruter encore plus de filles, les faire monter de niveau pour augmenter leur rendement et appâter encore plus de fans, attirés par les tags alléchants, mais aussi gérer le stress d’un rythme effréné en satisfaisant leurs addictions et en les mettant au vert régulièrement. Pour cela, il va falloir les balader d’un bâtiment à l’autre du quartier mis à votre disposition. Du studio de cam à celui de photo qui rapportent cash et nouveaux fans, en passant par les magasins de clopes et alcool. La boîte de strip et les boutiques de mode pour monter leur niveau de talent et style, l’agence de casting pour dénicher des « nouveaux talents » et leur « donner leur chance » de briller. Chaque passage dans un bâtiment bloque vos camgirls pour une durée plus ou moins longue que vous pourrez raccourcir en cliquant comme un malade. Il est heureusement possible de simplement rester cliqué dessus, bien pratique pour ceux dont la main principale est occupée à autre chose…
Je crois que je suis dans plusieurs catégories à la fois
Cela reste tout de même très gentillet comparé à la boutique 18+ et à l’hôtel de passe. Oui, moi aussi j’ai haussé un sourcil en découvrant celui-là. Envoyer une de vos filles la-bas pour une session d’escorting va vous ramener autant de cash qu’une session de cam pour seulement un dixième du temps normal. Plutôt tentant, non ? Bon elle aura aussi une chance (malchance ?) non négligeable de ramener une IST parmi syphilis, chlamydia ou même Sida entre autres. Ça calme de suite. Heureusement comme dans la vraie vie, la prévention et le traitement existent avec la présence de capotes et antibiotiques dans la boutique 18+. Sauf pour les maladies incurables, malheureusement. Quoi qu’il en soit, il faut vraiment être un beau salopard pour y envoyer une de ses camgirls chéries, même virtuelles. Et à chaque fois que vous faites un truc comme ça, c’est un petit peu de Gonzo qui meurt… Pour autant, la boutique 18+ aussi alléchante qu’elle puisse paraître n’est pas aussi innocente qu’elle en à l’air. Outre médicaments et capotes, on y trouve une petite sélection d’objets utiles et inoffensifs comme des sextoys pour rajouter des tags à vos filles (le combo #glasses/bigtits/buttplug/furry est mortel, j’ai la même à la maison) ou encore divers objets pour customiser vos protégées. J’ai tout de même un problème de conscience avec le duo weed/coke qui sert à réduire le stress et augmenter la productivité (sans le coté addiction étonnamment). HunieCam Studio assume en tout cas clairement son cynisme derrière son imaginaire kawaii. À vous de voir si vous voulez la jouer nice guy ou bad pimp.
Malheureusement ce coté trash dans le jeu ne sort pas non plus de nulle part. Huniepot en joue en partie pour choquer et faire sa pub mais a aussi le mérite de faire émerger une réalité glaçante du monde du camming. Si effectivement les camgirls indépendantes peuvent gagner un complément de revenu, voire un vrai pactole pour certaines, en gérant leur temps et leurs sessions comme elles l’entendent, il existe une forte population de filles (et un peu d’hommes) qui sont bien loin d’avoir cette chance. Principalement originaires d’Amérique du Sud, des pays de l’Est ou d’Asie, elles se retrouvent dans des studios souvent affiliés aux mafias locales, payées une misère pour fournir aux viewers occidentaux de l’excitation pas chère. Bien loin des camgirls stars et leurs goals élevés, elles se livrent une compétition acharnée pour gagner une poignée de tokens. La technologie dans ces pays (ordinateur, caméra de qualité, connexion fibrée…) étant bien différente du confort du monde occidental dont nous jouissons, ces studios jouent les intermédiaires et apportent une technologie et un espace de travail, qu’elles ne peuvent s’offrir elle-mêmes, contre une commission importante sur les gains de leur room.
Avec un décalage horaire pour coïncider avec les pays riches, un environnement de vie et de travail souvent commun et peu reluisant, leur quotidien est plus sombre que la lucarne glamour par lesquelles nous les connaissons. L’équation est particulièrement simple pour les gérants de ce type d’endroit : une absence totale de risque pénal avec un investissement de départ ridicule et une promesse de rentabilité élevée. Et si vous rajoutez par dessus la possibilité de générer des flux financiers difficilement traçables avec les tokens, le blanchiment d’argent est un bonus appréciable. Certes, il existe des studios de qualité qui ont pignon sur rue et sont tout à fait respectables mais il existe les autres, une réalité que les représentants des plateformes préfèrent occulter. Il est quasiment impossible de percevoir la réalité d’un studio quand vous vous baladez sur Chaturbate ou LiveJasmin, soyez donc vigilants avec vos vrais tokens quand vous sentez qu’un truc semble pas net.
Voila une équipe qui en veut
Pour revenir sur HunieCam Studio – qui ne reste qu’un jeu – on pourra regretter une simplification un peu extrême de l’univers des camgirls. L’heure des sessions n’a aucune influence sur le nombre de viewers, aucun système de goal ou de tokens ni de possibilité d’intervenir sur le déroulement d’une session. Un choix assumé de game design qui permet toutefois de garder la durée d’une session de jeu sous la barre des 2 heures. L’objectif des 100 000 fans nécessitant d’y revenir quelques fois pour affiner ses techniques de team building, les essais successifs sont récompensés par des tokens d’or qui permettront de customiser vos camgirls préférées avec de nouvelles coiffures et costumes. Une bonne idée si elles apparaissaient ailleurs que sur une fiche de personnage que vous ne consulterez que rarement. Car malheureusement le potentiel masturbatoire de HunieCam Studio est proche du néant. 95% du temps, vous ne verrez de vos camgirls que la frimousse en vignette dans la barre d’activité. Les écrans de chargements, bien plus attractifs visuellement, n’étant visibles que 2-3 fois par session et pendant quelques secondes seulement. Il va falloir être rapide. A moins de collecter toutes les coiffures et costumes pour enfin accéder à une seule image par fille. C’est d’ailleurs plutôt bizarre d’en arriver à regretter d’avoir un SSD dans son ordinateur. Évidemment sous réserve d’être fan du style comics très simpliste des personnages qui pourra laisser de marbre une grande partie des joueurs.
Je dis pas que c’est impossible mais faut en vouloir
Avec un prix de base de 7 euros, il vaudrait tout de même mieux attendre une baisse de prix pour profiter d’un clicking game/gestion simpliste au gameplay pourtant propre et bien dosé mais qui laissera sur leur faim les vrais joueurs aussi bien que ceux à la recherche de leur dose de fap interactif.
Editeur : Huniepot
Développeur : Huniepot
Disponible sur Steam
La raison principale pour laquelle je voulais travailler à domicile était de pouvoir allier ma vie professionnelle et mon quotidien BDSM sans soucis et donc, depuis le début de la semaine, je suis heureuse de pouvoir conserver mes codes, mes rituels sans que cela influe sur la qualité de mon travail. Toutefois, hier, Maître avait décidé de mettre la barre un peu plus haut et c’est ainsi qu’il m’a fait tout déconnecter durant une période de creux. Il avait préparé une petite séance à mon intention…
Rien de bien méchant, ni de trop déstabilisant afin que je puisse reprendre sans soucis, mais des coups de cravaches bien ajustés, la torture de mes nichons de salope en chaleur et la défonce de ma chatte avec son gode en verre préféré… Ma récompense suprême après avoir bien mouillé fut évidemment de pouvoir être remplie complètement par la douceur de sa queue bien raide…
Que de bonheur avant de retourner au travail (hihihi)
Cet article 27 Mai 2016 – Travail et BDSM est apparu en premier sur La Part De L'Ombre.
Nous vous invitons à nous rejoindre lors de ce week-end de mobilisation et de combat autour de la prostitution, de la pédocriminalité et des intégrismes, organisé par Femmes contre les intégrismes, Femmes Solidaires, le Collectif Libertaire Anti-Sexiste – CLAS, le groupe Kronstadt de la Fédération anarchiste, le Mouvement du Nid et l'Amicale du Nid. Avec le soutien et la participation de Thérèse Rabatel, adjointe au Maire de Lyon, déléguée à l'égalité femmes-hommes et aux personnes en situation de handicap.
Infos pratiquesVendredi 27 et samedi 28 mai 2016
à la Maison des Associations du 3ème arrondissement de Lyon
Château Sans-Souci, Salle Paul Scherrer
36 avenue Lacassagne.
Participation : pour assister aux concerts et aux tables-rondes, participation libre, pour les repas, participation de 11 euros.
ProgrammeVendredi 27 mai
Élisabeth Claude (militante anarcha-féministe, animatrice de l'émission hebdomadaire « Femmes Libres » sur Radio Libertaire),
Jeanne Cordelier (survivante et écrivaine, co-auteure de Ni silence, ni pardon – L'inceste : un viol institué)
Rosen Hicher (survivante)
Delphine Reynaud (ancienne coordinatrice pendant 12 ans du Collectif Féministe Contre le Viol)
Mélusine Vertelune (survivante et militante anarcha-féministe, co-auteure de Ni silence, ni pardon – L'inceste : un viol institué)
Groupe anarkopunk lyonnais à l'occasion de la sortie de leur nouvel album Combattons le mâle par la racine.
Samedi 28 mai
Élisabeth Claude (co-auteure de Anarchisme, féminisme, contre le système prostitutionnel)
Jeanne Cordelier (survivante , auteure de La Dérobade)
Geneviève Duché (féministe, universitaire, Présidente de l'Amicale du Nid et auteure de Non au système prostitutionnel ! Une analyse féministe et abolitionniste du système prostitutionnel)
Rosen Hicher (survivante et militante abolitionniste)
Maudy Piot (psychanalyste, présidente et fondatrice de l'association Femmes pour le dire, femmes pour agir, nommée en tant qu'experte au Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes)
14h00 : Table ronde / débat à propos des intégrismes
Atika Bouriah (militante associative, Présidente de l'association Femmes Contre les Intégrismes )
Chahla Chafiq (écrivaine et sociologue d'origine iranienne, auteure notamment de Demande au miroir et Islam politique, sexe et genre, à la lumière de l'expérience iranienne)
Élisabeth Claude (militante anarcha-féministe, animatrice de l'émission hebdomadaire « Femmes Libres » sur Radio Libertaire)
Noëlle Navarro (psychologue clinicienne et sexologue)
Thanks to our sponsor in Spain, women-run Lust Cinema.
Who slut shames & attacks women on Twitter? 50% of such Tweets are by other females. Not by "patriarchy." https://t.co/w3zSjn7ffq
— David Ley PhD (@DrDavidLey) May 26, 2016
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Snake bites man on the penis. The final gif in this story just adds to the horror. https://t.co/b2lGT6cOjn
— Ms Naughty (@msnaughty) May 27, 2016
Main post image: Art by Handiedan, via Unbiased Writer.
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Cornettes de bonnes sœurs, robes à paillettes, accessoires décalés et maquillages éblouissants, voilà comment reconnaître les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence. Vous les avez peut-être déjà vues officier sur fond de musique disco à Solidays, défiler, tenir des stands dans diverses manifestations, ou arpenter très régulièrement les rues et bars de Paris (mais pas que)....
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