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Tourné avec un budget de 350 000 euros et présenté au Festival de Gérardmer en 2012, The Incident (aka Asylum Blackout) du réalisateur français Alexandre Courtès, est sorti en DVD en juillet dernier distribué par M6 bardé d'une interdiction aux mineurs de 16 ans délivrée par la Commission de classification. Racontant l'histoire de trois musiciens qui, travaillant dans un asile psychiatrique, se retrouvent un soir de tempête confrontés aux patients très dangereux soudainement libérés après une panne du système de sécurité, le film vient d'être interdit aux moins de 18 ans au Royaume-Uni et en Allemagne. Le Bureau de classification britannique vient également d'interdire aux mineurs les sanglants Slasher House, réalisé pour 5 000 dollars en 2012 par M.J. Dixon, Simon Killer d'Antonio Campos et Reincarnated d'Andy Capper pour incitation à la consommation de stupéfiants.
La bande annonce :
J’étais en train d’écouter une émission sur le « féminisme au masculin » et d’un coup cela m’a profondément gonflée.
Les hommes sont une classe dominante. Qu’ils le veuillent ou non. Ils en font partie qu’ils le souhaitent ou pas.
Si vous êtes embauché au même poste qu’une femme à compétences et diplômes égaux, vous serez probablement mieux payé. Vous n’y êtes pour rien mais c’est ainsi.
Entre une jeune mère de famille et un jeune père de famille, on tendra aussi à embaucher l’homme puisqu’on partira du principe que la femme va beaucoup s’absenter quand l’enfant sera malade.
Les exemples sont légions. Qu’ils le veuillent ou non, les hommes bénéficient de ces privilèges.
C’est la même chose pour le racisme. J’ai plus de chances à diplômes et expériences égales d’être embauchée qu’un-e racisé-e. Y suis-je individuellement pour quelque chose ? Non. je fais partie d’une classe favorisée ET privilégiée. Hurler que je n’y suis pour rien et que m’en vouloir pour cela est trop méchant serait autant obscène qu’indécent.
Revenons donc à nos hommes féministes. Je ne nie pas qu’ils le soient bien sincèrement. Simplement j’en vois très peu discuter de leur propre condition dans le patriarcat. J’en vois très peu travailler par exemple sur la virilité, sur le fait que les garçons échouent beaucoup à l’école, que les hommes se suicident davantage. Pourtant l’on sait bien que pour que la condition des femmes évolue, celles des hommes doit changer aussi. Tant qu’on considérera qu’un homme n’a pas à prendre un congé pour s’occuper de son gamin malade, alors les femmes continueront d’être dévolues au ménage et aux soins aux enfants. Le sexisme est une médaille à deux faces ce qui ne veut PAS DIRE que les classes hommes et femmes subissent les mêmes dominations. Il est bel et beau de brailler qu’il est totalement injuste que les femmes soient cantonnés dans certains rôles sociaux quand la plupart des hommes – féministes compris – ne souhaitent surtout pas modifier les leurs. En clair, ils comprennent tous bien qu’il est anormal qu’une femme soit systématiquement sollicitée quand il s’agit des enfants par exemple, mais n’ont aucune intention de renoncer à leur carrière, leurs loisirs ou que sais je pour qu’elle ait le choix.
Non les hommes féministes préfèrent « défendre les droits des femmes ». Laisse moi tranquille. Va gérer ta condition. Regarde le nombre d’hommes agressés par d’autres hommes. Regarde le nombre d’hommes en prison. Regarde le nombre d’hommes qui se suicident. Regarde qui viole (ouch pardon je dis ce qu’il ne faut surtout pas dire ; la vérité est tellement douloureuse, ce sont les hommes qui violent.. mais pas tous attention, ne parlons que de ceux qui ne violent pas et distribuons leur des bisous pour leur bienveillance), va éduquer.
J’ai toujours été frappée par le fait que le bouquin qui fait référence sur le féminisme est un livre de Bourdieu, La domination masculine. Un homme blanc qui écrit un livre sur les rapports de classe sans vraiment les remettre en cause et surtout déranger qui que ce soit. Livre qui a connu un immense succès alors que les travaux faits par des chercheuses pendant des décennies avant lui – et dans lesquels il pioche sans vergogne et sans citation – ont toujours été ignorés.
Rappelons cette phrase « Le pouvoir symbolique ne peut s’exercer sans la contribution de ceux qui le subissent et qui ne le subissent que parce qu’ils le construisent comme tel ». Cette phrase signifie ni plus ni moins que le dominé consent à sa domination, qu’il y participe, qu’il est d’accord, qu’il y consent. En gros, cocotte, les violences que tu subis, tu y participes.
et
« Si les femmes, soumises à un travail de socialisation qui tend à les diminuer, à les nier, font l’apprentissage des vertus négatives d’abnégation, de résignation et de silence, les hommes sont aussi prisonniers, et sournoisement victimes, de la représentation dominante » et « La structure impose ses contraintes aux deux termes de la relation de domination, donc aux dominants eux mêmes qui peuvent en bénéficier tout en étant, selon Marx, ‘dominés par leur domination. »
C’est à dire que Bourdieu place sur le même place la classe « hommes » et la classe « femmes » en niant les rapports de pouvoir qui existent entre eux . (Marx se tord de douleur là). Tout se passe comme si on niait le rapport de classes, comme si les hommes étaient soumis à la domination qu’ils exercent en tant que classe et jamais n’en étaient responsables. Comme si la classe hommes dominait mais sans en être vraiment responsable au fond. Et au fond si on n’en est pas responsable.. autant rester comme on est non ?
Quand Delphy écrit ceci Nos amis et nous, elle montre tout à fait que « Où est alors la différence entre ces « amis » et nos ennemis déclarés, ceux qui nous traînent dans la boue et nous couvrent de ridicule ? C’est une différence de moyens et pas de fin, ou comme dirait Alzon, une « affaire de tactique », et non de stratégie. Les premiers nous attaquent de front et avouent franchement (« loyalement » ?) leur objectif : rester à leur place (et donc nous maintenir à la nôtre). Nos amis, eux, ont choisi d’essayer de garder leur place d’une façon plus subtile, mais aussi plus complète. Car les premiers sont exclus, de peu puisqu’il leur reste la société entière, mais au moins des rangs féministes, tandis que les seconds ne visent à rien moins qu’à maintenir leur pouvoir jusqu’à l’intérieur du petit bastion de résistance à ce pouvoir. »
Même en étant féministe – ce que n’est pas Bourdieu ne vous en déplaise – un homme continue d’appartenir à une classe dominante et à en avoir les privilèges. Il sera donc davantage invité dans les media pour parler des problèmes des femmes (comprenez, elles ne veulent pas venir), il saura expliquer de façon plus succincte et plus claire ce qu’une femme a mis six mois à rédiger. Et puis il faut bien un point de vue égalitaire, sinon on rentre dans le communautarisme (le communautarisme, ce concept créé pour expliquer aux dominés que seul le dominant peut créer des groupes où il se retire avec ces potes mais où, rassurez il parlera de temps à autre des bribe d’égalité qu’il veut bien nous accorder). Dans les groupes féministes, il saura mesurer le débat, parler en notre lieu et place et nous expliquer, par exemple comment lutter et la priorité de combats.
Quelques pistes de reflexion (parions 200 balles que tout le monde va conclure du premier lien que je prône la castration symbolique des hommes).
Refuser d’être un homme – Pour en finir avec la virilité
La planète vient de tomber amoureuse. Sur les autoroutes de l’information, les cœurs des citoyens de tous pays s’emportent au même instant, pompent une émotion que chacun partage et ce matin, l’amour coulait dans nos veines. L’amour coule toujours et il s’appelle Emily Ratajkowski.
Âgé de 21 ans, l’amour se balade à poil dans le clip de Robin Thicke, Blurred Lines. Une vidéo musicale, au passage, qui restera dans les annales de l’histoire de la culture pop. Une nouvelle frontière est franchie. Les filles nues dans les clips existent depuis des lustres, cantonnées à un rôle décoratif malheureusement. Mais, dans ce cas, les corps sont donnés au spectateur sans ambiance pesante, avec une simplicité troublante et une attitude désinvolte qui leur donnent du caractère. Les modèles ont une personnalité. Et elles nous plaisent pour cette raison. Notamment, la fameuse Emily Ratajkowski.
L’amour est né là
Connue des habitués du Net et de Tumblr, l’Américaine aux origines polonaises nous fait chavirer. Nom d’une pipe en bois, quel corps, quels yeux, quelle poitrine ! Ses photos vont hanter vos nuits pour longtemps. Et ses vidéos, n’en parlons pas. Elle conduit des voitures avec Taio Cruz, mange des burgers à Memphis et a tourné dans une série Nickelodeon. Mais en string aux côtés de Pharell et de TI, Emily dégage une présence qui va faire d’elle la nouvelle Kate Upton. Kate range ton absence de taille, les lèvres ourlées (et siliconées ?) d’Emily vont te renvoyer dans l’oubli.
Proud Daddy
Le mannequinat la branchant plus, le regret s’empare de l’amateur de sofporn. Quid d’une série dans MET-ART, FemJoy ou FTV ? Quid d’une vidéo avec Erica Fontes et Caprice pour X-Art ? Et la puissance de la frustration s’amplifie quand le doux songe d’une collaboration avec l’excellent Petter Hegre nous envahit. Oh ! les bons faps qui n’existeront pas…
D’ailleurs Emily, notre Emily à toutes et tous désormais, ne vous rappelle-t-elle pas Luba ? A-t-elle une sœur jumelle également ? Terry Richardson la shootera-t-elle ? Tant d’espérances, si peu de réponses.
En attendant, admirons la belle vidéo du GQ turc dont elle fait la couverture ce mois-ci.
Le reste se passe de commentaire :
En bonus tout de même, le gif comme la cerise sur le gâteau.
Vu sur A la maison close, Gilles Milo-Vacéri
Autant les couvertures des autres titres de HQN m’indiffèrent, autant j’ai trouvé cette couverture noire de la section érotique très belle. Mais dans un sens, je me suis dit zut, c’est très proche de ce que je compte faire pour une certaine collection… Enfin, nous verrons… Pour A la maison close, premier titre érotique de [...]
Cet article provient de Littérature érotique