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Naro Pinosa est un spécialiste du collage. Cet Espagnol de 36 ans n’a jamais fréquenté d’école d’art, c’est un autodidacte pur et dur. Ses créations jouent souvent sur le corps humain et l’acte sexuel, qu’il prend plaisir à mêler à des photographies d’animaux, de végétaux, de nourriture. Grâce à son sens de l’humour volontiers provocateur et à sa grande sensibilité des formes, il produit des oeuvres à l’érotisme fascinant.
La pornographie occupe une place de choix dans l’oeuvre de Naro Pinosa. L’artiste raffole des fellations métaphoriques, des sexes qui se transforment en glaces ou en hors-bord, des orifices interchangés. Un amas hétéroclite qui peut parfois sembler déstabilisant : “J’ai commencé les collages il y a deux ans, a-t-il affirmé l’année dernière au magazine Fisheye. Ils me permettent de m’évader de ma vie qui part dans tous les sens.”
Petite sélection de collages tirés de son compte Instagram, sa principale galerie d’exposition.
Survivantes de la prostitution est un documentaire clé pour comprendre les mécanismes du système prostitueur à partir de l'expérience même de celles qui l'ont vécu et désormais le combattent. Notre délégation des Alpes-Maritimes vous espère nombreux pour voir ce film dynamique et touchant puis débattre à l'issue de la projection !
Soirée documentaire et débat
mercredi 27 janvier 2016 de 19h00 à 21h00
Au Court-Circuit Café
4 rue Vernier 06000 Nice
09 82 31 65 33
Tram Gare SNCF ou Libération
Entrée libre.
Survivantes de la prostitutionRosen Hicher et Laurence Noëlle ont connu l'expérience de la prostitution. Aujourd'hui, elles militent pour l'abolition du système prostitueur et vont à la rencontre d'autres victimes de cette violence qui les a marquées à vie. Documentariste aguerri, Hubert Dubois filme, d'avril à décembre 2013, un moment charnière de leur engagement.
À lire sur le site de notre revue.
Lundi 25 janvier, l’autorité de régulation des télécommunications du Pakistan a ordonné aux fournisseurs d’accès à Internet du pays de bloquer près de 430 000 sites pornographiques. Contactés par le quotidien The Express Tribune, des représentants des FAI concernés ont concédé que la tâche s’annonçait “gigantesque et coûteuse”. Ils ont néanmoins affirmé avoir déjà commencé le travail.
L’ordre de l’Autorité des Télécommunications du Pakistan (PTA) fait suite à la publication, lundi 12 janvier, d’une directive sur la diffusion de l’information par la Cour suprême du pays. La haute autorité juridique y incite le secteur des télécommunications à “se mobiliser contre le phénomène néfaste de l’obscénité et de la pornographie, qui corrompt et vicie la jeunesse du Pakistan.”
En 2011, une initiative semblable avait abouti au blocage d’un millier de sites pornographiques par les fournisseurs d’accès à Internet du Pakistan. Les internautes du pays s’étaient alors rabattus sur les bons vieux CD et DVD. A l’époque, un marchand de Karachi avait déclaré au quotidien The Express Tribune : “Les gens ne viennent plus ici pour acheter des films de Hollywood ou Bollywood. Ils veulent du porno.”
Le fap trouvera toujours un moyen.
Le 30 janvier prochain un appel national a été lancé pour sortir dans la rue afin de s’opposer à l’État d’urgence et à la déchéance de nationalité. Le STRASS appelle à rejoindre ces manifestations pour dénoncer les politiques sécuritaires et racistes de l’État français.
L’État d’urgence, pour les travailleurSEs du sexe comme pour les populations les plus précaires de la société, c’est tous les jours, et depuis bien avant son officialisation et sa généralisation par le gouvernement Valls-Hollande. Depuis 2003 au moins, les travailleurSEs du sexe sont assignéEs à résidence par la loi sur le racolage et les nombreux arrêtés municipaux qui leur interdisent l’accès à l’espace public. Les travailleurSEs sans papier arrêtées, accuséEs de nuire à la sécurité publique, sont régulièrement expulsées. Par crainte de provoquer un appel d’air, la régularisation des victimes d’exploitation est effectuée au compte-goutte, au nom d’arguments humanistes reprenant les thèses de l’extrême droite. L’arbitraire et l’impunité policière sont également quotidiennes pour les travailleurSEs du sexe comme pour les habitants des quartiers populaires, les roms, les migrantEs. Ces pratiques répressives s’élargissent aujourd’hui, avec la prolongation et la généralisation de cet État d’urgence, qui vise à présent tous les mouvements politiques et sociaux en lutte contre ce climat sécuritaire.
C’est pourquoi en ce 30 janvier, nous nous inscrivons dans la lutte contre l’État d’urgence permanent en appelant à la solidarité avec les populations les plus précaires et en dénonçant les politiques guerrières et sécuritaires qui se multiplient, renforçant un climat raciste et entravant les mouvements de luttes !
Cet article Contre l’état d’urgence permanent, contre la guerre et contre le racisme ! est apparu en premier sur Strass Syndicat du travail sexuel.
Queeramnesty, la section LGBTI d’Amnesty International, a lancé un appel pour la libération de Rosmit Mantilla, prisonnier d’opinion au Venezuela. Ce jeune militant de 33 ans est détenu depuis mai 2014 dans une prison des services de renseignements, à Caracas. Un juge doit prochainement statuer sur son transfert dans un pénitencier.
Mantilla est devenu député suppléant du parti d’opposition Volonté populaire aux dernières élections, le 6 décembre, largement remportées par l’opposition anti-chaviste. Il est aussi le fondateur du mouvement Proinclusión, qui réclame le mariage pour tous, devenant ainsi le premier élu ouvertement gay du Parlement national vénézuélien.
«Sous un gouvernement démocratique, mon fils serait en liberté», a déclaré sa mère au quotidien espagnol «El Mundo». Elle s’est dite fière de son fils, «qui nous transmet son courage, et qui malgré tout n’a pas perdu ses convictions».
Accusations douteuses
Les autorités accusent Mantilla d’avoir financé des protestation étudiantes contre le gouvernement socialiste de Nicolas Maduro au moyen de fonds étrangers. «Ce sont des accusations infondées, dont la motivation est politique. Il n’existe pas de preuve crédible des délits qu’on lui impute», souligne Amnesty.
Queeramnesty est particulièrement préoccupé par la santé du jeune homme, et les dangers que lui feraient courir une possible incarcération avec des détenus de droits communs. L’organisation invite ses membres et sympathisants à écrire aux autorités vénézuéliennes pour exiger la libération immédiate de Mantilla.
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While avn gave out awards for best trans performer, Hard Rock security kicked out gender non-conforming people @HardRockHotelLV @avnawards
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Les SpeedDating sont des soirées au cours desquelles des femmes et des hommes jouent aux chaises musicales. Toutes les 7 minutes, le gong retentit. L’homme se lève et la femme reste assise. Mais pourquoi doit-elle rester assise ?
Lorsque Yaacov Deyo et sa femme Sue mettent au point ce qu’ils appellent la «rencontre par tournante» qu’ils font breveter comme service mark (1) sous le nom de SpeedDating, ils énoncent 10 règles sur le modèle d’une Table des Lois. Leur méthode s’inspire du Talmud (disent-ils) et a pour but de promouvoir des couples pérennes partageant des valeurs culturelles communes. Leur formule fait mouche. Mais elle est si librement «adaptée» qu’on pourrait presque parler de trahison. Partout dans le monde, des agences lancent leurs propres versions des soirées SpeedDating, sous des formes parfois rocambolesques : SpeedDating d’entreprise, SpeedDating par webcam, SpeedDating sur télésiège dans les stations de ski… Les 10 règles sont rarement respectées. Parfois même elles sont sérieusement mises à mal.
Se rencontrer pour s’insulter
En 2010, à Londres, une agence invente le Speed Hating, qui consiste non pas à trouver le Prince charmant (ou le coup du soir) en 7 minute mais à lâcher en 7 minutes tout ce qu’on déteste en général dans le monde, en particulier dans son vis-à-vis, avant de passer à quelqu’un d’autre. L’idée est lancée en réaction aux soirées «pour célibataires», afin d’en dénoncer la ringardise. Il semblerait que cette formule de rencontre fonctionne aussi très bien pour initier des relations de couples. L’essentiel, semble-t-il, c’est que des inconnu.e.s soient rassemblé.e.s dans un espace clos et forcé.e.s d’échanger à tour de rôle pendant un temps donné. Quid du concept originel ? Les organisateurs s’en fichent. Pourvu que ce soit fun.
Les hommes proposent, les femmes disposent
Sur les 10 règles du jeu mises au point le couple Deyo, une seule est à peu près respectée partout dans le monde : la numéro 3. «Les hommes bougent et les femmes restent assises». Cela a-t-il à voir avec la spiritualité ou avec un préjugé tenace ? Dans leur livre Speed Dating, le couple Deyo suggère qu’il s’agit d’un «principe» immuable. «Le Talmud affirme que c’est la façon dont les hommes courent après les femmes», se justifient Yaacov et sa femme. Loin d’être remise en cause, cette règle ultra-normative est adoptée par presque toutes les agences de rencontre. A quoi bon questionner les conventions ? Dans le monde occidental, il semble «normal» que les mâles – actifs, debouts et dynamiques – passent d’une fille à l’autre. C’est donc aux hommes de se déplacer.
«Rencontre par tournante», mode d’emploi
Dans son livre Mon partenaire en un éclair, l’anthropologue Pierre-Yves Wauthier décrit ainsi le système : «Lorsque tous les participants inscrits sont arrivés dans l’établissement où a lieu l’événement, chacun reçoit un numéro de table. Ensuite, il est demandé aux femmes d’aller s’asseoir à la table correspondant à leur numéro, où elles resteront assises jusqu’à la fin de la soirée. Lorsque retentit la cloche, chaque homme s’assoit à la table correspondant au numéro qu’il a reçu à son arrivée et rencontre la femme qui y est assise. Au bout de sept minutes, la cloche sonne à nouveau et il est demandé […] aux hommes de passer à la table qui se situe deux numéros plus hauts». Au cours de sa pratique de terrain, Pierre-Yves Wauthier affirme qu’il n’a jamais vu de femmes se déplacer, ni d’hommes rester assis (2), ce qui est étrange, dit-il. La règle 3 pose en effet deux problèmes.
Comment connaître une femme qu’on ne voit pas marcher ?
Le premier problème, c’est que les hommes se sentent lésés. Ils ont été matés en gros plan, en pied, de face, de côté et de dos. Les femmes se sont bien régalées. Mais eux ? Pierre-Yves Wauthier rapporte que pour éviter toute frustration, beaucoup d’agences proposent «quasi systématiquement aux participants de rester prendre un verre en fin de soirée. Cela “pour que les hommes puissent voir les femmes bouger“, me souffle confidentiellement un directeur d’agence ; car les femmes étant la plupart du temps assises, les hommes ont peu d’occasions de voir autre chose que leur buste». C’est justice. Après tout, comment juger la personnalité d’une femme qu’on ne voit pas marcher et dont une table vous sépare à la façon d’une paroi vitrée ? Autant faire des rencontres dans un parloir de prison.
Les personnes assises sont les plus sélectives
Le second problème avec la règle 3, c’est que les hommes en tirent la désagréable impression d’être livrés comme aux jeux du cirque. Lorsque les femmes sont maintenues en position assise («passive») elles ont tout loisir de scanner les prétendants, de les jauger, de les juger et de les… rejeter. La règle 3, paradoxalement, place les femmes en position de force, celle du Roi devant qui les courtisans défilent si possible en tremblant. Il est à cet égard très instructif d’apprendre que cette sensation de toute puissance n’est pas le propre des femmes mais des personnes assises, quel que soit leur sexe : «Aux USA, dans le cadre d’expérimentations en psychologie sociale au sujet de la formation du couple, les chercheurs P.W. Eastwick & E.J. Finkel (2008) organisèrent des speed datings inversés. Cela permit entre autres de déterminer que ce sont ceux qui restent assis qui sont les plus sélectifs.» Sachant cela, vous ferez attention de ne pas donner rendez-vous dans un café : si la personne arrive avant vous, si elle reste immobile dans son siège à votre arrivée, peut-être sera-t-elle deux fois difficile à conquérir ?
A LIRE : Mon partenaire en un éclair. Un anthropologue en Speed Dating, de Pierre-Yves Wauthier, Academia L’Harmattan.
(1) Dans le système anglosaxon, le service mark est un brevet qui protège non pas un produit mais un service.
(2) Ce cas de figure (l’homme assis, la femme passamt de table en table) aurait cependant existé mais de façon très exceptionnelle, précise l’anthropologue Pierre-Yves Wauthier qui cite le blogue d’un speed dateur racontant une expérience de ce type.
Illustration : publicité pour un sextoy Lelo, le Tiani 24k.
Les crimes sexuels de masse dont des femmes européennes ont été victimes au Nouvel An soulèvent une question essentielle ; si ces femmes avaient été voilées, auraient-elles été agressées par ces hommes arabes ? Je pense que non.
- Agressions misogynes à Cologne et en Europe