Notre sexothérapeute, Frédérique Hédon, apporte sa réponse.
Avant de vous répondre, laissez-moi vous féliciter, Géraldine, pour vos connaissances dans ce domaine.
Je vais essayer de vous donner toutes les informations que vous souhaitez, mais vous allez voir que ce n’est pas toujours simple. Soyons clairs, le seul moyen de ne prendre aucun risque est celui que vous avez imaginé, à savoir l’utilisation du préservatif pour toute pratique sexuelle, y compris pour celles qu’on appelle buccogénitales.
Voyons maintenant ce qui peut se passer si ce n’est pas le cas, et ma réponse s’adresse également à tous ceux et celles qui nous écrivent régulièrement en s’interrogeant sur les possibles modes de contamination (Jean de Lyon, Annick de Rennes, Éric de Vendée, Hervé de l’Oise, et les autres). Mais vous devez savoir qu’il n’est pas aisé de répondre car tous les scientifiques n’ont pas le même point de vue.
La transmission du virus par la salive dans le cadre des rapports buccogénitaux n’a jamais été prouvée de façon certaine, mais le risque n’a jamais été écarté de façon certaine non plus. En pratique, cela signifie que le risque de transmission du SIDA par la fellation ou le cunnilingus est minime, mais qu’il n’est pas impossible....Lire la suite sur Union
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