Frange coupée court, regard bleu un peu triste, Ania, 19 ans, ne s'est pas encore remise de cette expérience qu'elle a vécue dans une grande solitude : il y a deux mois elle a subi un avortement médicamenteux, comme près de 110 000 femmes cette année.
Avant, pendant et après l'avortement, elle dit avoir été trop peu conseillée et entourée. Que ça soit par le Planning familial ou le personnel hospitalier.
« On ne m'a pas dit lorsque j'ai choisi la méthode médicamenteuse que je perdrai des poches de sang, que je verrai le fœtus [à ce stade de gestation, il s'agit d'un embryon,...