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En 1950, Jean Dubuffet publie un ouvrage porno et graphique – «Labonfam abeber » (La bonne femme à Bébert). Gribouillé d’images obscènes, calligraphié en jargon phonétique sans respect ni des bonnes moeurs ni de la syntaxe : un pied de nez aux «enculturés» ?
Potache, irrévérencieux, scandaleux pour l’époque, l’ouvrage de Jean Dubuffet n’est tiré qu’à 50 exemplaires, mais lui vaut des ennemis. Qu’à cela ne tienne. Jean Dubuffet n’a cure de reconnaissance. Il ne vit pas de son art. Et d’ailleurs, qu’est-ce que l’art, demande-t-il : de l’art «homologué» ? Lui-même ne prétend pas en faire qui est pourtant reconnu comme un des plus grands artistes du XXe siècle. Ancien marchand de vin enrichi sous l’occupation avec le marché noir, il affirme ne pas faire partie de ces élites qu’il dénigre. Il accumule les provocations, allant jusqu’à peindre sur des bouts de journaux des oeuvres intitulées : «Dubuffet est un sale con, un foireux, un enculé»… ce qui n’est pas tout à fait faux, s’il faut en croire ses contemporains.
Insoumis ou impoli ?
Toute sa vie, il reste impoli. En témoigne une belle exposition «Jean Dubuffet, Un barbare en Europe» – montée d’abord au MUCEM et maintenant visible au Musée d’Ethnographie de Genève –, qui explore méthodiquement les fâcheuses tendances de l’artiste à «faire dissensus». Bousculer les conventions, maltraiter la langue, dessiner des cochonneries : il y met une maligne obstination, avec le désir constant de contester les valeurs établies. Le texte qu’il compose en 1950 a valeur de programme : «Afon vazi pluctira profon pluxebon». Jean Dubuffet veut donc tout casser, «à fond», et surtout cette notion de l’art qu’il nomme «l’art culturel», autrement dit l’art défendu par «des brigades d’intellectuels de carrière» qu’il compare en 1949 à des «nageurs en eau bouillie».
«Dubuffet, c’est un enfant gâté»
Son texte, rageur et jubilatoire, défend l’idée naïve qu’il y a, d’un côté, la haute culture –celle qu’on apprend assis sur les bancs d’école, en s’ennuyant– et, de l’autre, la culture de la vie, celle des ginguettes et des troquets. Sa mauvaise foi est évidente : n’est-il pas issu d’une bonne famille bourgeoise ? «Au début, Dubuffet, c’est un enfant gâté qui se conduit mal avec la culture qu’il a reçue en héritage», résume Christophe David dans un chapitre du catalogue de l’exposition malicieusement intitulé «Jusqu’à l’os» : hargneux, tenace, Jean Dubuffet rongera ainsi sa haine de la culture. «Plus tard, devenu un vieux bonze, il ne lâchera pas le morceau.» Il n’aime pas la culture qu’il assimile à un carcan. Alors, il attaque.
Jean, amoureux, fait du bal-musette
Dans les années 1930, il a pourtant volontiers fréquenté les milieux bohèmes de Montparnasse, en y croisant Fernand Léger, Joyce, Hemingway ou la célèbre Kiki qui pose pour les artistes surréalistes. C’est aussi là qu’il rencontre une autre modèle, Emilie Marlu, dont il tombe fou amoureux et qu’il épouse en 1939. Enfant, Jean Dubuffet faisait ses gammes sur le piano familial. Maintenant, il s’entraîne à l’accordéon parce qu’il veut faire danser sa Lili. Elle est drôle, elle l’encourage à toutes les folies. Aux côtés de cette «fille du peuple», Jean Dubuffet se lâche. Jusqu’ici, il peignait en amateur des tableaux relativement sages. Brusquement, il pétrit des masques en papier mâché, fait des marionnettes et se passionne pour les graffitis.
L’ethnographie du quotidien
En 1943, Jean Dubuffet s’intéresse aux usagers du métro, qu’il dépeint en tribu exotique, suivant l’exemple de son grand ami Henri Michaux, ethnographe du dérisoire. Il se met à les dessiner, en leur faisant des têtes rondes marrantes comme sur les dessins d’enfant. L’écrivain Jean Paulhan découvre ces oeuvres, devient son ami et organise la première exposition des travaux de Dubuffet, en octobre 1944 (quelques mois après la libération), qui suscite un véritable tollé. Dubuffet y expose ses petits bonhommes anonymes aux silhouettes dégingandées, avec leur zizi et leur bras comme des allumettes. Il prétend faire ainsi le portrait d’un homme nouveau qu’il nomme «L’homme du commun», soit l’exact contraire du héros de guerre, «hors du commun». Scandale.
La faillite de la civilisation occidentale
Dans l’atmosphère délétère de l’après seconde guerre mondiale, alors que des millions d’hommes sont morts, Dubuffet ne supporte plus cette fable de l’héroïsme qui légitime, ad nauseam, la prétention de l’homme occidental à être à la pointe du progrès technique et du bonheur de l’humanité. Il s’agit de faire tabula rasa. A la même époque, Dubuffet signe un pamphlet violent contre l’idée simpliste selon laquelle la planète se partage en deux : d’un côté les peuples ayant découvert le téléphone, de l’autre les peuples «demeurés arriérés», considérés comme sauvages, enfantins ou niais. Jean Dubuffet propose d’en finir avec cette conception «qui étale la puérile fatuité de l’Européen au XXe siècle» (1). Donc acte.
Eloge de l’insignifiance
Ses graffitis facétieux, son éloge de l’insignifiance, lui valent une avalanche d’insultes : on le désigne «comme un fumiste, un imposteur, un snob quand il n’est pas tout bonnement qualifié d’imbécile, de débile, voire de malade mental» (2). Ca tombe bien, Dubuffet s’intéresse précisément aux malades mentaux dont la patrie est, bien sûr, la Suisse, avec sa tradition d’asiles ou de sanatoriums. En 1945, Dubuffet part donc en Suisse, durant deux semaines au cours desquelles il rencontre entre autres le directeur du musée d’ethnographie de Genève et des psychiatres renommés en vue de collecter ce qu’il appelle de «l’art brut», sans trop savoir encore ce qu’il entend par là.
Esprit de contradiction ou l’art de se saborder
Paulhan (qui l’accompagne) fait ce portrait de lui : il «porte les cicatrices et le crâne écabossé d’un enfant. Il vit content. Ses colères sont violentes et ses haines durables, mais à tel point privées de motif qu’on perdrait son temps à tâcher de les prévenir. Il est poursuivi de l’idée d’un art immédiat et sans exercice – un art brut, dit-il – dont il pense trouver le rudiment chez les fous et les prisonniers.» Toute sa vie, il poursuivra cette quête. Belliqueux, vengeur, passionné, irascible, s’évertuant à l’irrespect jusqu’à en devenir nihiliste, il poursuit sa croisade contre une «culture» qui pourtant lui colle à la peau, puisqu’elle tient au langage. Peu à peu, il lui faut convenir qu’il ne pourra jamais s’en débarrasser. Sa quête est-elle vaine ? A 83 ans, il écrit : «Rien de ce que tu avais cru n’existe et tu n’existes pas non plus.» (Oriflammes, 1984). Il meurt l’année suivante.
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A VOIR : «Jean Dubuffet, un barbare en Europe». Du 8 septembre 2020 au 28 février 2021, MEG Musée d’ethnographie de Genève : Boulevard Carl-Vogt 65, 1205 Genève, Suisse.
Video de présentation de l’exposition (Léman bleu).
A LIRE : Jean Dubuffet, un barbare en Europe, sous la direction de Baptiste Brun et Isabelle Marquette, avec les contributions de Christophe David, Vincent Debaene, Thierry Dufrêne et Maria Stavrinaki, éditions du Mucem / Hazan, 2019.
NOTES
(1) Source : « Avant-projet d’une conférence populaire sur la peinture », de Jean Dubuffet [rédigées en décembre 1944 – janvier 1945], dans Prospectus aux amateurs de tout genre, Paris, Gallimard, coll. « Métamorphoses », 1946, repris dans Prospectus et tous écrits suivants, Paris, Gallimard, 1967, tome I, p. 44-45.
(2) Source : « Portrait de Jean Dubuffet en anthropographe », de Baptiste Brun & Isabelle Marquette, catalogue de l’exposition, Jean Dubuffet, un barbare en Europe, éditions du Mucem / Hazan, 2019, p. 9-22.
En 1950, Jean Dubuffet publie un ouvrage porno et graphique – «Labonfam abeber » (La bonne femme à Bébert). Gribouillé d’images obscènes, calligraphié en jargon phonétique sans respect ni des bonnes moeurs ni de la syntaxe : un pied de nez aux «enculturés» ?
Potache, irrévérencieux, scandaleux pour l’époque, l’ouvrage de Jean Dubuffet n’est tiré qu’à 50 exemplaires, mais lui vaut des ennemis. Qu’à cela ne tienne. Jean Dubuffet n’a cure de reconnaissance. Il ne vit pas de son art. Et d’ailleurs, qu’est-ce que l’art, demande-t-il : de l’art «homologué» ? Lui-même ne prétend pas en faire qui est pourtant reconnu comme un des plus grands artistes du XXe siècle. Ancien marchand de vin enrichi sous l’occupation avec le marché noir, il affirme ne pas faire partie de ces élites qu’il dénigre. Il accumule les provocations, allant jusqu’à peindre sur des bouts de journaux des oeuvres intitulées : «Dubuffet est un sale con, un foireux, un enculé»… ce qui n’est pas tout à fait faux, s’il faut en croire ses contemporains.
Insoumis ou impoli ?
Toute sa vie, il reste impoli. En témoigne une belle exposition «Jean Dubuffet, Un barbare en Europe» – montée d’abord au MUCEM et maintenant visible au Musée d’Ethnographie de Genève –, qui explore méthodiquement les fâcheuses tendances de l’artiste à «faire dissensus». Bousculer les conventions, maltraiter la langue, dessiner des cochonneries : il y met une maligne obstination, avec le désir constant de contester les valeurs établies. Le texte qu’il compose en 1950 a valeur de programme : «Afon vazi pluctira profon pluxebon». Jean Dubuffet veut donc tout casser, «à fond», et surtout cette notion de l’art qu’il nomme «l’art culturel», autrement dit l’art défendu par «des brigades d’intellectuels de carrière» qu’il compare en 1949 à des «nageurs en eau bouillie».
«Dubuffet, c’est un enfant gâté»
Son texte, rageur et jubilatoire, défend l’idée naïve qu’il y a, d’un côté, la haute culture –celle qu’on apprend assis sur les bancs d’école, en s’ennuyant– et, de l’autre, la culture de la vie, celle des ginguettes et des troquets. Sa mauvaise foi est évidente : n’est-il pas issu d’une bonne famille bourgeoise ? «Au début, Dubuffet, c’est un enfant gâté qui se conduit mal avec la culture qu’il a reçue en héritage», résume Christophe David dans un chapitre du catalogue de l’exposition malicieusement intitulé «Jusqu’à l’os» : hargneux, tenace, Jean Dubuffet rongera ainsi sa haine de la culture. «Plus tard, devenu un vieux bonze, il ne lâchera pas le morceau.» Il n’aime pas la culture qu’il assimile à un carcan. Alors, il attaque.
Jean, amoureux, fait du bal-musette
Dans les années 1930, il a pourtant volontiers fréquenté les milieux bohèmes de Montparnasse, en y croisant Fernand Léger, Joyce, Hemingway ou la célèbre Kiki qui pose pour les artistes surréalistes. C’est aussi là qu’il rencontre une autre modèle, Emilie Marlu, dont il tombe fou amoureux et qu’il épouse en 1939. Enfant, Jean Dubuffet faisait ses gammes sur le piano familial. Maintenant, il s’entraîne à l’accordéon parce qu’il veut faire danser sa Lili. Elle est drôle, elle l’encourage à toutes les folies. Aux côtés de cette «fille du peuple», Jean Dubuffet se lâche. Jusqu’ici, il peignait en amateur des tableaux relativement sages. Brusquement, il pétrit des masques en papier mâché, fait des marionnettes et se passionne pour les graffitis.
L’ethnographie du quotidien
En 1943, Jean Dubuffet s’intéresse aux usagers du métro, qu’il dépeint en tribu exotique, suivant l’exemple de son grand ami Henri Michaux, ethnographe du dérisoire. Il se met à les dessiner, en leur faisant des têtes rondes marrantes comme sur les dessins d’enfant. L’écrivain Jean Paulhan découvre ces oeuvres, devient son ami et organise la première exposition des travaux de Dubuffet, en octobre 1944 (quelques mois après la libération), qui suscite un véritable tollé. Dubuffet y expose ses petits bonhommes anonymes aux silhouettes dégingandées, avec leur zizi et leur bras comme des allumettes. Il prétend faire ainsi le portrait d’un homme nouveau qu’il nomme «L’homme du commun», soit l’exact contraire du héros de guerre, «hors du commun». Scandale.
La faillite de la civilisation occidentale
Dans l’atmosphère délétère de l’après seconde guerre mondiale, alors que des millions d’hommes sont morts, Dubuffet ne supporte plus cette fable de l’héroïsme qui légitime, ad nauseam, la prétention de l’homme occidental à être à la pointe du progrès technique et du bonheur de l’humanité. Il s’agit de faire tabula rasa. A la même époque, Dubuffet signe un pamphlet violent contre l’idée simpliste selon laquelle la planète se partage en deux : d’un côté les peuples ayant découvert le téléphone, de l’autre les peuples «demeurés arriérés», considérés comme sauvages, enfantins ou niais. Jean Dubuffet propose d’en finir avec cette conception «qui étale la puérile fatuité de l’Européen au XXe siècle» (1). Donc acte.
Eloge de l’insignifiance
Ses graffitis facétieux, son éloge de l’insignifiance, lui valent une avalanche d’insultes : on le désigne «comme un fumiste, un imposteur, un snob quand il n’est pas tout bonnement qualifié d’imbécile, de débile, voire de malade mental» (2). Ca tombe bien, Dubuffet s’intéresse précisément aux malades mentaux dont la patrie est, bien sûr, la Suisse, avec sa tradition d’asiles ou de sanatoriums. En 1945, Dubuffet part donc en Suisse, durant deux semaines au cours desquelles il rencontre entre autres le directeur du musée d’ethnographie de Genève et des psychiatres renommés en vue de collecter ce qu’il appelle de «l’art brut», sans trop savoir encore ce qu’il entend par là.
Esprit de contradiction ou l’art de se saborder
Paulhan (qui l’accompagne) fait ce portrait de lui : il «porte les cicatrices et le crâne écabossé d’un enfant. Il vit content. Ses colères sont violentes et ses haines durables, mais à tel point privées de motif qu’on perdrait son temps à tâcher de les prévenir. Il est poursuivi de l’idée d’un art immédiat et sans exercice – un art brut, dit-il – dont il pense trouver le rudiment chez les fous et les prisonniers.» Toute sa vie, il poursuivra cette quête. Belliqueux, vengeur, passionné, irascible, s’évertuant à l’irrespect jusqu’à en devenir nihiliste, il poursuit sa croisade contre une «culture» qui pourtant lui colle à la peau, puisqu’elle tient au langage. Peu à peu, il lui faut convenir qu’il ne pourra jamais s’en débarrasser. Sa quête est-elle vaine ? A 83 ans, il écrit : «Rien de ce que tu avais cru n’existe et tu n’existes pas non plus.» (Oriflammes, 1984). Il meurt l’année suivante.
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A VOIR : «Jean Dubuffet, un barbare en Europe». Du 8 septembre 2020 au 28 février 2021, MEG Musée d’ethnographie de Genève : Boulevard Carl-Vogt 65, 1205 Genève, Suisse.
Video de présentation de l’exposition (Léman bleu).
A LIRE : Jean Dubuffet, un barbare en Europe, sous la direction de Baptiste Brun et Isabelle Marquette, avec les contributions de Christophe David, Vincent Debaene, Thierry Dufrêne et Maria Stavrinaki, éditions du Mucem / Hazan, 2019.
NOTES
(1) Source : « Avant-projet d’une conférence populaire sur la peinture », de Jean Dubuffet [rédigées en décembre 1944 – janvier 1945], dans Prospectus aux amateurs de tout genre, Paris, Gallimard, coll. « Métamorphoses », 1946, repris dans Prospectus et tous écrits suivants, Paris, Gallimard, 1967, tome I, p. 44-45.
(2) Source : « Portrait de Jean Dubuffet en anthropographe », de Baptiste Brun & Isabelle Marquette, catalogue de l’exposition, Jean Dubuffet, un barbare en Europe, éditions du Mucem / Hazan, 2019, p. 9-22.
Avez-vous déjà entendu parler de Rob Kenney, qui vit à Seattle, aux États-Unis ? Sans doute pas, et il est pourtant devenu une star de YouTube, sans vraiment chercher le succès.
Au départ, Rob voulait lancer une chaîne de tutos pratiques du quotidien, des questions de la vie d’adulte. Des problèmes sur lesquels Rob n’a jamais pu avoir d’aide de son propre père, qui s’est barré quand il avait 12 ans.
Rob s’est donc décidé à se lancer après que sa fille ainée, 27 ans, qui vit loin de lui, l’a appelé avec des tas de questions de “la vie d’adulte”.
Quand je parle de tutos pratiques, c’est vraiment très pratique, en allant de “comment se raser ?” à “comment réparer une chasse d’eau” en passant par “comment repasser une chemise ?”
Du contenu a priori basique, et qui a pourtant rencontré en l’espace de quelques semaines un succès foudroyant sur Internet. Il a suffi d’une semaine pour que Rob se retrouve avec 2 millions d’abonnés, sans même qu’il se rende compte de ce qui lui était arrivé.
Dans ses vidéos, Rob est tout ce qu’on pourrait attendre d’un père : simple, bienveillant, aidant, aimant et accessible. Son succès fulgurant prouve deux choses :
Pour conclure, oui, on peut se réjouir que tout ça va dans le bon sens : le congé paternité allongé est un premier pas qui mérite d’être encore étendu, les figures paternelles changent à toute vitesse, avec de plus en plus d’exemples sur les réseaux de pères au foyer, et j’espère qu’à son niveau, ce podcast fait aussi sa petite part du travail, mais oui, clairement, les darons sont trop facilement des papas géniaux, je crois qu’on gagnerait tous à éliminer cette différence de considération entre les pères et les mères.
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