Il était sur ma liste de lecture depuis un moment. J’ai fini par l’ouvrir et je dois dire que je n’ai pas été déçu. J’ai dévoré ce roman avec un grand plaisir. Nous sommes loin des navets commerciaux comme 50 nuances de Grey et tous ceux qui ont suivi. Ici, nous parlons de BDSM, le vrai et plus particulièrement de D/s. En tant que Maître je dois reconnaître que je suis encore loin du héros mais c’est justement ce qui m’a fait rêver. Ce qui m’a plu avant tout dans cette histoire, c’est son réalisme. Elle est à la portée de toute personne qui veut vivre sous la lumière du BDSM. Toute femme rêvant de soumission peut s’y projeter et cela vaut aussi pour les Maîtres. Certes, on se doute bien qu’une telle vie nécessite un niveau de revenus conséquent mais pas si inaccessible que ça. L’idéal est vraiment à porter de main. Et même si l’on ne peut pas fréquenter les lieux sélects du héros, il est facile de transposer l’histoire à sa propre vie. Qui que l’on soit, on se dit que si on le veut c’est possible.
L’héroïne nous fait découvrir le vrai visage du statut d’esclave selon moi, le niveau ultime du don de soi. Maître Argan quant à lui est l’image idéalisée que je fais du Maître dans toute sa rigueur et son charisme.
Le livre se déroule sous le regard de l’esclave. Ses émotions, ses joies, ses doutes sont parfaitement restitués. C’est ce qui fait la grande force de ce livre. Le Maître, lui, reste dans la pénombre, on le devine, mais il reste mystérieux, comme tout Maître qui se respecte.
Tous les ingrédients étaient donc là pour que je passe un remarquable moment. Je ne peux donc que fortement recommander ce roman, une histoire magnifique.