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En discutant avec mon ami Mika, j’apprends qu’il a été acteur porno gay par le passé. Intriguée, je lui demande de m’en dire plus et c’est ainsi que nous nous sommes finalement retrouvés à faire cette interview, qui aura été ponctuée de beaucoup de rires comme vous pourrez le constater.
Comment tu t’es lancé dans le métier d’acteur porno gay ?Faire du porno me traversait l’esprit depuis longtemps, mais je le voyais plutôt comme un fantasme. J’avais rempli plusieurs fois des formulaires d’inscription sur des sites de production sur Internet, sans jamais oser envoyer le dossier.… Lire la suite
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Je regarde le granit glacé dans mon verre. Une bonne idée, ce glaçon qui ne fond pas. Il ne va pas ruiner le goût du rhum. Ni sa couleur, un or liquide qui semble se caraméliser sous mes yeux. Je ferme les yeux pour la première gorgée. C’est toujours la meilleure. Je la savoure un … Read More →
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Vu sur The Kiss Club : Lily, série érotique, épisode 8
La série Lily touche à sa fin. Le huitième épisode, The Kiss Club, est l’avant-dernier.…
Cet article provient de Littérature érotique
Le 7 mai, nous ne laisserons pas le Front National accéder au pouvoir, instaurer des politiques inégalitaires, sexistes, homophobes, racistes, et bafouer les valeurs que nous défendons : féminisme, égalité, démocratie, liberté d’expression, droit de choisir et de disposer de son corps.
Mais à travers notre vote nous ne donnerons pas un blanc-seing à Emmanuel Macron car le projet de société ultralibéral qu'il propose aujourd'hui n’est pas une réponse à la réduction des inégalités.
Mercredi 26 Avril 2017 CP :Le 7 mai, nous ne laisserons pas le Front National accéder au pouvoir !Renforcer nos pratiques d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle - Repérer, prévenir, accompagner, ce sera le thème de la journée de formation que la délégation des Hauts-de-Seine organise, comme chaque année, à destination des professionnel.le.s du travail socio-éducatif. La journée se déroulera à la maison de la vie associative - 26 rue Victor Hugo à Malakoff
La délégation des Hauts-de-Seine du Mouvement du Nid souhaite, par cette journée de formation ouverte à tous les acteurs socio-éducatifs du département, accroître la compréhension des situations, nouvelles ou non, qui font s'interroger les jeunes dans leur vie affective et sexuelle, et travailler à la manière d'y répondre par des actions éducatives innovantes.
Un premier temps aura pour objectif de s'intéresser aux phénomènes, à la fois sociologiques et psychologiques, nécessaires à prendre en compte pour une approche pédagogique en éducation à la sexualité qui corresponde aux besoins et attentes des adolescents. Il s'agira aussi de mener un rapide état des lieux de l'éducation à la sexualité en France.
Les intervenant-e-s présenteront des méthodes d'intervention positives, basées sur la confiance entre jeunes et adultes, qui puissent rendre les adolescent-e-s autonomes. L'objectif sera aussi de mieux savoir aborder le poids des injonctions sexistes et homophobes, de l'hyper-sexualisation, et de la banalisation des violences sexuelles, notamment à l'ère du numérique.
Un second temps sera consacré à un atelier au choix, afin d'approfondir un thème en particulier : le repérage et l'accompagnement des jeunes en situation de prostitution ; les stratégies socio-éducatives non sexistes en éducation à la sexualité, et l'éducation à la vie affective et sexuelle en contexte interculturel. Ces ateliers viseront, par une contextualisation et un échange sur les questions posées par les pratiques professionnelles, à enrichir la capacité de chacun à intervenir auprès des jeunes.
Télécharger le programme détaillé des ateliers ici
Participation gratuite - Inscription obligatoire par mail (places limitées) :
iledefrance-92@mouvementdunid.org
Merci d'indiquer votre souhait pour l'atelier au choix.
Un email de confirmation vous sera envoyé.
Attestation de formation remise sur place.
Tél : 01 43 66 54 76
Pour se rendre à la Maison de la Vie associative -Salle polyvalente :
26, rue Victor Hugo - 92240 Malakoff - 01 55 38 06 30
Métro : ligne 13, arrêt Malakoff-Plateau de Vanves
Bus : lignes 191 (arrêt Victor Hugo), ou 126 (arrêt Pierre Larousse)
Tram : Ligne T3a, arrêt Didot
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Quand les super héroïnes prennent la pose sur les couvertures de comics, elles se tordent pour montrer leurs deux paires. Ces postures corporelles sont considérées comme les plus sexy, puisqu'on peut voir à la fois le côté pile et face de leur anatomie. Les super héros, eux, comment posent-ils ?
Le 2 décembre 2012, une fan de comics vivant au Texas, Cait Crutchfield, 29 ans, lance The Hawkeye Initiative, (THI), un Tumblr destiné à montrer à quel point certaines super-héroïnes de comics ou de jeux vidéo ont l’air grotesque lorsque, prenant ce qu’on appelle une «posture de femme forte» (strong female pose), elles se contorsionnent pour qu’on voit à la fois leurs seins et leurs fesses. Les postures de séduction de ces pseudo-guerrières «frisent parfois l’impossible», précise Cait qui voit là l’effet néfaste d’une forme de sexisme rampant : «J’aimerais que les dessinateurs représentent les femmes de façon plus égalitaire», dit-elle. Autrement dit : comme des combattantes crédibles.
Auriez-vous l’idée d’affronter des ennemis en leur montrant vos fesses ?
Pour mettre en lumière l’aspect incongru des postures adoptées par les héroïnes, Cait a une idée : pourquoi ne pas calquer, dans la même posture, un super-héros masculin ? Elle choisit un personnage relativement peu connu, Oeil de faucon (Hawkeye), créé par le scénariste Stan Lee et de le dessinateur Hon Heck en 1964. Hawkeye appartient à Marvel. Il figure dans les comics qui racontent les aventures des Avengers et du Shield. Au cinéma, une de ses dernières apparitions remonte à 2016 dans Captain America : Civil War (d’Anthony et Joe Russo), il est incarné par Jeremy Renner qui lui prête avantageusement sa silhouette. En 2015, sur certaines affiches du film Avengers Age of Ultron, on peut d’ailleurs voir Hawkeye, seul parmi tous les personnages masculins, tendant ses fesses vers le spectateur (en bas, à droite)…
Cait n’aurait pas pu mieux choisir : Oeil de faucon sert parfaitement son propos. Le site –The Hawkeye Initiative– propose aux visiteurs le petit jeu suivant : prenez une couverture de comics qui met en scène une super-héroïne. Mettez Oeil de faucon à la place. «Si le personnage féminin peut être remplacé par Hawkeye dans la même pose sans avoir l’air stupide ou ridicule, alors c’est OK et probablement non-sexiste. Dans le cas contraire, laissez tomber».
Le résultat est souvent hilarant. Cait dit s’être inspirée, pour mettre au point sa formule, d’une question ainsi tournée : «Et si les personnages masculins posaient comme les personnages féminins ?».
S’ils posaient comme des femmes, cambrant les reins, bombant le torse, les super-héros tourneraient vers le public un postérieur bien fendu, la raie en évidence, les cuisses écartées, la poitrine dressée vers le ciel. Car c’est ainsi que les femmes font la parade en Occident : en accentuant les courbes de leur corps, afin de faire «ressortir» leurs atouts. Pour souligner l’effet caricatural de la pose, les contributeurs du site Hawkeye ajoutent d’ailleurs volontiers des étoiles autour des fesses du personnage : c’est l’effet dit Butt Sparkle («éclat de cul»).
La différence (posturale) homme-femme : un jeu de rôle
L’Initiative est salutaire. Grâce à Cait, maintenant, plus aucun amateur ne peut lire un comic sans discerner la part qu’y prend les rôles de genre. Les rôles de genre sont les attitudes (souvent vues comme séduisantes) qu’un groupe humain estampille «féminines» ou «masculines». Dans la plupart des sociétés, les activités de la femme sont liées à la reproduction alors que celles de l’homme sont liées à l’exercice du pouvoir. Les postures de séduction adoptées par les femmes correspondent donc à ce qui est socialement attendu d’elles : devenir des génitrices. Des hommes, on attend qu’ils soient des protecteurs et des envahisseurs. Sous couvert de fiction, les comics ne mettent jamais en scène que des interactions sentimentales hétérosexuelles marquées par les stéréotypes sociaux dominants. Merci à l’initiative Hawkeye de débusquer ces attitudes conventionnelles !
Les postures de séduction sont artificielles… chez les mâles aussi
Le problème (il y a toujours un problème), c’est que l’Initiative incite certaines personnes à coller sur ces images parodiques un discours idéologique qui en dénature la portée. Cait se contentait de dénoncer l’aspect cliché des postures féminines. Mais ses fans vont plus loin. Pour eux, l’Initiative Hawkeye (THI) illustre la théorie du male gaze (dont j’ai parlé dans le post précédent) : «Regardez comment les dessinateurs de comics objectifient la femme», disent-ils, négligeant le fait que les super-héros sont tout aussi ridicules lorsqu’ils adoptent les attitudes outrancièrement viriles qui servent de standards en Occident. A trop vouloir plaindre les femmes, on oublie un peu vite que les hommes sont eux aussi soumis aux normes culturelles qui régissent les comportements des individus. Nul n’échappe au conditionnement, surtout celui qui touche au genre, particulièrement rigide chez les euro-américains, ainsi qu’en témoignent les attitudes hyper-codifiées qui permettent d’avoir l’air «mâle» (sexy)… Gonfler les pectoraux, rugir, déployer la cage thoracique, exhiber les poils… Les hommes-objets sont légions dans la bande dessinée US (2). Mais, bizarrement, les militant(e)s font comme si seule la cause des femmes méritait d’être défendue, excluant l’autre sexe d’un combat qui pourtant concerne tout le monde. Cet esprit de chapelle porte préjudice aux féministes, assimilées à des mégères vindicatives, championnes de la guerre des sexes.
Etre un mâle, vous savez, c’est pas si facile
Comment obtenir l’égalité, si on omet d’inclure les hommes dans une cause commune ? Un exemple. Pour la blogueuse féministe Reel Girl, qui milite pour «plus d’égalité dans le monde imaginaire», il y a un vrai problème avec le fait d’exagérer le volume mammaire et le volume fessier des super-héroïnes : «Ce n’est pas la même chose qu’augmenter le volume musculaire des super-héros», affirme-t-elle, sans justification. Son assertion est discutable. Le muscle saillant est l’équivalent d’une offrande érotique. Si, pour être «sexy», la femme doit onduler du croupion, l’homme, lui, doit se faire un corps de Musclor, parler rauque et occuper deux sièges quand il s’assoit dans le métro, ce qui ne demande pas moins de sacrifices en matière de dignité. Pourquoi prétendre que la femme est la seule «victime» des normes ? C’est ici, probablement, qu’on touche aux limites de l’Initiative Hawkeye : il aurait fallu qu’elle propose l’exercice inverse afin de mettre au jour l’aspect tout aussi arbitraire, convenu et guindé des postures viriles…
Victimisation systématique des femmes
Le principal défaut de la théorie du male gaze se trouve là, précisément : dans cette volonté farouche de dénoncer les stéréotypes de genre UNIQUEMENT LORSQU’IL S’AGIT DES FEMMES. Comme si les femmes étaient forcément perdantes au petit jeu de la parade amoureuse. Il ne me semble pourtant pas que les modèles de virilité, strictement limités au physique, soient tellement plus valorisants que les modèles de féminité. Pour séduire, la femme doit avoir des gros seins et l’homme de gros biceps. Tout comme la femme, l’homme doit afficher les signes de sa disponibilité sexuelle : il doit être jeune, beau et prêt à consommer. On attend avec impatience le jour où, pour séduire, il faudra un gros quotient intellectuel. Hélas, les Occidentaux vivent dans un monde sans ambitions qui réduit hommes et femmes à performer leur genre de la façon la plus limitée et –n’en déplaise aux tenants du discours victimaire– la plus équitablement grossière qui soit. On ne fait, dans ce manège-là, que singer qui les poules, qui les babouins. Pourquoi crier à l’inégalité ? Vous trouvez que babouin est tellement plus valorisant ?
Question : ci-dessous, trouvez-vous Superman moins ridicule que Wonder woman ?
Gare au dogmes simplistes et aux jugements moraux
Il existe, pour finir, une dernière raison de se méfier de la théorie du male gaze et dont les contributions à THI rendent bien compte : dans leur désir de stigmatiser les postures de séduction féminines, qu’ils assimilent à du sexisme ou à de l'«objectification», les auteurs des images mettent en scène bien malgré eux quelque chose qui évoque fortement l’imaginaire érotique gay. Pour le dire plus clairement : loin de paraître ridicule, Hawkeye –lorsqu’il imite les attitudes féminines– devient parfois troublant, ambigu, attirant… Certaines images sont si suggestives que le discours plaqué sur elles sonne faux. En quoi une image érotique –plus particulièrement homoérotique–serait-elle sexiste ?
Comble de la séduction : un homme en talons aiguilles
L’image ci-dessous, par exemple, tente de dénoncer le fétichisme du corps de la femme qui porte des talons aiguilles et un collant avec «effet string». Sous-entendu : cette mise en scène vise uniquement à faire de la femme une potiche. L’image de droite, cependant, n’a pas l’effet escompté. Elle souligne et renforce l’érotisme de l’image de gauche, dont elle fournit la version androgyne, démystifiant le discours culpabilisateur qui associe érotisme et sexisme.
Les postures sont conventionnelles, c’est un fait entendu (et c’est une bonne chose d’en dévoiler les artifices). Reste à savoir pourquoi certaines femmes s’estiment gravement insultées quand elles voient des couvertures de comics, des publicités ou des jeux vidéos qui mettent en scène de telles postures. Curieusement, lorsque ce sont des hommes qui adoptent les mêmes postures, personne ne crie au sexisme. Prenez le groupe The Cramps (les menstrues) et son chanteur en talons hauts et vinyle. Sexiste ? Et Mapplethorpe (1), qui photographie des hommes de dos, avec un gros plan sur leurs fesses. Sexiste… ou sexy ? Pourquoi dit-on que c’est sexiste uniquement lorsqu’il s’agit de femmes (hétéros), sans jamais s’en prendre aux gays qui, parfois, usent des mêmes codes de séduction ?
Un corps attirant est-il forcément celui d’un esclave du patriarcat ?
Dans son incapacité à «penser» l’ambivalence des rôles de genre et le détournement possible des stéréotypes, la théorie du male gaze révèle ses insuffisances. Pire encore, elle trahit sa vraie nature : il ne s’agit au fond que d’une forme dévoyée de puritanisme. Dire qu’une femme en talons aiguilles est un objet de désir au service de l’ordre mâle, c’est oublier un peu vite que la femme est tout aussi capable qu’un homme de porter des talons ET d’être intelligente, puissante et indépendante. Pourquoi culpabiliser les femmes éternellement coupables d’être trop sexy ? Ce discours finalement rejoint celui des machistes qui traitent les femmes attirantes de «salopes». Il serait temps d’en finir avec le féminisme à double vitesse, qui s’offusque de toutes les images érotisées de la femme, sous prétexte que le corps de la femme est le seul qui puisse être souillé, avili ou dégradé par l’érotisme.
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NOTES
(1) Qui oserait critiquer les plans-culs serrés du photographe Mapplethorpe ? Dans Cultures pornographiques, (dirigé par Florian Vörös, aux éditions Amsterdam, 2015), une chercheuse –Kobena Mercer– souligne l’incohérence de la théorie du male gaze qui n’analyse pas les mises en scène du corps masculins suivant les mêmes critères que ceux appliqués au corps féminin. Elle donne un exemple précis : lorsqu’il cadre sur le fessier de son modèle Robert, à qui il demande se croiser les cuisses afin que ses hanches s’arrondissent érotiquement, Mapplethorpe commet ce crime que l’on appelle un «butt shot» dans le milieu des féministes anglo-saxonnes. Le butt shot, c’est le gros plan sur les fesses d’une femme qui passe pour le comble du sexisme… tant qu’il s’agit d’une femme. Un butt shot sur les fesses d’un homme, est-ce tellement plus acceptable au regard des fans du male gaze ?
(2) Jusque récemment, les comics ne mettaient en scène que des hommes (objectifiés) pour un public principalement masculin… jusqu’à ce que les éditeurs prennent en compte le public féminin et lui offrent des super-héroïnes. Prétendre que les comics ne s’adressent qu’aux seuls hommes, c’est méconnaître le genre. Par ailleurs, affirmer que notre paysage visuel est envahi par des femmes-objets mériterait une vérification. Prenons les affiches de cinéma ou de jeux vidéo : les hommes-objets y sont probablement plus nombreux (parce que les héros, notamment des films ou jeux d’action, sont surtout des hommes). Quid des couvertures de magazine ou des affiches publicitaires ? Les revues de mode pour homme mettent en scène des hommes-objets, de même que les publicités qui s’adressent à une cible masculine (voitures, alcool, parfums ou mode homme). Les revues de mode pour femmes, de même que les publicités pour lingerie ou cosmétique mettent en scène leur public-cible… Je ne nie pas la présence pafois incongrue de pin-ups en bikini sur des pubs pour boissons pétillantes, mais il faudrait tout de même ouvrir les yeux sur la présence largement banalisée de mâles semi-dénudés dans notre environnement graphique : les stéréotypes de genre sont la chose du monde la mieux partagée. Pour dénoncer ces stéréotypes, il me semble intéressant de tous les inclure dans la reflexion. C’est sur ce point que mon article porte, de façon peut-être maladroite sans doute.
A LIRE : «L’érotisme, c’est du sexisme ?»
«L’érotisme c’est du sexisme (2) ?»
«L’érotisme, c’est du sexisme (3) ?»
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«Pourquoi les femmes aiment-elles la galanterie ?»
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— Mike Stabile (@mikestabile) April 25, 2017
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