Fugace, érotique,
la trace de votre pas sur le ponton disparait,
instant fugitif qui vous menait à moi.
Nos langues se sont mêlées,
nos corps se sont enlacés,
nos sexes se sont complétés.
Nos appétences se sont associées,
nos orgasmes se sont écriés.
Le soleil, le vent, le temps qui court ont fait disparaitre votre trace.
Le lit défait et les draps froissés sont l'empreinte de notre pied.
Demain le lit sera refait,
tout aura disparu,
comme sur le ponton il ne restera rien de vous, de nous.
Seuls ces mots pour trace de notre trop bref étourdissement.
Dans l’éphémère du visible la permanence des invisibles souvenirs.