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On se prend à rêver
que toutes les femmes du monde
brisent le silence prennent la parole
nomment leurs agresseurs
en finissent avec la peur
réinventent la vie
Dieu parmi les dieux du porno, Rocco se met à nu dans le dernier documentaire signé Thierry Demaizière et Alban Teurlai. Véritable plongé dans l’univers de la pornographie et du quotidien de la star, Rocco se redessine et se réinvente. Nous l’avons nous même rencontré lors de sa tournée de promotion en France.
© Emmanuel Guionet
Prédestiné aux voix de la religion, il se convertit rapidement dans ce qui est aujourd’hui sa marque de fabrique. En trente ans de métier, Rocco Siffredi nous en a fait voir de toutes les couleurs. Hardeur excessif et souvent mal compris, le documentaire le montre sous un jour nouveau. Entre nostalgie et rétrospective, il renaît sous nos yeux.
Le Tag Parfait et Mars Distribution sont donc heureux de vous offrir 10 entrées pour deux personnes. Il suffit simplement de nous écrire sur concours@letagparfait.com. Un tirage au sort sera effectué et les gagnants seront contactés le lundi 28 novembre. En attendant, vous pouvez toujours jeter un coup d’oeil sur la bande annonce. On vous attend nombreux !
Photo en une par © Emmanuel Guionet
Pour l'édition 2016 de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Toulouse invite le public à une série d'événements, parmi lesquels une journée pour s'informer et échanger avec les associations sur les dispositifs et les pratiques en faveur des victimes.
Infos pratiquesVendredi 25 novembre 2016 à Toulouse
de 10h00 à 18h00
Square Charles de Gaulle - Métro Capitole
Ce "Carrefour" organisé dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes se veut le point de rencontre entre les Toulousaines et les Toulousains et les acteurs de la lutte contre les violences faites aux femmes. Les associations et les institutions engagées dans l'élimination des violences à l'égard des femmes, et parmi elles, la délégation du Mouvement du Nid de Haute-Garonne, accueillent le public et présentent leur action d'accueil, d'accompagnement, d'hébergement, de protection, dans les domaines de la sécurité, la santé, la prévention, la justice et l'accès aux droits pour les femmes victimes.
Nous vous attendons sur notre stand !
Pour connaître l'ensemble des actions organisées du 14 novembre 2016 au 09 janvier 2017, rendez-vous sur le site de la Mairie de Toulouse.
Projection suivie d'un débat
vendredi 25 novembre 2016 à 20h
Au cinéma les Carmes à Orléans (7 rue des Carmes)
Associations organisatrices : Aidaphi, CIDFF 45, LAé, Mouvement du Nid délégation du Loiret et le groupe Zéromacho 45
Pour toute information, contactez la délégation du Loiret au 06 07 09 42 67
ou en utilisant le formulaire de contact sur leur page.
Patric Jean (réalisateur de La Domination masculine) revient ici avec Une affaire privée.
Nous suivons le parcours d'une femme victime de violence conjugale, du moment où elle est frappée jusqu'à la condamnation du mari violent par un tribunal correctionnel. Ses premières démarches auprès d'une association, sa plainte au commissariat, son témoignage au tribunal ..., chaque étape est finement commentée par des spécialistes des violences conjugales analysant les violences sur le plan physique, psychologique, statistique, sexuel, social, judiciaire. Des magistratEs et avocatEs y jouent leur propre rôle.
Avec Blanche Van Hyfte (la victime) et Fabien-Aïssa Busetta (le mari violent) ainsi que les expertEs : Françoise Brié (FNSF), Christelle Hamel (INED), Natacha Henry (journaliste), Elisabeth Brown (Panthéon Sorbonne), Françoise Guyot (Magistrate), Marie Cervetti (FIT une femme un toit) et Eric Florentino (SOS Femmes Marseille).
580 000. C'est le nombre de femmes, entre 20 et 69 ans, victimes de violences sexuelles (hors harcèlement et exhibitionnisme) en France métropolitaine par an révélé par l'enquête Virage sortie hier. Le chiffre est déjà effroyable ; que serait-il si on rajoute les femmes de moins de 20 ans, les femmes ne vivant pas en métropole et les femmes de plus de 69 ans. Que serait-il si on rajoutait l'ensemble de femmes victimes de harcèlement (dans l'espace public ou au travail par exemple) et les femmes victimes d'exhibitionnisme.
Ce chiffre vient conforter ceux des deux enquêtes précédentes (ENVEFF 2000 et CSF 2007). Le féminisme est souvent considéré comme relançant une guerre entre les sexes alors que ce sont les seules violences sexuelles qui constituent une véritable guerre ouverte contre les femmes. Une guerre, qui ne dit pas son nom, qui n'a pas de début ni de fin, qui est niée et minimisée dont les victimes sont coupables et les coupables, tout juste coupables de "trop aimer le beau sexe". Mais comment appeler autrement que "guerre" ce qui constitue la totale négation du consentement de l'autre et donc de son humanité ?
Comment peut-on vivre, normalement, sans haine, colère ou violence dans un pays où une femme est violée toutes les six minutes sinon à avoir toutes et tous intériorisé que cela n'a pas vocation à s'arrêter, que cela n'est au fond pas si anormal et qu'on peut quand même bien faire avec ?
Au fur et à mesure des années, la parole des femmes s'est libérée. On est désormais loin de cette phrase d'une femme qui m'avait un jour dit "elle n'a pas pu être violée, quand on est violée, on n'en parle pas" . Les femmes arrivent enfin à parler de ce qu'elles subissent même si, pour cela, elles paient encore le prix fort ; l'accusation de mensonge, qui constitue une énième et très douloureuse violence. Blogs, forums, réseaux sociaux ont beaucoup aidé à cette prise de parole. Je me souviens de la toute première fois où a été ouvert sur le forum des chiennes de garde le fil "Banalité des violences physiques et sexuelles" et qui constitue à ma connaissance, la première fois où en France, sur Internet, des femmes ont ensemble et massivement témoigné de ce qu'elles avaient subi. Au fur et à mesure des années, les tentatives pour témoigner se multiplient.
Andrea Dworkin écrivait en 1983 : "Nous utilisons les statistiques non pour essayer de quantifier les blessures, mais pour simplement convaincre le monde qu’elles existent bel et bien. Ces statistiques ne sont pas des abstractions. C’est facile de dire « Ah, les statistiques, quelqu’un les tourne d’une façon et quelqu’un d’autre les tourne d’une autre façon." Les choses ne changent pas et, en 2016, nous passons encore un temps infini, à tenter de convaincre que les violences sexuelles existent. Les statistiques ne suffisent pas, les témoignages ne suffisent pas, les analyses ne suffisent pas ; j'en viens à penser que seule la parole des violeurs pourrait convaincre que nous ne mentons pas, nous n'exagérons pas, nous n'en rajoutons pas. Je cherche encore, au vu de ce qui attend les femmes qui parlent des violences de genre qu'elles peuvent subir, quel intérêt nous aurions à le faire.
Nous passons un temps considérable - c'est du moins mon cas - à chercher le mot, l'expression, la statistique, le bon moment, le bon format pour parler aux hommes de ce que nous vivons et qu'ils nous écoutent ; mais il semble que ce que nous vivons soit trop dur pour eux à entendre, les blesse et leur fasse du mal. Peu importe que nombre de femmes aient des conséquences physiques et psychologiques réelles suite aux violences sexuelles, il semble que leur simple évocation blesse encore plus durablement les hommes.
J'aurais aimé dans cette guerre-là me passer des hommes. J'aimerais qu'il suffise de donner aux femmes de la confiance en elles, de l'empowerment, de la colère pour que les violences sexuelles s'arrêtent. Mais il y aura toujours un moment où une femme sera seule avec un homme. Et il y a aura alors 580 000 femmes victimes de violences sexuelles en France.
Alors nous sommes bien obligées de supplier les hommes de nous écouter, de croire en nos chiffre et en notre parole. Nous sommes bien obligées d'écouter leur infinie souffrance à nous entendre, leur culpabilité permanente qui les pousse à s'asseoir et à attendre qu'on se taise enfin. J'aimerais avoir une boule de cristal pour ne m'adresser qu'aux hommes qui ont violé ou vont violer, afin de ne surtout pas vexer et culpabiliser les pauvres hommes qui ne demandent rien et qu'on stigmatise méchamment.
Dworkin rajoutait "C’est une chose extraordinaire que d’essayer de comprendre et de confronter pourquoi les hommes croient – et les hommes le croient – qu’ils ont le droit de violer. Les hommes peuvent ne pas le croire quand on le leur demande. Que tous ceux qui croient que vous avez le droit de violer lèvent la main. Peu de mains vont se lever. C’est dans le quotidien que les hommes croient qu’ils ont le droit à la contrainte sexuelle, qu’ils n’appellent pas viol. Et c’est une chose extraordinaire d’essayer de comprendre que les hommes croient réellement qu’ils ont le droit de frapper et de blesser."
Alors non vous ne pensez pas sincèrement que vous avez le droit de vous comporter comme Emile Louis. En revanche, vous excusez les baisers volés, et les dragueurs lourds, les hommes qui aiment un peu trop le sexe et les chroniqueurs rigolos qui ont un problème avec les femmes, les cinéastes talentueux et les potes insistants mais pas méchants au fond. Vous avez des besoins, des envies, des hormones, des érections, vous pensez avec votre queue faut vous excuser et puis vous nous aimez tellement nous les femmes comment pourrait-on nous résister.
580 000 femmes.
J'ai parfois l'impression d'un combat perdu d'avance car la remise en question ne pourra revenir que des hommes. Qui doit arrêter de violer ? Qui doit interroger ses pratiques sexuelles, sa relation à ce que la partenaire accepte ou refuse ? Qui doit cesser de soutenir les amis, collègues, potes, connaissances ? Qui doit cesser de s'interroger sur ce que les récits de viol lui provoquent (de la culpabilité, on a compris) pour s'interroger sur ce qu'il peut faire pour changer. Comme le dit (encore) Andrea Dworkin "Ensuite il y a le monde privé de la misogynie : ce que vous savez les uns des autres ; ce que vous dites dans la vie privée ; l’exploitation que vous voyez dans la sphère privée ; les relations appelées amour, basées sur l’exploitation. Il ne suffit pas d’aller à la rencontre de la féministe de passage et de lui dire : "Bah, je déteste ça."
J'ai parfois l'impression qu'il suffirait de pas grand chose pour que diminuent drastiquement les violences sexuelles ; que les hommes cessent de s’apitoyer sur ce que provoquent en eux le récit de NOS souffrances pour réfléchir à comment ils peuvent arrêter de les causer. C'est un pas qui me semble minime mais qui semble, tout au moins pour l'instant, un fossé infranchissable.
Dworkin rêvait d'une trêve de 24 heures sans viol , je me dis qu'on n'en est pas même là et qu'elle avait été trop optimiste (et dire cela de Dworkin est assez culotté). Je rêve d'une trêve de 24 heures où les hommes liraient sincèrement les statistiques sur le viol, sans instrumentaliser les victimes masculine dont pour l’instant seules les féministes se sont préoccupées ; sans le remettre en cause, sans nous expliquer qu'ils souffrent. Je rêve d'une trêve de 24 heures où une femme puisse parler des violences sexuelles qu'elle a subies et où le seul discours qu'elle entende soit "je t’entends, je te crois, je t'écoute, que puis je faire pour toi".
Mais il semble que le simple fait de demander à écouter et être crue est déjà trop.
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En cette journée de lutte contre les violences faites aux femmes, voici 2 spots chocs, et 2 numéros très importants, à partager sans modération chaque jour de l’année ! Parce que parfois les images valent mieux que de longs discours… « Au moindre doute », la nouvelle campagne du collectif féministe contre le viol Une jeune...
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En cette journée de lutte contre les violences faites aux femmes, voici 2 spots chocs, et 2 numéros très importants, à partager sans modération chaque jour de l’année ! Parce que parfois les images valent mieux que de longs discours… « Au moindre doute », la nouvelle campagne du collectif féministe contre le viol Une jeune...
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A l'occasion de la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, la Direction régionale aux droits des femmes et à l'égalité – Alsace Champagne-Ardenne Lorraine et la Direction régionale de santé - Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, en partenariat avec le Centre d'Information des Droits et des Femmes et des Familles 67 (CIDFF), les associations Mouvement du Nid 67, 68 et 57 et Pénélope 67 vous invitent à participer à ce colloque transfrontalier.
Infos pratiquesProstitution et santé. Enjeux et regards croisés en Europe. France, Allemagne, Suisse et Belgique
le vendredi 25 novembre 2016, de 10h00 à 17h00,
à l'ENA, 1 Rue Sainte-Marguerite, 67080 Strasbourg.
Nous vous communiquons le programme prochainement !
A l'occasion de la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, la Direction régionale aux droits des femmes et à l'égalité – Alsace Champagne-Ardenne Lorraine et la Direction régionale de santé - Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, en partenariat avec le Centre d'Information des Droits et des Femmes et des Familles 67 (CIDFF), les associations Mouvement du Nid 67, 68 et 57 et Pénélope 67 vous invitent à participer à ce colloque transfrontalier.
Infos pratiquesÀ l'occasion du 25 novembre, journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, le Préfet de la Région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, le Directeur de l'Agence Régionale de Santé en partenariat avec les associations : Centre d'information des droits des femmes et des familles 67 (CIDFF) ; Mouvement du Nid France – Délégations 67, 68 et 57 ; Pénélope 67 vous invitent à participer au colloque transfrontalier : « Prostitution & santé, Enjeux et regards croisés en Europe ».
Prostitution et santé. Enjeux et regards croisés en Europe. France, Allemagne, Suisse et Belgique
le vendredi 25 novembre 2016, de 10h00 à 17h00,
à l'ENA, 1 Rue Sainte-Marguerite, 67080 Strasbourg.
Inscription obligatoire auprès du CIDFF 67 : 03 88 32 03 22 colloqueprostitutionsante@cidff67.fr
ProgrammeOuverture officielle du colloque par :
Nathalie Loiseau, Directrice de l'Ecole Nationale d'Administration ; Claude d'Harcourt, Directeur de l'Agence Régionale de Santé Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne ; Stéphane Fratacci, Préfet de la région Alsace- Champagne-Ardenne-Lorraine (ou leurs représentantEs).
Prostitution et Santé : de quoi parle-t-on ?
Avec Grégoire Théry (Directeur Exécutif de CAP International - Coalition pour l'Abolition de la Prostitution) (FR) ; Laurence Noëlle (Formatrice et survivante de la prostitution) (FR) ; Jean-Philippe Chauveau (Fondateur de l'association Magdalena) (FR).
La présentation sera suivie d'un échange avec la salle.
L'animation des Tables rondes sera assurée par Nadia Aubin, journaliste,
directrice du Forum européen de bioéthique. Chaque Table Ronde sera suivie d'un échange avec la salle.
Table ronde « Prostitution : quelles conséquences sur la santé ? »
Avec Hélène Kuntzmann (Référente Santé des Femmes à l'Agence Régionale de Santé) (FR) ; Dr Ingeborg Kraus (Psychothérapeute) (ALL) ; Dr Wolfgang Heide (Médecin Gynécologue) (ALL).
Eclairages de Laurence Noëlle et Jean-Philippe Chauveau.
Pause déjeuner
Table ronde « Accompagnement : partage d'expériences transfrontalières »
Avec Pierrette Pape d'ISALA (BE) ; Dr Pierre Ganier de Pénélope (FR) ainsi que les représentantEs des associations : Flora 68 (FR), Frédéric Labich, Chef de service d'Antigone Accueil et Réinsertion Sociale (FR), Roshan Heiler de Solwody (ALL), Mouvement du Nid, délégations du 67, 68 et 57 (FR).
Eclairages de Laurence Noëlle et Jean-Philippe Chauveau.
15h15 à 16h30
Table ronde « Risques prostitutionnels : quelle prévention ? »
Avec Nicole Greib, présidente du Planning familial 67, M. Pfisterer de l'association Diakonie / P.I.N.K (ALL), Dr Ghislaine Lemarquand (médecin gynécologue), Isabelle Mehl (conseillère conjugale) et Aurélie Frey (infirmière) du SUMPS Unistra (FR) ainsi que la Délégation régionale aux droits des femmes et à l'égalité (FR).
Eclairage de Jean-Philippe Chauveau.
16h30 à 17h
Conclusion
Avec Léa Tolédano, présidente du Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles 67 et Nouria Yahi-Boggio, directrice régionale Grand Est aux droits des femmes et à l'égalité.
Le Mouvement du Nid organise cette Journée d'étude à l'occasion
de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, avec le soutien de la Délégation départementale aux droits des femmes et à l'égalité de l'Eure-et-Loir.
Le 25 novembre 2016 de 9h00 à 17h00
Salle de l'Agora à Vernouillet, région Centre Val-de-Loire.
Cette journée pouvant accueillir 100 participantEs s'adresse particulièrement aux professionnelLEs de l'enfance, de l'action sociale, de l'éducation, des forces de l'ordre et du monde judiciaire.
Informer sur l'hypersexualisation, le cyber-harcèlement sexuel et la pornographie, en relation avec les technologies de l'information et de la communication sans diaboliser ces dernières ;
Réfléchir sur l'identité virtuelle et les enjeux qu'elle représente pour les jeunes, notamment au travers le rapport au corps ;
Soulever les questions liées à ces problématiques au niveau sociétal ;
Échanger sur des pistes d'actions pour le département dans les domaines de la prévention, de la gestion des risques et de la prise en charge des victimes.
Dans le cadre du diagnostic territorial sur la prostitution en Eure-et-Loir, des pratiques à risque ont été identifiées chez des jeunes filles, dont des mineures. Les acteurs de terrain constatent de façon de plus en plus importante la banalisation de la sexualité, une appréhension du corps comme moyen d'échange. Plusieurs études récentes montrent également un développement des cyber-violences à caractère sexuel.
Les acteurs se sentent souvent démunis face à ces comportements insuffisamment pris en charge. La journée d'étude se propose d'ouvrir des pistes de réflexion afin de mieux appréhender ces problématiques et de pouvoir agir.
IntentionLe projet est né de la nécessité d'analyser et de trouver des réponses à des phénomènes qui mettent en danger les jeunes, leur rapport à l'autre et l'égalité entre les sexes.
Ces phénomènes sont notamment :
Les conséquences sont aujourd'hui bien identifiées en termes de décrochage scolaire, d'isolement, de freins à l'insertion, voire de dépression.
Dans ces conditions, comment le travail social, éducatif, de prévention santé peut-il efficacement accompagner les jeunes ?
Comment développer une éducation à la vie affective et sexuelle ayant pour objectifs le respect entre les sexes, les relations amoureuses respectueuses de l'autre et la prévention de la prostitution ?
Quid d'une prévention du cyber-sexisme et d'une protection des victimes ?
Cette journée invite à :
M. Damien Stepho, Premier adjoint au Maire de Vernouillet
Marcelle Provost, responsable de la Délégation du Loiret du Mouvement du Nid.
Mme Chantal Deseyne, Sénatrice d'Eure-et-Loir et membre de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes du Sénat
Mme Anne Guardiola, Déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité
Mme Alla Kulikova, Spécialiste en éducation et formation aux média numériques (ancienne intervenante à l'association E Enfance)
Echanges avec la salle
Mme Aude Ventejoux, Psychologue clinicienne et spécialiste en cyber-criminalité. Membre de l'Association de Recherche Appliquée en Criminologie de Tours (ARCA)
Echanges avec la salle
Mme Yasmine Thai, Responsable Latitude Jeunes en Belgique. Présentation d'un guide repère destiné aux encadrants de groupes d'enfants et de jeunes : Comment réagir aux situations d'hypersexualisation en collectivité ?
Présentation d'outils de prévention et d'échanges auprès des jeunes : Exposition, atelier photo langage, extrait de théâtre forum...
Table ronde avec les partenaires-clés du département
De la prévention à la gestion des situations : éducation, repérage, prise en charge.
Echanges avec la salle
M. Wassim Kamel, Sous-Préfet de l'arrondissement de Dreux
Cette journée d'étude organisée dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes par le Mouvement du Nid d'Indre-et-Loire, et destinée aux partenaires du protocole départemental de lutte contre les violences du département, se clôturera par la représentation de la pièce de théâtre Tape, Josy, tape.
Infos pratiquesVendredi 25 novembre 2016 de 9h30 à 17h00
à l'IUT, 2 avenue François Mitterrand à Châteauroux
Journée d'étude gratuite, inscription obligatoire (places limitées) à l'adresse suivante ddcspp-violencesfemmes@indre.gouv.fr.
Cette journée d'étude peut être poursuivie par une représentation théâtrale suivie d'un débat pour les partenaires et le grand public autour de la pièce Tape, Josy, tape, de la compagnie « Les Trois Casquettes ».
Salle Edith Piaf, rue Eugène Delacroix à Châteauroux
quartier St Jean/St Jacques
de 20h30 à 22h30
Accès libre et gratuit, suivi d'un débat avec le public. Déconseillé aux moins de 15 ans.
Cette journée s'inscrit dans le cadre des actions autour de la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes du 25 novembre.
Elle a pour but de permettre aux acteurs et actrices de terrain des forces de l'ordre, des secteurs judiciaire, sanitaire et social, éducatif :
L'abolitionnisme engage les pays ayant choisi ce système juridique, dont la France, à œuvrer pour lutter globalement contre la violence prostitutionnelle : reconnaissance des personnes en situation de prostitution en tant que victimes (abrogation du délit de racolage) et accompagnement pour la sortie de prostitution, inversement de la charge pénale et responsabilisation des clients, formation des acteurs sociaux et prévention auprès des jeunes et du grand public.
Autant de nouvelles dispositions qui seront désormais à mettre en œuvre avec l'appui indispensable de tous les acteurs et actrices.
La matinée aura pour objectif de revenir sur les stéréotypes qui perdurent, notamment à travers les arts et la culture et de comprendre le cadre législatif en France et ses enjeux.
L'après-midi permettra de saisir le processus de basculement, les mécanismes et les stratégies de survie des victimes de violences, notamment sexuelles, subies par les personnes en situation de prostitution et les impacts sur leur santé. Pour mettre en place une relation d'aide, il est nécessaire d'identifier les freins et les leviers de l'accompagnement.
Enfin, l'analyse de l'impact du système prostitutionnel sur la société sera présentée avec les résultats de l'étude sur le coût économique, social et humain du système prostitutionnel en France.
ProgrammeAccueil des participants et participantes
Ouverture de la journée par Bruno EMILE, Directeur de l'IUT de Châteauroux et Seymour MORSY, Préfet de l'Indre.
Introduction par Valérie DURAND, Déléguée Départementale aux Droits des Femmes et à l''Egalité et Magali BESNARD, agente de développement de la Délégation d'Indre-et-Loire de l'Association le Mouvement du Nid.
« La culture prostitutionnelle dans les médias : publicité, pornographie et cinéma », _ par Sonia DELHAYE, scénariste - réalisatrice.
Échanges avec la salle.
« Le cadre législatif en France et ses évolutions : L'abolitionnisme, de quoi parle-t-on ? »
par Isabelle PRUNEAU, Députée de l'Indre.
Echanges avec la salle.
Déjeuner libre
« La prostitution : savoir repérer les facteurs de basculement et connaître les impacts de la prostitution sur la santé pour accompagner »
par Liliana GIL, Educatrice Spécialisée en Protection de l'Enfance
et Marion FARENG - Psychologue clinicienne, anciennement en charge des consultations de victimologie à la délégation de Paris du Mouvement du Nid.
Échanges avec la salle.
Pause
Présentation des résultats de l'enquête PROSCOST « Estimation du coût économique et social de la prostitution en France »
par Pierre MABIRE, militant du Mouvement du Nid de l'Indre-et-Loire.
Échanges avec la salle
Conclusion de la journée
par Gislaine JARMAKOWSKI, Directrice Régionale aux Droits des Femmes et à l'Égalité entre les femmes et les hommes.
"Au bout de la nuit" est une pièce de théâtre adaptée de l'autobiographie de Nicole Castioni, survivante de la prostitution et aujourd'hui femme politique suisse. Les militantEs du Mouvement du Nid du Calvados vous invitent à entendre ce témoignage puissant, qui est aussi un moment de théâtre interprété avec brio, servi par une mise en scène intelligente.
Infos pratiquesLundi 25 novembre 2016 à 19h00.
À la MJC Caen Guérinière
10 rue des Bouviers à Caen
Accès à la MJC
Spectacle gratuit, tout public. Inscription auprès de l'association Itinéraires
Avec l'association Itinéraires et le soutien de la mairie de Caen et de la délégation départementale aux Droits des femmes et à l'égalité.
Tirée du livre autobiographique de Nicole Castioni, cette pièce de théâtre
est un témoignage fort sur les abus sexuels envers les enfants, sur la
drogue et la prostitution. Après la dégringolade vers les trottoirs de
Paris, on voit une femme à la fois fragile et forte, courageuse et battante
qui va réussir à s'en sortir et à se reconstruire.
Dans la presse
Voix du Nord : « Un témoignage bouleversant… joué
avec délicatesse et pudeur. »
Ouest France : « Une mise en scène sobre et épurée soulignant la violence des mots et des sentiments. »
La Provence : « Tout est admirable dans ce spectacle. L'adaptatrice et comédienne, Annette Lowcay, dont la voix est d'une rare beauté et le jeu tout en retenue... Un spectacle
édifiant et bouleversant, tout en dignité. »
La Vie : « Une mise en scène ingénieuse et efficace, un sujet servi par un langage sans détour où l'autodérision vient alléger la gravité du propos. »
Dernières Nouvelles d'Alsace : « Une merveilleuse
leçon d'espoir. »
Voix du Nord : « Nicole Castioni magistralement incarnée par Annette Lowcay … Une histoire qui donne envie de se battre parce que l'humanité peut aussi engendrer du bien !... Un pied de nez à la fatalité. »
Nouvelle République de Tours : « Une émouvante leçon
d'humanité… une performance d'acteur. »
La Marseillaise : « “Au bout de la nuit” devrait
être vu tant pour son exquise vitalité que pour la tendresse superbe qui débouche sur un hymne à la vie, stupéfiant de justesse. »
Un spectacle de la Compagnie Tic Tac & Co
C'est une histoire vraie. A 20 ans, la passion amoureuse
entraîne Nicole dans le double enfer de la drogue et de
la prostitution. Sa rage de vivre lui permet, au fil du
temps, de se reconstruire. Aujourd'hui, Nicole est juge
et députée au parlement de Genève. Humour, fantaisie,
pudeur et gravité font passer ce spectacle des larmes
au rire. Une suite d'émotions fortes vécues par une
femme ordinaire qui ressemble à des milliers d'autres
femmes "d'exception".
Auteur : Nicole Castioni
Mise en scène : Jérôme Bigo
Adaptation et interprétation : Annette Lowcay
Création musicale : Stéphane Butruille
Création lumières : Sylvain Liagre
Création costumes : Christine Pélissier
Réalisation décor : Descamps-Butruille
Peintre-décorateur : Fred Tourard
Prises de vue : Kevin D'Hondt
Graphisme : Patrice Delaby
Administration : Saliha Mammar