Un rendez-vous en fin de journée dans un bar d’hôtel parisien. Il a toujours certaines exigences. Un vêtement qui lui permette d’accéder à ma chatte rapidement dans ce lieu public et fréquenté. Je me suis habillée ce jour-là en tremblant à l’idée de ce que j’allais faire. Une robe fluide froncée sous les seins de coupe empire, avec un décolleté pigeonnant, de la longueur pour se cacher.
Le métro, nue sous ma robe. String ôté avant de quitter le bureau. Je vole plus que je ne marche vers le rendez-vous. Talons qui claquent sur le bitume. Je monte les marches et m’apprête à pousser la porte à tambours lorsque dans le reflet de la vitre, je le vois derrière moi. Ses yeux sont rivés sur mes jambes. Je me retourne, je me sens parfaitement désirable et je veux le lire dans ses yeux. Je ne suis pas déçue. Une bise rapide, sa main sur mes reins, je suis transportée.
- Je vous suis depuis 2 minutes et j’ai profité du spectacle.
Silence, sourire.
Nous entrons et nous dirigeons vers le bar. Un petit salon, deux fauteuils club, nous nous installons. Champagne commandé, on ne déroge pas aux habitudes. Il colle son fauteuil contre le mien, nous commençons à discuter. Sa main se pose sur mon genou.
- Comment vous sentez-vous ?
Sa main avance le long de ma cuisse.
-Fébrile et à la fois terriblement excitée.
- Et si je fais cela ? Dit-il en effleurant d’un doigt ma chatte en feu sous ma robe qui est étalée tout autour de moi.
- Je…. Je ne sais pas, j’ai l’impression d’être pivoine et que tout le monde nous regarde, à commencer par les serveurs.
- Et cela vous gêne ?
- Oui et … non.
- Pourquoi non ?
-Parce que je me fiche de ce qu’ils pensent, je ne me concentre que sur vous. Je ne veux juste pas être repérée et avoir à arrêter, s’excuser, ou pire, partir.
Son doigt a entamé sa danse sur mon bouton de rose, je suis tétanisée. Une sorte de douleur sourde, diffuse, se propage depuis l’intérieur de mon ventre et irradie dans tout mon sexe. J’ai l’impression de m’enfoncer dans le cuir du fauteuil. Ma respiration est saccadée, mes seins manquent de s’échapper du décolleté carré. Mes yeux sont partout autour, guettent affolés. Donner le change… Soudain, il arrête de me caresser. Je le fixe, interrogative. Je lis l’envie et sent son pouce reprendre de l’activité, tandis qu’un autre doigt glisse dans mon puits inondé. Un sursaut, léger, et un soupir.
- Dîtes-moi… n’arrêtez pas de me parler.
Penché en avant vers moi, sa main s’active. De dos, on ne peut soupçonner ce qu’il est en train de me faire. Les doigts sont plus nombreux, je ne compte plus. Il a ce sourire en coin qui me fait fondre et en réalité, je fonds. Je suis trempée, ses doigts coulissent, glissent, effleurent, montent, descendent, agacent, titillent, frétillent, pistonnent, pincent, tournent, virevoltent, c’est un festival. Et moi, je parle, je raconte, je tremble, il me rend folle. Je guette les serveurs et les autres clients d’un œil et me concentre pour ne pas gémir. L’interdit, le risque, accélèrent la montée du plaisir. Je ne sens plus mes jambes, j’ai mal au ventre. Je ne sais pas quoi faire de mes mains, je serre ma coupe et bois les bulles. Tenir, ne pas craquer. Tout cela, je le lui dis :
- Vous me mettez en transe, vos doigts sont serpents. J’ai du mal à me retenir, j’ai envie de crier. Donnez-moi encore, n’arrêtez pas, baisez-moi de votre main. La tête me tourne. Attendez… non, continuez, je ne sais plus. C’est bon mais j’ai envie de plus. Je veux votre queue, au fond de moi, pour me remplir, me défoncer.
La bosse dans son pantalon est de belle proportion. Il est à l’étroit, je le vois. Ses prunelles pétillent.
- Allez aux toilettes pour hommes, guettez-moi, je vous rejoins.
Il se retire de sous ma robe, se lèche les doigts et me sourit. Je le laisse et m’empresse d’obéir. Il a raison, chez les femmes il y a toujours plus de passage. Personne en vue, je m’engouffre dans une des cabines et attend porte entrouverte, le cœur battant à tout rompre. Il arrive et me présente sa bite turgescente d’avoir été comprimée. Je me mets à genoux et le suce. J’aime sa queue épaisse et nerveuse. Je m’applique à le satisfaire à grands coups de langue. Je m’égare sur sa tige le long de la veine, engloutis ses bourses tout en le pistonnant de la main. De l’autre je lui caresse les fesses et un doigt s’aventure dans son sillon. Il grogne, je persévère. Mais il me relève, me retourne et soulève la barrière de tissu avant de s’introduire dans ma foune. Mes grandes lèvres se referment sur l’outil de plaisir et il entame son va et vient. Je me tiens au mur et me mords l’intérieur des joues pour ne pas faire de bruit. Ses mains ont trouvé mes seins et ses coups de rein, leur vitesse de croisière. Je suis pleine de lui.
La vague se forme et enfle, avance à l’intérieur de mon corps et ravage tout sur son passage. Je perds toute notion de lieu, de temps, la jouissance m’inonde et me laisse pantelante en même temps que lui qui s’est vidé en m’agrippant les hanches. Nous nous rajustons, il m’embrasse à pleine bouche en murmurant un merci à peine audible. Il sort le premier et siffle lorsque la voie est libre. Nous quittons le bar chacun de notre côté, la mine réjouie.
(cc) mackenzie jean