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Comment s’en prémunir avec quelques conseils simples. Quelque soit le réseau social: Facebook, Instagram, WhatsApp, si vous êtes contacté par une personne que vous ne connaissez pas, il est préférable de ne pas répondre. Vous êtes au moins sûr de ne pas vous faire piéger par un brouteur ou « arnacœur ». (définition en cliquant sur le … Continuer la lecture de « Les « brouteurs ou arnacœurs, ces escrocs à la romance »
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Cet article Frères, un film au cœur de la lutte des familles de victimes de la police provient de Manifesto XXI.
Le meurtre de Nahel s’est récemment ajouté à la longue liste des mort·es de violences policières. Le réalisateur Ugo Simon a suivi trois frères dans leur combat pour la vérité et la justice, une lutte portée par de trop nombreuses familles en France. Nous diffusons aujourd’hui son film pour donner un autre éclairage sur l’actualité, une nécessité tant la parole des proches de victimes est peu audible dans le débat public. Le documentaire de 45 minutes est disponible sur Manifesto XXI jusqu’au 11 septembre.Mahamadou Camara, Diané Bah et Farid El Yamni ont tous les trois perdu un frère lors d’une intervention policière au cours des quinze dernières années. Ce sont eux qui portent le combat pour que justice soit faite à la mémoire de leur frère disparu et à leur famille endeuillée. Pour son film de fin d’études à la Femis, le réalisateur Ugo Simon est allé à leur rencontre. Le mouvement Black Lives Matter et l’indignation mondiale suscitée par la mort de George Floyd en 2020 ont convaincu le cinéaste de l’urgence de parler des victimes de la police en France.
À la base de sa démarche cinématographique, il y a une réflexion sur l’usage des images de violences policières dans les médias. Quelle alternative proposer aux images chocs pour susciter l’empathie ? Comment restituer de manière complète la violence systémique de ces meurtres ? Les réponses se trouvent dans les mots des frères, dans les images des lieux filmés et dans le non accès aux images de vidéosurveillance, quand il en existe. On y comprend le poids de l’absence, la torture de l’attente, et le désespoir causé par l’injustice. Construit en forme de triptyque, le documentaire raconte les détails de chaque meurtre, une narration qui laisse la place à chacun de se livrer, de dire ce que l’assassinat d’un frère leur a fait dans leur chair, tout en faisant ressortir les points communs de ces récits. Aucun n’était préparé pour mener cette lutte et pourtant chacun, mort-vivant à jamais en deuil, la mène.
Nous avons posé trois questions à Ugo Simon sur la réalisation.
Manifesto XXI – Comment les frères t’ont-ils accordé leur confiance ? Dans leurs témoignages, on entend que leur rapport à la parole est assez complexe, notamment parce que leurs points de vue ne sont pas ou peu entendus par les médias mainstream et l’institution judiciaire.
Ugo Simon : Lorsque nous nous sommes rencontrés, je me suis présenté en tant que cinéaste. Je leur ai dit que je n’étais pas dans une démarche journalistique et que je souhaitais faire un film dont, à l’époque, je ne savais pas encore précisément à quoi il ressemblerait, mais que nous chercherions ensemble. Deux choses étaient cependant évidentes pour moi dès le départ : le film serait en totale solidarité avec eux, et il ne chercherait pas à mettre les faits à l’épreuve. La plupart de leurs prises de parole publiques consiste à répéter la façon dont les meurtres se sont déroulés et à raconter où en sont les procédures judiciaires, je voulais que le film explore autre chose. Ce qui m’intéressait, c’était eux, comment est-ce qu’ils vivent intimement cette situation.
J’ai imaginé ce film comme étant complémentaire à la somme d’informations dont nous disposons désormais grâce au travail des militant·es, chercheur·ses et journalistes. Aujourd’hui, tout le monde sait – ou refuse de savoir – la régularité des crimes policiers, le harcèlement quotidien, le racisme. Je souhaitais que le film, grâce à la grande qualité de paroles de Mahamadou, Diané et Farid, apporte une dimension supplémentaire, et je crois qu’ils ont été sensibles à cette idée.
À bien des égards, eux et moi sommes différents mais je crois qu’avec ce film, nous avons réussi à créer un espace de discussion et d’écoute précieux. J’ai tout de suite pris conscience que je portais une grande responsabilité, qu’il fallait que je prenne soin de cette parole et que je fasse en sorte qu’elle puisse être entendue le plus justement possible. Tout le travail de montage a été fait dans ce sens, en articulant les silences et les mots, les visages et les paysages.
Chacun confie des choses plutôt intimes sur son rapport au deuil. Est-ce que c’était une thématique que tu souhaitais mettre en lumière ?
Ce que je souhaitais surtout, c’était comprendre la façon dont ils se sont transformés à la suite du meurtre de leur frère. Et, plus que le rapport au deuil, c’est plus spécifiquement la difficulté à faire le deuil qui m’a semblé constitutive des personnes qu’ils sont devenus. Comme après chaque meurtre policier, l’acharnement judiciaire, les procédures interminables, les mensonges d’experts, la criminalisation des défunts agissent comme une deuxième agression. Tout ça est très bien raconté par Rachida Brahim dans La race tue deux fois.
Mon travail a consisté à faire advenir, par la discussion, une parole intime et singulière. Dans le film, cette parole vient peupler l’absence ; celle de leur frère, de la justice, des images de vidéosurveillance. Elle échappe, je crois, à un cadrage thématique tant elle me semble riche et profondément vivante.
Les espaces où les meurtres ont été commis sont des endroits banals. Comment as-tu travaillé cet aspect à la caméra ?
Avec la cheffe opératrice Pauline Penichout, nous avons beaucoup réfléchi à la façon de filmer les lieux des meurtres. Deux idées nous ont servi de boussole. D’abord, effectivement, cela nous semblait important de montrer ces espaces dans toute leur banalité, sans que rien de spectaculaire ne s’y joue, avec des passants, des transports en commun… Rien ne laisse penser que ces plans représentent des scènes de crime à première vue et pourtant, c’est bien le cas. Je crois que la violence est alors, paradoxalement, d’autant plus perceptible qu’on ne la voit pas.
La seconde idée visait à rendre encore plus puissante la parole qui s’écoule sur ces images. Le vide relatif et l’extrême quotidienneté de ce qui est montré contraste avec la densité des mots des frères afin que ceux-ci nous atteignent en profondeur.
Frères est disponible gratuitement sur Manifesto XXI jusqu’au 11 septembre.
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