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Hosanna! Jusqu’à aujourd’hui, la pride valaisanne de 2015 n’était pas sûr d’avoir lieu. Et voilà qu’à la majorité, le Conseil municipal de la ville a dit oui, ouvrant les démarches pour les festivités de l’an prochain.
Collusion de célébrations
Le problème avancé qui laissait encore un doute sur la date de la manifestation est que le canton va fêter son bicentenaire dans l’entrée de la Confédération. «La ville de Sion et sa police municipale sont déjà extrêmement chargées en 2015», explique à Rhône FM Dominique Roux-Elsig, conseillère municipale et présidente de la commission de police de la capitale.
Une bonne nouvelle pour les organisateurs donc. Ils ont par ailleurs appris par les médias cette annonce: «C’est une excellente nouvelle, qui prouve que le travail réalisé jusqu’à présent n’est pas vain», confie Sébastien Nendaz, porte-parole de la manifestation.
Ne pas mettre la charrue avant les boeufs, comme le veut l’adage. Yannick Tapparel, président de la Pride Valais, et Sébastien Nendaz, l’attaché de presse, attendent la réponse officielle avant de se lancer. A l’été prochain!
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Raymond Bardet, maire de droite et haut en couleurs de la commune de Ville-La-Grand en France voisine, a fait souffler un vent arc-en-ciel sur le village. A l’époque du débat sur le mariage pour tous, il rayait (avec «humour») l’union de personnes de même sexe, rappelle le Dauphiné Libéré. Le maire avait même déclaré que jamais, oh non jamais, il ne marierait deux personnes homosexuelles. Quand soudain…
Par amour
Dans la famille Bardet, je demande le fils homosexuel. Bonne pioche. Samedi dernier, le garçon s’est uni officiellement à son compagnon. Et devinez qui a procédé au mariage? Oui oui, le maire anti mariage gay. Cocasse.
«Non, je n’ai pas changé d’avis, je pense que ce n’est pas ce que veut la nature»
Raymond Bardet, manifestement ému, s’explique: «Mon fils se mariait, il n’était pas question que je le confie à quelqu’un d’autre. Si j’avais demandé à un adjoint de célébrer le mariage, les gens auraient pu penser que je dénigrais mon fils ou que nous étions fâchés.» Il l’a fait par amour paternel, dépassant ses convictions. Personne d’autre ne devait marier son fils que lui-même. Touchant.
Faut pas pousser
Est-ce à dire que le maire a changé d’avis, et qu’il unira avec plaisir de futurs couples homos? Hélas… «Non, je n’ai pas changé d’avis, je pense que ce n’est pas ce que veut la nature», confie-t-il au Dauphiné Libéré.
Les mariages suivants, à moins d’une autre surprise familiale, seront procédés par ses adjoints, comme le permet la loi française. Mais comme l’a dit Raymond Bardet à cette occasion: «Il ne faut jamais dire “fontaine je ne boirai pas ton eau” (sic).» C’est noté.
Alors qu'en France la commission de classification des œuvres cinématographiques n'a toujours pas publié son rapport d'activité pour la période 2010-2012, le bureau de classification britannique a remis au Parlement le sien, comme chaque année, le 17 juillet dernier. Sur 72 pages, David Cooke, le directeur du British Bord of Fifm Classification, fait le bilan d'une année 2013 particulièrement chargée, le BBFC étant devenu le régulateur des contenus Internet en plus de celui du cinéma, des vidéos, des vidéos à la demande et des jeux vidéos. Contrairement à la France, la protection des mineurs est confiée à un seul organisme pour tous les contenus audiovisuels.
Si l'activité vidéo (DVD, Blu-ray) a diminué de 4% en 2013, le BBFC a contrôlé, pour la première fois depuis 1961, près d'un millier de films sur une année, une progression de près de 15% par rapport à 2012. Sur 974 œuvres cinématographiques soumises à la Commission britannique en 2013, 127 ont été autorisées tous publics (U), 145 laissées à l’appréciation des parents (PG), 321 interdites aux -12 ans non accompagnés (12A), 313 interdites aux -15 ans (15) – dont Machete Kills, World War Z et Kick-Ass 2 – et 68 interdites aux -18 ans (18) dont Maniac, Evil Dead, Grave Encounters 2, The Amityville Asylum ou encore Dead End. On apprend que le distributeur de I Spit on your Grave 2, de Steven R. Monroe, a dû couper 6 scènes pour un total de 27 secondes, afin de pouvoir sortir le film en DVD : « Without these changes the video would be refused a classification. When the video was formally submitted, all the requested cuts had been made and it is classified 18. » Notons à cette occasion, sans lien avec le rapport d'activité du BBFC, que l'affiche japonaise du film reprend le visuel original faisant référence à celui du premier opus (couteau et petite culotte) tandis que sur l'affiche destinée au marché occidental, le couteau a été remplacé par un taser, l'actrice s'est rhabillée et la chaine a été supprimée.
A Nightmare on Elm Street, réalisé par Wes Craven et interdit aux mineurs lors de sa sortie en salles en 1984, a vu sa classification maintenue par le BBFC après ré-examen : « It was originally classified 18. Scenes in which a young woman’s stomach is cut open before she is thrown around her room, and a scene in which a man is ejected from his bed by a huge fountain of blood and gore, meant the fi lm was again classified at 18. » Le film français Baise-moi, de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi, a été interdit aux moins de 18 ans sans coupures pour son exploitation en DVD, ce qui n'était pas le cas lors de sa sortie en salles en 2000. Enfin, Stranger by the Lake (L'Inconnu du lac), I Want your Love ou encore Intérior-Leather Bar ont également été interdits aux mineurs, sans censure, malgré certaines scènes de sexe explicites.
Sur le marché de la vidéo, pour la même période, 1448 ont été classées U, 1361 classées PG, 2010 interdites aux -12 ans non accompagnés, 2481 interdites aux -15 ans, 393 interdites aux mineurs de 18 ans et 529 classées pornographiques (R18). La moitié des 529 films classés R18 a fait l'objet de coupures après que le BBFC ait souligné la dangerosité de certaines scènes dont certaines de gorge profonde avec bâillonnement – « choking and gagging during deep throat fellatio and instances of oxygen restriction during sexual activity. » - urologiques ou de pénétration avec des objets susceptibles de provoquer des dommages physiques : « The BBFC does not allow at R18 penetration with objects likely to cause actual harm, or objects associated with violence. »
Aucune œuvre n'a été interdite au Royaume-Uni depuis The Bunny Game, de Adam Rehmeier, rejetée en octobre 2010 en raison de sa pornographie, du sadisme et de la violence faite aux femmes.
J'inaugure ici une nouvelle rubrique. Nous discutions la dernière fois avec une amie belge qui se reconnaîtra , qui me disait que les français avaient l'art de discuter mais étaient un peu moins au point en matière de solutions pragmatiques.
Je constate en effet que beaucoup semblent en demande de solutions clés en main ou de conseils face à des problèmes quotidiens.
J'ai donc relevé dans les commentaires du billet précédent un commentaire parlant d'une situation que je trouve relativement courante et je vous propose de chercher ensemble des solutions réalistes face à cette situation là.
Voici le commentaire : "Nous avions l’autre jour une discussion entre collègues sur les dilemmes qu’on nous soumet parfois en cours d’éthique pendant nos études, et cela a dérivé sur le problème de responsabilisation des victimes, puis du harcèlement de rue. J’ai essayé de parler du sexisme ordinaire et du fait que, non, une remarque dans la rue ce n’est pas un compliment et ça ne fait pas plaisir. Sur ce, les autres ont donc pris à partie la seule femme présente… qui a répondu que cela ne la gênait pas plus que cela et que ça peut partir d’une bonne intention, ce n’est pas bien grave. Spontanément, j’ai eu envie de lui dire que si, ça pouvait être grave, et de lui promettre de lui envoyer plein de liens vers des analyses et des témoignages (elle n’est pas du tout adepte d’internet) ; mais je n’ai rien dit, ça m’aurait gêné de lui expliquer pourquoi elle avait besoin du féminisme. Est-ce que ça aurait été autant du mansplaining que dans le cas où un homme explique à une personne féministe pourquoi elle milite mal ou pourquoi elle se trompe de combat ? Y a-t-il une bonne façon de réagir dans ces cas-là ?"
Expliquons déjà ce qu'est le mansplaining qui est le fait pour un homme de devenir expliquer à une femme comment elle devrait vivre telle situation qu'elle a jugée sexiste. Une femme est agressée dans le métro (main aux fesses) ; elle en parle à un ami qui lui explique qu'elle ne devrait pas en faire un tel drame et que c'est un hommage. Le mansplaining commence parce que l'homme réagit face à une situation qu'il a peu de risques de connaître, avec une construction sociale masculine face à un problème sexo-spécifique. Parler de féminisme quand on est un homme n'est évidemment pas du mansplaining ; expliquer aux femmes que le féminisme est dépassé et qu'elle feraient mieux de faire autre chose en est. (je vous rappelle par ailleurs que cela n'est pas le sujet ici je peux faire un billet si besoin mais concentrons nous sur le cas présent).
Essayons déjà de borner la situation.
- Nous sommes dans un contexte de travail ; on ne peut donc pas tout dire puisque cela pourrait se retourner contre nous. On passe un grand nombre d'heures avec ses collègues, on ne peut se les mettre à dos, la situation deviendrait invivable.
- On est dans le cas-type et courant où une femme vient justifier le sexisme et surtout ne le voit pas.
- On est dans une discussion informelle entre collègues où l'on parle de tout et rien, sans vraiment réfléchir ; on n'est pas en colloque universitaire.
- Le fait sexiste dont ils discutent n'est pas le plus simple à décoder. S'il s'agissait de quelque chose de basique ("je considère que les hommes ne doivent pas s'occuper des enfants cela n'est pas leur rôle"), les choses seraient plus faciles. Ici il s'agit encore d'une situation relativement acceptée par beaucoup de femmes (les hommes n'en parlons pas) et qui est un sujet féministe encore peu admis par la plupart. La plupart des billets que j'ai faits sur ce sujet ont été très mal pris et les insultes nombreuses; remettre en cause ce qu'on appelle "la drague" est encore difficile.
- Si une femme vit une situation sexiste comme normale, il n'est pas simple de lui dire que cela ne l'est pas. Il peut être considéré comme violent de vouloir à tout prix qu'elle voit la violence de cette situation.
Je pense qu'il convient avant tout de jauger
- du temps qu'on a pour exposer les choses : par exemple devant la machine à café alors que chacun est pressé peut s'avérer inutile et contreproductif
- de la façon dont les gens expriment le sexisme : si vous constatez que ces gens n'ont jamais réfléchi à aucun sujet féministe, allez vous arriver à leur faire comprendre le point que vous voulez défendre ?
- votre capacité à argumenter : le sujet dont il est question ici n'est pas facile à décortiquer ; c'est un sujet que je considère bien maîtriser et je me suis heurtée à des murs d'incompréhension..sans doute aussi parce que je n'avais pas trouvé la bonne clé.
- de la situation. Je citais une situation sexiste qui m'est arrivée hier. Un homme a sorti une ânerie sexiste, les 8 personnes dont 6 femmes ont rigolé, approuvé et enfoncé le clou. Nous étions en cours (je suis des cours d'anglais). J'ai estimé qu'il ne servait à rien que je réagisse car le contexte ne s'y prêtait pas (on est là pour apprendre l'anglais, la prof m'aurait sans doute dit de me taire), les gens étaient dans une ambiance kikoolol rigolarde qui est très peu propice à la discussion. Je précise une chose ; le contexte ne DOIT PAS justifier que vous vous taisiez systématiquement. J'en vois beaucoup trop se taire en invoquant le contexte. Se montrer ouvertement comme féministe ne sera jamais confortable ; n'ayez aucune illusion là dessus.
Ne cherchez pas à tout prix à convaincre dans la seconde. C'est le gros défaut que nous avons tous et toutes surtout sur Internet. On poste quelque chose, quelqu'un vient dire une ânerie et on finit dans une discussion à reloader frénétiquement la page et à répondre mal et trop vite car on veut à tout prix le convaincre (je plaide coupable et j'applique très peu ce conseil ! ) . Essayons le pragmatisme ; si on est face à un-e abruti-e qui poste/dit des âneries, il y a peu de chances qu'il/elle voit la lumière dans la seconde. Il faut donc avoir un discours argumenté et posé, tant pour celles et ceux qui lisent ou écoutent silencieusement. Une fois qu'on a dit ce qu'on avait à dire, on sort de la discussion. Aller plus loin va juste faire qu'on s'énerve et qu'on se décrédibilise.
Pour la situation évoquée suivante, voilà comment, à mon sens il faudrait procéder.
Sur le coup, je pense qu'il ne faut rien dire car le contexte ne s'y prête pas et qu'on n'a pas des heures devant soi.
Il faut ensuite ramener la discussion sur un terrain plus maîtrisé ; la conversation à deux par mail par exemple où on peut dire quelque chose comme "au fait tu te souviens de la discussion que nous avons eu la dernière fois ? J'ai lu ce texte (et on fournit un seul texte, pas cinquante et sans terme imbitable pour quelqu'un qui n'est pas féministe) ; je suis assez d'accord et toi ?" Et de là peut s'engager une discussion.
Je vous propose donc en commentaire d'exposer vos idées à ce sujet.
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Vanea H., Vanessa O. – Just That Good (image above via)