La sodomie apparait souvent comme une pratique « sale », « honteuse » ou « malsaine ». Au-delà de ces préjugés, comment trouver la sodomie qui nous convient ?
Les préjugés de la sodomie
Un sondage réalisé par l’Ifop en février 2019 montre que la pratique de la sodomie chez les femmes est en hausse : 53% en 2019, 46% en 2014, 14% en 1970. La sodomie reste malgré tout une pratique occasionnelle (seulement 4% des femmes avouent la pratiquer souvent). Elle reste une pratique bourrée de préjugés dans le milieu hétérosexuel. Associée à la douleur, à la dégradation ou encore à la soumission, elle est souvent mal expérimentée « La sodomie, tout le monde la teste, mais personne ne la garde dans ses pratiques sexuelles régulières. Tout simplement parce qu’on la fait mal car on la connaît mal. Il n’y a pas de transmission ! Les gays se donnent des conseils, les hétéros, non » (Maïa Mazaurette, experte en sexe, dans un hors-série Cheek x Les Inrocks sur le plaisir féminin).
La zone anale, comme nous l’apprend Isabelle Gace, sexologue clinicienne, est « fortement innervée, si elle est stimulée et suffisamment érotisée, peut donner du plaisir, voire un orgasme. C’est une pratique qui peut donner autant de plaisir qu’obtenir un orgasme mammaire ».
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