Tout a commencé devant la rediffusion d’une série des années 2000. L’un des personnages féminins principaux, dans la cinquantaine, souffrait d’un mal mystérieux. Fatigue, anxiété, bouffées de chaleur, perte du sommeil, notre héroïne paniquée fonce chez son médecin, persuadée d’être condamnée. Après l’abominable suspens de différents examens, elle apprend qu’elle est en fait entrée dans la ménopause. Et là surprise : elle qui semblait s’être préparée au pire s’effondre, laissant au spectateur cette étrange impression que Tout aurait été préférable à ce diagnostique Elle reste inconsolable, et pour enfoncer le clou l’homme qu’elle aime, stupéfait à l’annonce de la maudite ménopause, renonce finalement à leur histoire. Stupeur dans mon canapé : pourquoi est-ce un tel drame ? Quel terrible tabou vient d’être effleuré ? Et surtout que sais-je vraiment, moi petite Agapé de 27 ans, de cette terrible épée de Damoclès qui viendra tôt au tard s’abattre sur moi, comme elle le fait impitoyablement pour toutes mes congénères ?
De mes cours d’éducation sexuelle dans ma jeunesse je me souviens bien que la puberté et la sexualité aient été abordées, ainsi que les règles, la grossesse et la maternité, comme tant d’étapes inhérentes au corps d’une femme. Silence radio quant à la ménopause, cycle pourtant inévitable de la vie d’une femme. Quelques recherches sur internet ont finies de me terrifier. En plus des bouffées de chaleur (symptôme le plus « connu ») j’ai appris, en vrac, que la ménopause pouvait entraîner : une fragilisation du squelette donc des fractures fréquentes notamment au niveau des poignets et chevilles, des sécheresses vaginales, donc des rapports sexuels douloureux, une atrophie des organes génitaux, des troubles de l’humeur, de l’anxiété, et j’en passe…
Je suis allée à la rencontre de deux femmes de mon entourage, toutes deux ménopausées, afin qu’elles m’en disent un peu plus. L’entretien qui suit est un dialogue à trois voix, qui au delà de la ménopause seule propose une réflexion sur la féminité, le désir et la vie.
Il me paraît important de préciser que Lou et Valentine sont deux artistes, deux intellectuelles. Leur rapport au monde s’en ressent.
Leurs prénoms ont été remplacés.
Agapé : La ménopause, est-ce si terrible que ce qu’on en dit ?
Valentine : C’est pas tellement que c’est terrible, avant tout c’est honteux. Depuis des siècles et des siècles, les femmes ont été regardées comme procréatrices, donc à partir du moment où tu ne peux plus procréer tu n’es plus intéressante.
Lou : Il y a d’ailleurs de grandes théories qui expliquent qu’un homme ne se retourne pas sur les femmes d’âge mûr, parce qu’il sait inconsciemment qu’il ne peut plus les féconder. En fait on se traîne deux choses : le fait qu’avant la femme se mariait, prenait le nom et le prénom du mari, donc elle était définie socialement par l’homme qu’elle épousait. Elle épousait un homme pour lui donner une descendance. Et on se trimbale ça aussi, qui va de pair : quand la femme ne peut plus procréer, en principe elle s’occupe de ses petits enfants.
Valentine : Que des femmes comme nous, qui effectivement ne peuvent plus procréer, aient une vie sexuelle, ça c’est vrai que c’est nouveau. Effectivement on reste séduisantes. Effectivement il y a encore des mecs qui peuvent nous regarder. Et du coup de temps en temps il faut se le dire « oui ça va, tu peux encore plaire à des gens ». Parce qu’inconsciemment qu’est ce qui revient ? Il revient une espèce d’éducation, de convention, de tradition : arrivée à un certain âge c’est fini. D’ailleurs souvent tu rencontres des femmes de notre âge qui te disent « alors là maintenant moi, je suis tranquille, je ne plais plus aux hommes».
Lou : Récemment j’ai appris ça : beaucoup de femmes à partir de la ménopause disent « no sex, et je suis contente j’en ai enfin fini avec ça ». Comme si ça avait été un calvaire, quelque chose de trop compliqué ou de complexant, en tous cas elles n’y ont visiblement pas trouvé leur compte ou plutôt leur plaisir. Pour la génération de nos parents au contraire c’était une libération l’acte sexuel sans procréation. En fait je trouve que la nature est bien faite. Moi j’ai eu mes enfants tôt, et aujourd’hui je n’en voudrais plus. Je sais que s’il fallait recommencer les couches, les nuits blanches, les vaccins tout ça, je n’aurais pas non seulement la force et la santé mais la patience, le désir de le faire. Du coup c’est génial parce qu’au moment où tu n’en veux plus, tu ne peux plus. En revanche quand je suis avec un homme c’est un mot que je n’emploie jamais. Par exemple il y a quelque temps j’étais en relation avec un ami qui est migraineux, et moi j’ai toujours eu des migraines ophtalmiques, des vertiges, ça me bouffait la vie. On parlait de ses migraines à lui et je lui dis « moi c’est formidable depuis deux ans je n’ai plus rien » et il me demande pourquoi. J’étais incapable de lui dire que c’était lié à ma ménopause. Quand je passe la nuit chez quelqu’un, avant j’avais comme toutes les filles la petite trousse avec la pilule, les Tampax tout ça. Je pouvais la laisser traîner sans problème. Maintenant les hormones ont remplacé la pilule et les Tampax. C’est idiot parce que les hommes ne savent probablement pas à quoi ça ressemble, mais maintenant je ferme vite la fermeture éclair parce qu’il ne faut surtout pas qu’on voit la petite gélule de la ménopause.
Valentine : Mais là on en parle, on l’exprime. Mais évidemment dans le quotidien, face à des hommes… Moi non plus je n’arrive pas à dire « bah oui je suis ménopausée » parce que tu sais l’effet que produit ce mot, c’est un repoussoir.
Lou : Il est dévalorisé l’homme qui couche avec une ménopausée.
Agapé : Donc on n’en parle pas avec les hommes. Mais vous quand ça vous est arrivé, avec qui vous en avez parlé ?
Lou : Les copines. Les sœurs. C’est une affaire de femmes.
Agapé : Et avant, avant que ça n’arrive, qui vous en a parlé ?
Valentine & Lou (de concert) : Personne.
Valentine : La seule chose dont je me souvienne, c’est un jour dans un magasin ma mère qui me dit « il faut qu’on sorte, j’ai trop chaud ». Voilà. Et je ne sais pas ce que c’est, pourquoi elle a trop chaud. Plus tard, beaucoup plus tard, quand j’étais mère, je lui en avais parlé et elle avait rigolé.
Lou : Moi je n’ai jamais su pour ma mère. On n’en a jamais parlé.
Agapé : Mais est-ce que les médecins, les gynécologues, à partir de cinquante ans commencent à en parler ?
Valentine : Oui. Moi ma gynécologue m’en a parlé bien sûr.
Lou : Moi j’ai fait ce que font beaucoup de femmes, c’est à dire que j’ai continué à prendre la pilule, alors que j’étais ménopausée. Donc je continuais à avoir mes règles. Et j’ai vu une gynécologue, qui m’a fait faire une prise de sang et j’étais en fait en pré-ménopause. Donc elle m’a dit d’arrêter la pilule. Et ça je l’ai très très mal vécu d’arrêter la pilule. D’ailleurs il y a des filles qui ne l’arrêtent pas parce que ça les rassure de se dire que ce sont elles qui choisissent quand ça s’arrêtera. Et puis la pilule ça te fait un dosage hormonal donc…
Agapé : Et les hormones justement ?
Lou : Au départ la prise de médicaments moi je croyais qu’elle me rendait malade. Je ne pouvais pas la supporter, ça me donnait des nausées. Donc j’ai appelé ma gynécologue qui m’a dit que je pouvais le prendre par voie vaginale. Et par voie vaginale…pour être sincère moi je trouve que ça ne sent pas bon. Donc je suis revenue à la voie orale, et en fait c’était passé, je n’avais plus mal au cœur. Mais au début c’est dur, physiologiquement, physiquement et psychologiquement, c’est dur d’échanger la petite pilule qui t’empêche d’avoir des enfants par la pilule qui entérine le fait que tu n’auras plus jamais d’enfants. Même si à ce moment là tu n’en veux plus, c’est dur.
Valentine : Moi je n’en prends pas. Parce que je ne peux pas, j’ai des hormones un peu merdeuses donc c’est risqué et je n’ai pas envie de prendre ce risque. Du coup j’ai eu à peu près tout ce qui fait chier. Il faut savoir aussi que ça ne dure qu’un temps ! Après ça se régule, ça s’arrête. Mais j’ai pratiquement tout eu : je n’ai pas dormi, j’ai transpiré, j’ai eu des angoisses, mon squelette s’est fragilisé donc je me suis cassée le poignet, l’épaule, et c’est vrai que mon poids il faut que j’y fasse plus attention qu’avant. C’est pas que je prends plus facilement qu’avant, c’est pour perdre après que ça devient plus compliqué. C’est vrai aussi que ta peau devient plus fine, des choses comme ça, mais moi ça ça me plait beaucoup. Ce sont des peaux très douces, très fines. La ménopause, c’est aussi pour ça que les femmes sont très fortes : la ménopause c’est le début de la mort. Parce que tu ne peux plus faire d’enfants. Attention c’est une image ! Ça ne veut pas du tout dire que tu vas mourir, mais symboliquement tu fais le deuil de ça. C’est très fort, c’est aussi pour ça qu’on n’en parle pas.
Agapé : Et toi Lou si on t’avait dit que tu ne pouvais pas prendre d’hormones ?
Lou : J’aurai changé de gynécologue ! Mais je savais que j’étais avec une gynéco qui les donnait quasi systématiquement. Bien sûr elle m’a fait faire une prise de sang, pour s’assurer que je pouvais les prendre. Moi j’avais commencé par avoir des suées la nuit, a beaucoup pleurer aussi et à perdre totalement le sommeil. J’étais à la montagne, je faisais de la marche et de la course toute la journée, je buvais un peu de vin le soir, et malgré ça pendant 15 jours d’affiler je n’ai pas dormi une seule nuit. Et j’étais avec une de mes sœurs qui m’a dit « c’est sûrement la ménopause ». J’ai aussi vu beaucoup de femmes se laisser aller à la ménopause. C’est à dire je prends du ventre c’est pas si grave que ça, je ne me colore plus les cheveux donc je les laisse blanchir, très souvent c’est vrai que ce sont généralement des femmes mariées, et du coup la plupart du temps quand je vois des filles se laisser aller c’est parce qu’elles sont avec un homme depuis très longtemps. Alors ça n’est pas le cas de toutes, et souvent il y a quand même une coquetterie qui subsiste, mais je pense que le rapport est un peu différent quand tu es comme moi en recherche d’un compagnon. Ce que ça change c’est que forcément quand tu cherches à rencontrer quelqu’un tu t’arranges plus, et c’est normal, quand tu as quelqu’un tu es moins dans cette séduction qui peut être fatigante d’ailleurs. Cette représentation de toi qui se veut toujours au mieux et qui n’est pas naturelle. Et pour moi c’était important, bah de ne pas transpirer à côté d’un mec dans les premières nuits…
Valentine : Moi je suis avec le même homme depuis très très longtemps, et comme je ne pouvais pas prendre les traitements hormonaux donc, c’est quelque chose qui m’a beaucoup complexée. Je suis très souvent allée dormir ailleurs au début. Et ce n’est pas par manque de dialogue ! Parce que je ne suis pas du tout avec un homme qui a été complexant par rapport à ce que je vivais. Mais moi, moi je ne pouvais pas supporter. Il m’est arrivé plusieurs fois de lui dire « Ne me touche pas » parce que je transpirais et ça me mettait très mal à l’aise. Donc je m’en allais. J’allais dormir ailleurs. Vraiment ça au début ça m’a énervée. Et suis heureuse maintenant de ne presque plus en avoir. J’en ai encore, des bouffées de chaleur, quand j’ai une émotion très forte. Et puis j’arrive maintenant à repérer le moment où ça monte en moi. Je ne vais pas les avoir, même si j’ai très peur, pour aller jouer sur scène le soir d’une première par exemple. Parce que maintenant je sais le gérer. Mais c’est vrai que ça, ce que nous appelons la séduction et qui est une chose importante, moi je trouve que c’est important de vouloir maintenir ça. Parce que c’est se séduire soi même aussi. Et c’est vrai que moi je vois aussi certaines amies qui ont en quelque sorte profité de cette ménopause, et qui ont changé en quelques mois d’une manière presque hallucinante.
Lou : Mais il y a peut être une fatigue de cette séduction, peut être aussi une fatigue de : la maison est propre mais tu ne me dois pas me voir faire le ménage, parce que c’est pas sexy, donc dès que j’ai fini je me remaquille, enfin cette multifonction qu’on a, qu’ont les femmes, je conçois que certaines disent Basta. Je le comprends vraiment, et c’est un très bon alibi, c’est une clé, pour dire là j’arrête. Moi ce que je trouve merveilleux avec la ménopause c’est qu’à l’inverse, tu es tout le temps disponible. T’as jamais un tampon dans le…. Ça, mais alors ça ! Parce qu’on commence à quoi ? Treize, quatorze ans quand on commence à se foutre ces putains de tampons ? Tu te rends compte, arrivée à cinquante ans, combien d’années tu as de tampons dans le vagin ? Franchement c’est insupportable ! Et encore moi je n’avais pas des règles trop douloureuses… Mais c’est infernal, de saigner, de te demander comment t’es habiller, est ce que t’as une tâche, est-ce que t’as prévu d’aller à la piscine, de faire du sport, est ce que t’as un rencard, est ce que ça tombe pas juste quand tu pars en amoureux, c’est vraiment un truc qui t’emmerde la vie !
Valentine : Ces putains de règles quoi. Ta vie tourne quand même aussi autour de ça. Et c’est en ça que le corps de la femme est une chose fondamentale. Tout tourne autour de ton corps et de ces cycles. Il y a un moment où tu peux faire des enfants, après il y a un moment où tu as ces règles, qui sont très handicapantes. Une fille qui s’en fout royalement, qui ne fait pas la différence quand elle a ses règles et quand elle ne les a pas, ça n’existe pas. T’as des filles qui demandent la pilule sans arrêt entre deux, pour ne plus avoir de règles.
Agapé : Mais alors ça ça n’empêche pas les douleurs. Moi j’ai été sous minidosée près de 10 ans, donc jamais un tampon, jamais peur de la tâche, je pouvais avoir des rapports sexuels 365 jours par an. Mais par contre il y avait 3 ou 4 jours chaque mois où je ne pouvais pas sortir tellement j’avais mal. Mais du coup, au moins je savais où j’étais dans mon cycle et ça me faisait quand même un repère pour savoir si j’avais du retard.
Lou : Donc on est quand même toujours dans ce calendrier…
Valentine : Mais oui, on y est tout le temps ! Alors ça c’est vrai que pour moi la ménopause à ce niveau là c’est une libération. Mais une vraie libération. Parce que ça c’est un truc qui ponctue ta vie, et donc qui ponctue ton comportement. Être une femme, au bout du compte, il faut être hyper forte. Parce que jeune tu as les règles, ça te fait mal, après tu es enceinte c’est pas de la tarte, après tu accouches, alors là… Tous les mois ces putains de règles qui tombent et parfois ça t’emmerde vraiment la vie ! Ça définie tout. Et puis d’un coup tu n’as plus tout ça, mais tu as la peau, les os, ça devient plus fragile… Après on s’étonne que les femmes soient fortes, mais il faut bien quand même ! Ça archaïquement je pense que c’est à l’intérieur de la tête des hommes. Même s’ils ne le savent pas, ils le portent en eux. Ils savent que les femmes sont plus fortes qu’eux. C’est pour ça que la plupart des sociétés se sont construites autour du patriarcat, pour arriver à contrôler cette chose là.
Lou : Et puis à notre époque, des familles recomposées, des rencontres tardives, tu sais qu’il y a quelque chose que tu ne pourras plus jamais donner à un homme. Moi parfois je me dis : mais si je rencontrais un homme qui a 20 ans de moins que moi, comment je ferais ? C’est comme dans les pièces de Jules Renard, c’est à dire que la vieille maîtresse, même si tu l’aimes au bout d’un moment tu la lâches, parce que forcément tu vas faire des enfants. Et je sais inconsciemment que si jamais je rencontrais un homme plus jeune, ça serait forcément impossible dans la durée. Parce qu’il y a quelque chose qu’on ne peut plus offrir.
Valentine : Et parce que même si l’homme ne l’a dit pas, ne l’a formule pas cette demande, toi tu te sens responsable de cette demande. Après moi je connais des femmes qui ont plus de 80 ans, et une en particulier, je vois bien mes camarades masculins quand ils la voient, quand ils vont lui parler, ils savent son âge mais elle les trouble. Beaucoup. Et c’est formidable. Et ça, les femmes comme ça, c’est pas seulement que ce sont des coquettes. C’est beaucoup plus que ça.
Lou : Ce sont des désirantes. Et désirer c’est être en vie. Et la démission dont on parlait tout à l’heure, en fait c’est intéressant ces questions sur la ménopause parce que les réponses sont bien plus profondes que ça. Ça induit tout un rapport au monde. Parce qu’en fait, avoir envie de faire l’amour, c’est être désirant, être érotisé, magnifié dans le regard de l’autre, et ça c’est lutter contre la mort. C’est vivre. C’est se laisser aller à la tendresse, et ça aujourd’hui les gens ils ont du mal à se laisser aller à la tendresse, les hommes sont plein de peur, de protection, mais oser se dire à n’importe quel âge, à 87 ans comme à 27, « je vais oser le dévoilement ». Parce que le corps il n’est pas seulement complexé à nos âges, il l’est tout le temps, soit tu es toute jeune et tu ne te connais pas assez bien et tu es pleine de tout ce qu’on nous bourre le mou avec les magazines, même n’importe quel clips à la tv, donc tu te sens ou trop maigre ou grosse, ou trop pute ou trop prude. Après tu apprends à connaître ton corps. Après tu apprends, mais c’est très long, tu apprends à oser dire ton désir à un homme. Et encore quand tu y arrives.
Valentine : Et je le redis nous nous sommes des intellectuelles. Mais il y a un nombre incalculable de femmes qui ne disent rien.
Lou : Mais c’est que nous nous sommes des femmes qui passons notre vie à affronter. On affronte la scène, on affronte le public, on affronte nos peurs, on affronte le trac, on affronte le regard, on affronte la mémoire. On travaille en groupe aussi. Tout ça ça veut dire beaucoup de choses aussi que nous soyons des femmes qui aimons faire l’amour. Parce que ça induit un besoin de l’autre que tu ne caches pas, que tu n’occultes pas, et un besoin de communion, de partage, et faire l’amour c’est ça aussi.
Valentine : C’est très vrai ce que tu dis. Et du coup moi je pense que beaucoup de femmes tombent dans la lâcheté. Parce que toutes les femmes ont envie de ça, du désir. Toutes. Toutes les femmes ont du désir en elles. Mais au bout d’un moment c’est fatiguant aussi ce qu’on fait. Parce que tous les matins tu te lèves et tu dis Il faut y aller quoi. Et que beaucoup de femmes se disent « je suis fatiguée, je n’y vais plus » c’est normal, je le comprends. Mais le désir ! C’est vraiment un mensonge, de dire qu’à partir de 50 ans on a plus de désir. C’est un mensonge.
Lou : C’est le plus grand mensonge qui soit !
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