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(J.MAUDE/SIPA) LE PLUS. Faire l’amour trop souvent peut-il nuire à l’épanouissement sexuel ? C’est ce que laisse entendre une étude américaine, relayée dernièrement par la presse française. Selon les chercheurs, les couples qui augmentent la fréquence de leurs ébats ne sont pas plus heureux que les autres. Une étude à prendre avec des pincettes, explique...
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Si j’ai choisi une fée (peinte par ma sœur Marion) pour emblème de ce blog, ce n’est pas un hasard : le potentiel érotique des personnages féériques me semble infini. J’ai donc été ravie de découvrir la novella de Callie J. Deroy, Fairy Sex Tale. En tant que nouvelle directrice de la collection « L’ivre des … Lire la suite →
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Les soirées sans tabou du Cabinet de curiosité féminine Pour Alexia Bacouël, la curiosité n’est pas un vilain défaut. Encore moins si elle porte sur le thème du plaisir solitaire, des jeux de bouche ou du libertinage. Cette sexothérapeute de 31 ans, formée à Toulouse mais qui exerce à Paris, est à l’origine du Cabinet de...
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I love, love, LOVE this gleefully cute video, Vanilla Whip: A Documentary About Love. The language, I believe, is fairly universal.
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La semaine dernière, le très huppé établissement scolaire Montaigne a défrayé la chronique [1]. Et pour cause, des élèves de 6ème ont agressé sexuellement des camarades de classe. Attouchements dans les toilettes et propos obscènes, il y a de quoi se poser des questions quant aux comportements de ces garçons de 10-11 ans.
Tous les journaux (ou presque) en ont parlé. Sur 10 articles en ligne [2] traitant de l’affaire, la racine « porn » revient 24 fois (titre et corps de texte compris). Il ne fait aucun doute pour la presse que la consommation de porno à la récré est une explication, suivie de très près par la possession d’un téléphone portable permettant l’accès à Internet [3]. Aucun de ces articles ne fait de lien direct entre la consommation de porn et ces agressions, ne citant aucune étude et/ou article scientifique [4]. Mais le traitement médiatique laisse toute liberté au lecteur de faire lui-même le lien, sans aucune autre preuve que ce sordide fait divers.
J’ai quelques reproches à faire à ce traitement médiatique. Le premier est « d’oublier » que ce genre de comportement existait avant l’arrivée de la pornographie à l’école. D’ailleurs, le site MadMoizelle a fait un beau travail de recueil de témoignages pour montrer que les violences sexistes et sexuelles dans les écoles ne datent pas de l’apparition des smartphones. Trigger Warning : agressions sexuelles sur enfants et sexismes La culture du viol se porte bien dans nos écoles — Témoignages.
Le deuxième reproche est donc, en se limitant au coupable idéal – le porn et le téléphone portable – aucun média ne va chercher plus loin une explication. Alors que si ces agressions existaient déjà avant l’arrivée d’Internet, c’est qu’il y a un autre facteur. Comme la culture du viol et la société patriarcale et sexiste. Un vague programme de sensibilisation aux rapports de genre a été évoqué comme solution, mais après la demande d’interdiction des téléphones portables dans les écoles. Cachons ce porno que je ne saurais voir. N’allons pas plus loin que cela, ou il faudrait remettre en cause beaucoup trop de choses. Faudrait quand même pas non plus faire de cette affaire une preuve de la culture du viol.
Le traitement médiatique de cette affaire nous renseigne sur la façon dont la pornographie est vu et pensé par notre société. En faisant du porno le seul responsable (avec Internet comme moyen de diffusion et le téléphone portable le support), les médias partent du principe que le porno est une production complétement imperméable à la culture extérieure, comme s’il ne subissait aucune influence externe. Une sorte de bulle, d’espace duquel ne sortirait que des effets néfastes. Mais rien n’y entrerait, cet espace se nourrirait de l’intérieur. Contrairement à n’importe quelle autre production culturelle puisant son inspiration dans d’autres domaines et dans la réalité, le porno serait indépendant des influences externes. La porno ne ressemblerait qu’à elle-même.
De mon point de vue, la pornographie est – comme n’importe quelle production culturelle – imbriquée dans la culture où elle est produite. Ses codes sont le fruit de notre société, le reflet (parfois grossi) des rapports femmes/hommes. Mais voir la pornographie comme le grand méchant loup permet de ne surtout pas se remettre en question. Notre société et notre culture sont pures. Le porno est une perversion de quelques esprits malsains et moralement répréhensibles. Merci de ne pas en douter, ce serait trop douloureux.
[1]
Le Parisien, Paris : des 6e du collège Montaigne sanctionnés pour attouchements, 13 mai 2015.
[2]
Ces 10 articles venant des journaux suivants : Le Figaro, Le Monde, La Croix, Ouest France, Le Parisien, Le Dauphiné Libre, Le Progrès de Lyon sur la période du 13 mai (date à laquelle l’affaire éclate dans la presse) et le 16 mai.
Ces titres de presses sont les 5 journaux régionaux et nationaux traitant d’Information générale et politique les plus diffusés en 2009 (source : OJD ; IREC. Paru dans Francis Balle, « Les Médias », Paris : PUF, 2004), moins les journaux Aujourd’hui en France, Libération, La Voix Du Nord n’ayant pas traité directement de l’affaire sur la période du 13 au 16 mai. Et moins le journal Le Dauphiné Libre, son article étant payant dans son intégralité.
Tableau
[3]
J’aurais également pu me pencher sur les articles annexes, sondages et tournures de phrases mettant en avant la causalité entre ces agressions et l’accès à Internet.
[4]
Et pour cause, le peu de littérature « scientifique » établissant un lien entre porno et comportement agressif et/ou de prédation sexuelle se base sur des préceptes moraux et/ou un échantillon de population biaisé, voire se mélangent les pinceaux entre corrélation et effet de causalité. Ruwen Ogien (Penser la pornographie, 2003), Marie-Anne Paveau (Le Discours Pornographique, 2014) ou encore Florian Voros (L’invention de l’addiction à la pornographie, 2009) l’expliquent mieux que moi.
Bibliographie
Dubois F-R, « Introduction aux porn studies », Paris, Les Impressions Nouvelles, 2014.
Ogien R, « Penser la pornographie », Paris, Presses Universitaires de France, « Questions d’éthique », 2003.
Crédit : pictogramme « tête de mort », un avertissement usuel contre le risque d’empoisonnement Wikiversity
Il y a 40 ans, naissait ce qui allait devenir l’événement fondateur du mouvement des travailleurSEs du sexe : révoltées par une répression grandissante qui les envoyait en prison pour simple présence sur la voie publique, les prostituées de Lyon occupaient dès le 2 Juin l’Eglise Saint-Nizier, pour protester contre ces arrestations.
Très vite, le mouvement pris de l’ampleur, et d’autres Eglises furent occupées, jusqu’à Londres où naquit alors le English Collective of Prostitutes.
40 ans plus tard, les travailleuses du sexe sont toujours victimes de la répression quotidienne et d’une stigmatisation croissante.
40 ans plus tard, non seulement le délit de racolage instauré en 2003 n’est toujours pas abrogé, mais une proposition de loi visant à renforcer cette répression, notamment en pénalisant les clients des travailleurSEs du sexe, va prochainement être débattue à l’Assemblée Nationale.
Cela fait pourtant 40 ans que nous rappelons que la répression, loin de nous sauver, ne fait que favoriser notre exploitation.
40 ans que malgré la stigmatisation, nous prenons la parole pour dénoncer les violences dont nous sommes victimes, au premier rang desquelles les violences policières.
40 ans qu’à rebours de tous les discours à notre encontre arguant de notre incapacité, nous nous organisons et luttons pour nos droits !
Parce que 40 ans après, nous en sommes toujours là, nous vous invitons à joindre la manifestation pour les droits des travailleuses du sexe, le 2 Juin, au départ de la Place Saint-Nizier à 14h, pour exiger avec nous :
– la fin de la répression du travail sexuel : abrogation du délit de racolage, abrogation des lois sur le proxénétisme, abandon du projet de pénalisation des clients, abrogation des arrêtés municipaux anti-prostitution
– la régularisation de touTEs les travailleurSEs sans papier.
– la revalorisation des aides sociales, notamment à destination des mères isolées et des étudiantEs
– la dépathologisation des transidentités, et l’interdiction de la discrimination fondée sur l’identité de genre
à l’appel du STRASS-Syndicat du travail sexuel, Cabiria, Frisse, Lesbian and Gay Pride de Lyon, Moove Lyon
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Voici un double test du Lelo Ina Wave et du Mona Wave. L’Ina et le Mona étant déjà deux best sellers de Lelo et parmi les meilleurs sextoys du marché dans leur catégorie, cette évolution appelée Wave (et vous verrez bientôt pourquoi) intrigue et innove. Le Lelo Mona Wave est un vibromasseur classique tandis que…
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Nathan est mort. Vive Nathan! Après treize années de loyauté au service de l’amusement et de la culture, le «Nathan Café» a fermé ses portes aux Grottes en juin 2014. Mais c’était sans compter la dévotion passionnée de Yves-Olivier Magerl, «YOM» pas que pour les intimes, aussi pour les amis, la clientèle voire plus. En mars dernier, ce jeune quinquagénaire a inauguré le nouveau lieu du «Nathan», dans le quartier des Eaux-Vives à Genève: «Je ne pouvais pas laisser filer le bar. Après des années à avoir travaillé pour les autres, j’ai enfin eu mon chez moi. J’avais envie d’être chez moi en ouvrant le Nathan, et faire plus que ce que je pouvais faire auparavant.»
Gagné! Le «Nathan», c’est chez YOM. Pas uniquement sa propriété, mais une annexe de son salon où il aime recevoir. Les canapés hyper moelleux, rien de mieux pour se délasser après une rude journée. L’ambiance conviviale n’est pas que dans la déco, elle doit beaucoup au patron des lieux: «C’est un plaisir pour moi d’accueillir les gens «chez moi», qu’ils se sentent bien et à l’aise. Je veux qu’ils passent un chouette moment ici.»
Énergie nucléaire
S’il ne devait y avoir qu’un mot pour décrire YOM, ça serait «rayonnant», façon nucléaire. Pas pour les effets néfastes, mais bien à cause du crescendo et des réactions en cascade lorsque cet électron est excité. Il semble impossible à arrêter, encore moins à attraper. Pour autant, rien de stressant dans son énergie, rien qu’une sensation de bien-être au fond et d’amusement, comme une douce chaleur. D’ailleurs, «yom» en arabe et en hébreu signifie «jour», il n’y a pas de hasard, et cela fait rigoler YOM: «Pour un oiseau de nuit comme moi, je trouve ça drôle !»
Le «Nathan» n’est pas qu’un simple bar, c’est aussi un lieu, un endroit de culture: «L’aspect culturel est important pour moi, précise YOM. J’ai fait installer une bibliothèque pour que les gens puissent amener leurs livres préférés. Un jour, un homme est venu déposer des livres et il a discuté avec la clientèle pendant des heures de sa passion. C’était un moment magique et fort.» Sur les murs, des photographies d’un artiste exposées comme dans une galerie d’art. Dans la salle inférieure, bientôt un piano. Bière et culture, à boire et à manger pour le cerveau.
YOM explique sa philosophie pour faire plaisir aux gens: «Je me pose toujours la question de savoir qu’est ce que j’aimerai avoir ou vivre en tant que client, pas ce que j’aime moi.» Sur la table, un men. Une page retient l’attention, celle qui explique l’origine du nom du bar: «Non point la sympathie, Nathanël, – l’amour. Agir sans juger si l’action est bonne ou mauvaise. Aimer sans s’inquiéter si c’est le bien ou le mal.» (Les nourritures terrestres, André Gide)» Tout est dit.
Nathan café, 34 Avenue de Frontenex, Genève Le Nathan
Courts moments de calmeYOM sort peu, il n’a pas vraiment le temps depuis la réouverture du «Nathan», qu’il chouchoute presque à l’extrême. Dans les rares moments de pause qu’il s’offre, le patron se relaxe par ici…
Au 13, route des Jeunes à Carouge, YOM profite de l’ambiance alternative du Motel Campo: «C’est libre, la clientèle est chouette. Ce n’est pas grand mais je m’y sens bien, surtout grâce aux gens qui fréquentent ce lieux, il y a de tous les âges, c’est vraiment super.»
Toujours la nuit, il se rend très volontiers aux soirées 360° Fever. Pourquoi ? Non, pas pour nous caresser dans le sens du poil, mais «parce qu’il y une grande diversité dans les gens que tu peux y rencontrer. et tu sais que tu soutiens aussi une association. J’adore!»
Le jour, enfin, YOM va se plonger dans n’importe quelle étendue d’eau : «Je me sens bien dans cet élément. Dans l’eau, je suis le plus heureux des hommes.» Son endroit préféré, parmi tant, est la piscine de Carouge à la route de Veyrier 53: «J’aime m’allonger dans l’herbe après mes traversées, entouré par les falaises et ce beau paysage.»