La semaine s’annonce éprouvante. Enfin si vous faites partie de la communauté du porno indépendant européen. Le 26, le Pornfilmfestival Berlin débute. Il se clôture le 31, octobre évidemment. Vous connaissez les bails : projections au Moviemento, pléthore de courts-métrages, de longs-métrages, du cul, du queer, de la beauté, de l’émotion et des rencontres. La chance de croiser Vex, de s’évanouir, mais aussi notre chère cheffe Carmina et bien d’autres noms qui donnent des sueurs aux fappeurs et fappeuses esthètes. Ça réseaute en combi latex à la soirée de fin de festival, mais on n’oublie pas que les festivals pornos sont avant tout la chance de découvrir de nouveaux artistes. Et pour ces derniers, de socialiser, de revoir des ami·e·s, de créer de nouvelles collaborations et de vivre tout simplement loin des jugements, car on vit dans une société. Ça fait réfléchir.
Cette année, le PFF Berlin s’associe avec Pink Label pour offrir (contre quelques dollars) presque 100 métrages disponibles pendant deux semaines. C’est une chance de découvrir toute la diversité du porno, d’explorer ce monde créatif et bien plus riche que ce que l’on peut imaginer. Achetez votre billet avant le 31 octobre et profitez à fond de pépites que les gifs suivants tentent d’illustrer.
Ça commence par un regard. Comme beaucoup de rencontres. La rencontre ici est faite depuis un moment, mais Aorta illustre avec Indigo et Ze Royale ces moments où le doute n’existe plus. On est bien dans l’instant avec la personne et rien ne peut gâcher ce plaisir. Quand iel te regarde comme ça, t’as tout gagné !
Avec Cobwebs, Dwam filme pour Vespéral du bondage à la frontale. Faut dire qu’en spéléo, on croise pas mal d’araignée. Pris dans la toile bien serrée de June Fontaine et Ada Ties, Cas Cuit est sur le fil du rasoir. Le fil de la lame vient le menacer pour une sensation de danger qui parcourt l’échine.
Black Sex Magic de Beyondeep souffle le chaud et le froid. Romance et BDSM. La douleur exalte les sentiments. L’image vous enveloppe et vous soulève. Honey G et K Rivers font le reste. Il y a tout ce qu’on attend d’un porn, intensité et plaisir, exploration des points de vue pour vivre au plus près de la passion.
Yoshi Kawasaki est venu à Paris et Ivan Sobris était là. Le portrait commence pas vraiment en douceur. Vous verrez bien. Puis Alexis Tivoli vient se mêler à ce séjour parisien pour le rendre mémorable. Ivan filme avec son œil numérique, loin des artifices et des poncifs, il nous transmet ce qu’il ressent avec sincérité. Et nous, on aime bien les chaussettes.
Octobre, Halloween, horreur, tout ça tout ça. Le PFF Berlin ne fait pas exception et propose une sélection de courts en lien avec le thème. Myths and Monsters in the Woods, ça s’appelle. Parmi ces pornos de l’épouvante, Altshift paie son hommage à l’Exorciste et Evil Dead avec une histoire de possession de nonne. Qui veut être habité·e par le démon ? Nat Portnoy n’a peut-être rien demandé, mais il est bien en elle.
Ces films et plein d’autres sont disponibles en streaming et dans le monde entier pour 30 dollars. Une excellente affaire. Croyez-nous ! Si ça se trouve le Pass Culture est accepté, on n’a pas demandé.