Toute infidélité est une monogamie de l instant, j ai été un grand amateur d instants, regrettant leurs fugacité, espérant n'avoir pas été qu'un instant pour l'autre.
Paradoxe du libertin qui aspire à détacher ses sentiments de son désir et qui désir secrètement des sentiments.
Esprit de contradiction ou tout simplement permanence d'une réalité psychologique intangible: toute relation avec une femme est une nostalgie de l amour maternel ?
L'amour physique comme reminiscence de l amour maternel ?
Le mot est le même les réalités différentes et pourtant cette confusion linguistique n'est pas anodine. Elle dit qu'on est toujours l'enfant qui ignore que sa mère et lui ne font pas qu'un.
Le libertinage comme régression infantile.
Mais lequel? celui compulsif et destructeur de don Juan ou celui jouisseur de casanova ?
Remarquons que Casanova a eu une mère absente et qu'il ne délaissait pas ses amantes après les avoir conquises.
La séduction était sincère et reconnaissante.
Le libertin sensible au désir serait il un enfant qui s'ignore ?
Ou un adulte qui veut rester enfant et qui délaisse les jouets pour des poupées ?
Il cherche à jouir mais au delà, retrouver le regard maternel qui apaise de la peur de l abandon.
Le libertin n est pas libre , ses liens sont juste plus enfoui dans l'intime.
Il fait fi des conventions liés par l'intime de ses souvenirs.
Il en a conscience et ne supporte pas les autres aliénations.
L enfer c'est les autres disait Sartre, les bastilles sont extérieures pensent le libertin.
Libre de celle ci il est prisonnier de lui même.
Le libertinage est un paradoxe et en avoir conscience une connaissance de soi.