Lorsque j’ai quitté Ladies Room l’an dernier, je n’avais déjà en tête qu’une seule chose : le jour où j’allais revenir. Je pensais à ce que je pouvais écrire, à ce que je viendrai raconter dans les colonnes d’un magazine qui m’a tant apporté personnellement, qui m’a appris énormément sur moi, comme sur les êtres humains et la vie, en général.
J’avais faim de changement, et j’avais hâte de pouvoir écrire sur cette nouvelle année qui se présentait sous les meilleurs auspices.
Notamment parce que je crains la foudre des dieux de l’Olympe, je n’ai pas failli à ma promesse ; je suis revenue. Une première fois, pérorant autour d’une réflexion mêlant féminisme à l’heure de la pop culture. Attends, c’était tout de même la marotte de l’année 2016, je ne pouvais pas me résoudre de ne pas en être !
Puis la disparition de BritBrit a été un réel bouleversement. Je connaissais ses soucis de santé, ayant collaboré avec elle de nombreuses années. Je savais qu’elle passait de nombreuses semaines alitée, se remettant tant bien que mal de ses différentes opérations. Pourtant, elle revenait toujours écrire dans les colonnes de Ladies Room comme sur son blog, et sa plume, elle, restait intacte.
Voir BritBrit partir, c’était là un rappel que la vie reprenait ses droits, alors qu’elle avait déjà gagné. Mot après mot, chronique après chronique, elle s’est appliquée à marquer nos existences avec des billets tordants comme rarement nous en avions lu. Évidemment qu’elle resterait éternelle dans nos têtes et dans nos coeurs.
Dès lors, les choses ont tout de suite été limpides. Je revenais… parce que je n’aurai jamais dû partir. Parce que je n’étais jamais vraiment partie. Parce que je ne pouvais me résoudre à quitter le magazine, à l’aube de ses dix ans.
Alors ces derniers mois, j’ai relevé mes manches, et je me suis battue pour ce en quoi je crois. Et je continuerai à me battre, l’an prochain et toutes les années à venir, pour offrir un futur au magazine sur lequel on s’est toutes et tous retrouvées, depuis le 24 septembre 2007.
Concrètement, qu’est-ce que ça veut dire ? Que Ladies Room n’est plus financé ni abrité par heaven, l’agence de communication et de marketing digital qui lui a donné naissance il y a de cela dix ans, mais par ma propre petite entreprise qui en deviendra seule propriétaire !
En septembre 2017, dans neuf mois maintenant donc, Ladies Room fêtera ses dix ans. Et oui, déjà ! Atteindre une décennie pour un magazine numérique, cela relève de l’exception, et je pèse mes mots. Au programme l’an prochain : une nouvelle formule pour le magazine, retour des partenariats, organisation des dix ans, restructuration de l’équipe… J’ai peut-être de gros bras, mais sans vous je ne pourrais rien !
En attendant que déferlent les vagues de l’excellence et du panache au féminin, je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année. Et petit rappel pour les deux, trois dans le fond qui n’écoutent rien à l’école mais deviendront ptet bien présidentEs d’une très grande puissance mondiale : l’histoire du genre humain, c’est qu’on a toujours pensé à veiller les uns sur les autres car on sait très bien que personne d’autre ne le fera à notre place (les extraterrestres ont bien mieux à faire). Et qu’on compte bien continuer comme ça.
Ladies, et honorés Gentlemen, rendez-vous en 2017 : l’aventure continue ! *fin de la transmission*
Merci infiniment à Lady Maléfica pour son soutien indéfectible, à ChaT, à Kwelet, à Léonore, à mes adorées Cécile G., Cécile N., Cécile F., à Big G, à Mimi, à Laurie, à Baby O. pour vos mots, vos encouragements, toutes vos pertinentes idées et votre motivation sans faille… Je ne vous oublie pas, non, jamais.
(cc) Jonathan Downs
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