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Depuis trois ans, Mag et Lau traversent les nuits de l’underworld, traquant dans les soirées de sexe bizarre une «forme de religion». Les officiants de ces cultes nocturnes portent des cagoules. Ou des épines plantées dans la peau.
«Le fétichisme c’est une forme de religion.» Photographe né en France en 1968, Maglau porte un pseudonyme mêlant son prénom et celui de sa femme. Mag+Lau=amour. A Tokyo, Berlin, Amsterdam, Paris ou Bruxelles, Maglau documente depuis maintenant trois ans des événements relevant du rituel dont les images, rassemblées en un livre-choc font l’effet d’une décharge : Fetish Ballad. La grandeur y côtoie la misère. Regards de toxicos lâchés face à l’objectif. Cages thoraciques décharnées. Crânes dégarnis sous des perruques extravagantes… Les créatures qui célèbrent ces messes exhibent leurs corps vieux, laids ou dans des tenues qui se veulent érotiques et des célébrations qui se veulent joyeuses. Tout est artificiel.
Mais c’est justement là, au cœur de ces apprêts, que Maglau a su voir la beauté. Rares sont les photographes capables de saisir la vérité des êtres lorsqu’ils accomplissent leurs pathétiques rituels. Maglau fait partie des grands, des très grands «voyeurs» qui visent le sublime dans la déglingue, parfois même la fange : pépé maso, travesti obèse, garçon sauvage. Peu importe. «Je suis admiratif de ces fétichistes décatis ou abîmés qui s’exhibent. Cela peut sembler pathétique mais ils font un doigt d’honneur à la mort.»
Les photos fétichistes sont généralement glamours. Maglau, lui, ne s’intéresse qu’au réel. Cela donne à ses photos une puissance telle qu’à les voir on se sent fouetté par l’envie d’une nuit fauve. Le goût du sexe vous revient en bouche. Ça va avec le grotesque des clichés. On se demande : y a-t-il un lien ? Maglau répond. «Le beau est ce qui transcende même dans ces scènes parfois sordides. C’est ce que j’ai essayé de révéler avec mes photos.» Il cite Julien Green : «Le mystique et le débauché volent tous deux aux extrêmes et cherchent l’un et l’autre à sa manière, l’absolu.»
Pour Maglau, la débauche est religieuse. «Les religions sont fétichistes; Marie, la croix. Le talith (le châle de prière)…». Impossible d’éliminer le fait religieux. «La franc-maçonnerie qui a essayé de se débarrasser des religions a réinventé un rituel hyperfétichiste et codé», dit Maglau. Il ajoute : «Cela m’a toujours attiré. Quand j’étais jeune adolescent, j’étais très religieux. Et puis j’ai découvert la philosophie et Dostoïevski : «Si Dieu n’est pas, tout est permis». Effrayant. J’ai fait une maîtrise de philosophie sur «comment fonder la morale sans Dieu?». Tout ce qui relève du comportement de transgression m’intéresse.»
Pas étonnant d’apprendre que Maglau est un adepte de sports extrêmes : «comportement ordalique, paraît-il». La mort ? «Les trois quarts de ma famille ont disparu, gazé ou brûlé. J’ai passé beaucoup de temps avec ma grand-mère qui était traumatisée par la guerre. Alors, oui j’ai une conscience aiguë de la précarité de notre monde.» Quand on lui demande d’expliquer l’histoire de sa famille, Maglau raconte un épisode marquant, «fondateur», dit-il. «Un jour en 1943 je crois, une patrouille de la police de Vichy vient fouiller la maison où mes grands-parents étaient hébergés dans le Vercors. Ils étaient à la recherche de cache de résistants. Ils regardent leurs fausses cartes d’identité (Meunier sur leurs faux papiers). Ça passe. Ils fouillent dans la maison. Ils ne trouvent pas les armes qui étaient cachées. Au chevet du lit, une photo en noir et blanc, très belle de mon grand-père. Le policier la prend dans ses mains et dit «belle photo». Puis la repose. A l’arrière de la photo, il y avait écrit «à ma mère adorée» en allemand. Mon grand-père avait voulu l’envoyer à sa mère mais il n’avait plus de ses nouvelles. Si le policier avait retourné la photo, il aurait compris qu’il avait en face de lui des juifs allemands réfugiés et je ne serais pas là… Le poids d’une photo.»
Fetish ballad, de Maglau, éditions Verlag Kettler. Préface de Véronique Bergen («Corps mutants dans la nuit»).
En vente à La Musardine et à la Librairie photographique le 29. Exposition prévue à la galerie Dujat (Bruxelles) prochainement.
La semaine dernière on s’est lancé dans une série rouge un peu ambitieuse, ce dimanche, on retombe dans la facilité avec une spéciale gros plans. Close-up et porno avancent main dans la main depuis qu’il est possible techniquement de se rapprocher au plus près du vice. Allant parfois naviguer dans le futur, on peut vous assurer que cette coquetterie pornographique n’est vraiment pas prête de s’arrêter.
Il était difficile de ne pas évoquer ici le cas de Inthecrack (« dans la raie ») qui propose une came pure en close-up depuis 15 ans. Le site qui fait la part belle à l’ultra HD, aux strings fluos et aux filles en solo dans des lieux paradisiaques est peut-être un de mes sites préférés : discret, fétichiste, pervers et d’un calme rassurant. Pas de remake des 24h de la teub ici, des filles, des seins, du liquide, des organes, des gros plans. Tout ce qu’on attend d’un site qui n’aurait pas tellement évolué depuis les premiers pas du web. – Gonzo
Lea Lexis – Inthecrack
Comme on s’est dit que cette semaine nous allions vous comblez avec des gros plans, je suis allée à l’essentiel. Markus Dupree, de jolis bracelets, les fesses de Natasha Nice et une délicieuse sodomie. C’est à la fois agréable à regarder, sexy et foncièrement savoureux. Avec l’esthétique de Tushy, le combo est gagnant et la jouissance est au rendez-vous. – Manon des sources
Markus Dupree et Natasha Nice – Tushy
Candy May a de très jolis gants et une belle bite en main. Spécialiste des gros plans, c’est tout naturellement que son porn à forte saveur cannabinoïde se retrouve ce dimanche entre le poulet rôti à la peau croustillante et la sieste crapuleuse. – Gonzo
Candy May est sur Xhamster mais surtout chez elle.
Pas facile de trouver de bons gros plans dans l’animation porno. A cause de leurs aplats fadasses, de leur éclairage affreux et de leur qualité d’animation douteuse, la plupart des hentai qui tentent l’exercice prêtent moins à la trique qu’au rire. Du coté de la nouvelle école occidentale du gif X, on connaît ça ; on a grandi avec les dessins animés japonais à petit budget trouvés sur Limewire. Du coup, comme Salty Ice Cream, on en prend le contrepied : couleurs douces, animation sautillante, éclairage tape à l’oeil. Et ça roule. – Le Serbe
Salty Ice Cream est sur tumblr.
Voilà les jolies queues de Jessy Jones et de Markus Dupree dans les profondeurs de Kimberly Brix. On ne triche pas avec les friandises sexuelles surtout quand il s’agit de s’amuser à trois. Je vous laisse donc le plaisir de voir l’entrée en douceur dans la petite nenette de la belle Kimberly aux cheveux alezans. – Manon des sources
Jessy Jones, Markus Dupree et Kimberly Brix – Tushy
Image en une : Mia Malkova chez Inthecrack
“What makes an image NSFW, according to Yahoo? I explore this question with a clever new visualization technique by Nguyen et al.. Like Google’s Deep Dream, this visualization trick works by maximally activating certain neurons of the classifier.”
* Image Synthesis from Yahoo’s open_nsfw (open_nsfw.gitlab.io)
“…unfettered access to all things smutty, dirty and questionably filthy has created a surge in censorship tools that, in theory, use algorithms and advanced artificial intelligence programs to identify porn and weed it out. Last year, Twitter acquired Madbits, a small AI startup that, according to a Wired report, created a program that accurately identifies NSFW content 99 percent of time and alerts users to its presence. Late last month, Yahoo open-sourced its own deep learning AI porn filter and there are no doubt similar projects underway at other internet companies.”
* Artificial intelligence won’t save the internet from porn (Engadget)
“The fact that I’m a sex worker I feel has a significant effect on how I do poly because, before anything, my prospective partner needs to at least have some concept of poly so that they don’t consider my job as being unfaithful. I would not stop doing sex work for any partner, because it is something I enjoy doing and I don’t understand the need for jealousy towards my clients. It would be like if I worked at a restaurant and my partner was jealous of the customers who I served food to.”
* Poly Pocket: Question Everything (Autostraddle)
“In the past, my depression made it hard to connect sexually with my partner—even before I started taking medication. I often didn’t feel worthy of his attention, and though I knew he loved me, it was hard to be as vulnerable as I needed to be for us to have sex. We’d often try, only to end up with my feeling even less attractive than before we started.”
* Depression Messed With My Sex Life, and Here’s Exactly What I Did About It (Greatist)
“There was more to Lady Chatterley to offend the censors than its four letter words and graphic lovemaking. The book, our self-appointed guardians felt, was written in a manner that was relatively easy to read. It was approachable. And they feared, rather than hoped, that it might be read by millions. They shuddered to think of all those lewd thoughts infecting the receptive souls of so many Americans, especially those impoverished by small incomes and miserable education.”
* The Publishing Gamble That Changed America (Lithub)
“What a cat I put among the pigeons last week by suggesting, in answer to a question about pornography at a literary festival, that it should be considered suitable for pupils to watch and analyse this material in schools. I was accused, on social media of course, of being a danger to innocent children, and, yes, I received my first online death threat.”
* Porn in the classroom? Here’s why it makes sense (Guardian UK)
“Adult film actress Jessica Drake on Saturday accused Republican presidential nominee Donald Trump or someone acting on his behalf of offering her $10,000 and the use of his private jet if she would agree to come alone to his hotel suite at night after a golf tournament in Lake Tahoe in 2006.”
* Adult film actress accuses Trump of offering $10,000 to come alone to hotel suite (Washington Post)
“Inside, the Snctm Masquerade is peaking. Music swirls, laughter rises, bodies couple and writhe. Like a bar at last call, anonymous eyes search the crowd, looking to couple up. In the living room, surrounded by guests on sofas and chairs, Bunnyman is at work on a somewhat established actress, her arms and legs akimbo, the knots and coils of rope at once strong and delicate, like macramé.”
* The Last Hour Inside the Masquerade Party at Snctm Sex Club (Esquire)
Main post image via Sticks and Stones Mothership.
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Pour ce test, on change de registre, place à la délicatesse, la volupté, la sensualité. Adam me demande de tester une huile de massage comestible, humm… Je suis déjà toute émoustillée… L’huile Délice Deluxe massage pêche abricot de YesForLov est un produit français Messieurs et Mesdames! Et oui! Nous aussi, nous sommes capables de fabriquer et…
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