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On a déjà mis beaucoup de choses sur le dos des homos: incendie de forêts, inondations, tsunamis et j’en passe. Ça commençait à être lassant. Heureusement, Luz Elena Sanín, sénatrice du Parti populaire (PP) au pouvoir en Espagne, a trouvé un nouveau fléau dont nous serions responsables. Selon cette politicienne émérite, la dette publique de Madrid provient des «subventions offertes aux ONG et aux homosexuels» par le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero. «Sans ça, on n’aurait pas eu ce trou économique béant», a-t-elle sorti au cours une conférence de presse censée vanter la politique économique du gouvernement.
Appels à la démission
Mille milliards d’euros siphonnés en drapeaux arc-en-ciel, ben voyons. La déclaration hallucinée a fait quelques vagues au sein du propre parti de Mme Sanín. Certains de ses collègues parlementaires ont tenté d’expliquer qu’on avait «mal compris» la malheureuse.
L’opposition et les organisation LGBT ont dénoncé une déclaration «indigne d’une personne occupant une charge publique» qui «fait le lit de la haine antigay» et ont appelé l’élue de l’enclave nord-africaine de Ceuta à démissionner. «C’est absurde et ridicule. Cela démontre l’homophobie de cette sénatrice du PP», a commenté Patricia Hernandez, députée du PS.
En 2012, la politicienne avait déjà suscité un tollé quand elle avait proposé de confisquer le passeport des femmes enceintes marocaines qui entrent sur le territoire afin de les obliger à payer le coût de leur accouchement dans les hôpitaux espagnols, rappelle ElPlural.
Source: Telegraph.co.uk
Le Ice Bucket Challenge fait le tour du monde à vitesse grand V. Pour ceux qui auraient échappé aux vidéos, le principe est de s’arroser avec un seau d’eau rempli de glaçons, ceci dans le but de soutenir la campagne de lutte contre la maladie de Charcot.
Et les nominés sont….
Après avoir relevé le défi, les challengers doivent nominer d’autres personnalités. Le joueur de tennis serbe et sexy a désigné la gagnante de l’Eurovision, le Phoenix autrichien Conchita Wurst.
Défi accepté! Assise sur son beau canapé rose fuchsia, drapée dans une veste probablement faite de chatons, la chanteuse a accepté le Ice Bucket Challenge. Attention, ça rafraîchit!
Vous pensiez quand même pas qu’elle allait ruiné son mobilier? Elle a pris son propre Ice Bucket, un pot de glace. Avec tout de même un message de soutien à l’association ALS: «#Donate twice instead of ice». Mise doublée!
La chanteuse a défié à son tour Kylie Minogue et Jean-Paul Gauthier. La battle de glaçons continue!
Interdite en France mais autorisée dans de nombreux pays, la gestation pour autrui (GPA) nourrit un véritable « tourisme procréatif » : de nombreux couples français, hétéro- ou homosexuels, y ont recours à l’étranger. Mais, à leur retour en France, il leur était jusqu’à présent impossible de faire établir leurs liens de filiation avec les enfants ainsi conçus. Fin juin, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a rendu une décision qui pourrait prochainement mettre fin à cette situation.
En condamnant la France, elle a estimé que les enfants nés d’une GPA à l’étranger avaient droit à la transcription de leur acte de naissance à l’état civil français, à l’instar de n’importe quel enfant né à l’étranger, si au moins l’un des deux parents est Français. Pour les associations homoparentales (comme par exemple l’Association des familles homoparentales), il s’agit d’une victoire importante qui met fin à un traitement discriminatoire et contraire à l’intérêt des enfants, qui étaient ainsi pénalisés – par exemple en matière successorale. La CEDH a elle-même reconnu que ces enfants «se trouvaient en situation d’incertitude juridique». La philosophe Élisabeth Badinter est même allée jusqu’à parler de «fantômes de la République» puisque ces enfants ne peuvent bénéficier de la nationalité française dont jouissent pourtant leurs parents.
À l’inverse, la juriste Muriel Fabre-Magnan, auteur l’an dernier d’un ouvrage résolument hostile à la GPA (La Gestation pour autrui. Fictions et réalité, Fayard), s’est inquiétée des conséquences de la décision de la CEDH, qui ouvrirait selon elle la voie à une légalisation de la GPA en France. Elle estime que les enfants nés par GPA peuvent vivre en France, auprès de leurs parents d’intention, dans des conditions normales. Elle explique également qu’il existe en droit des statuts différents de la filiation, comme le tutorat, qui assurent la protection des enfants. La CEDH elle-même ne relève aucune intrusion dans leur vie familiale et les difficultés pratiques qu’ils rencontrent ne seraient pas «insurmontables». Ils ne sont pas non plus apatrides, puisqu’ils possèdent la nationalité de leur mère porteuse.
Toutefois, le gouvernement, bien qu’opposé à la légalisation de la GPA en France, semble estimer que l’arrêt de la CEDH va dans le sens de l’intérêt des enfants : la secrétaire d’État à la Famille, Laurence Rossignol, a ainsi précisé que la France ne ferait pas appel de sa condamnation.
Photo : la Cour européenne des droits de l’Homme à Strasbourg
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