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Photo by Peter Palm, via Dazed Digital
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— darling delføxi (@delphoxi) June 22, 2016
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— Andre Shakti (@AndreShakti) June 23, 2016
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«Nous devons réaffirmer notre visibilité, ne pas céder à la peur, continuer à investir l’espace public pour nous mobiliser contre l’obscurantisme» a lancé la co-porte parole de l’Inter-LGBT Amandine Miguel lors de la conférence de presse de la Marche des fiertés de Paris qui s’est tenue ce matin au Centre LGBT de Paris Ile-de-France. La militante faisait évidemment référence à l’attentat homophobe d’Orlando. Plus que jamais il est important d’«affirmer son identité», a insisté la co-porte-parole de l’inter-associative qui organise cette Marche des fiertés, qui aura lieu le 2 juillet dans la capitale. «L’homophobie tue encore. A travers cet attentat ce sont nos valeurs qu’ils ont attaquées: l’émancipation, la liberté, le progrès.», a-t-elle martelé.
A cette occasion, les participant.e.s à la Marche des fiertés seront invité.e.s à porter à un brassard noir en hommage aux victimes, et l’ambassadeur des Etats-Unis en France viendra s’exprimer sur le podium de la place de la Bastille à la fin de la marche.
CONTEXTE ET MOT D’ORDRE
Le mot d’ordre de cette année, «Les droits des personnes trans sont une urgence. Stérilisations forcées, Agressions, Précarité: Stop», se veut un signal d’alarme, pour exhorter la classe politique à prendre ses responsabilités et permettre l’égalité et le respect des droits fondamentaux pour les personnes trans. Des démarches trop complexes pour le changement d’état civil, la transphobie ordinaire et la discrimination quotidienne conduisent parfois à un échec scolaire pour les jeunes ou une perte d’emploi pour les plus âgées. «Pouvant parfois aboutir au suicide», rappelle Clémence Zamora Cruz, co-porte parole de l’Inter-LGBT.
C’est également quand un contexte de déception du quinquennat Hollande qu’aura lieu cette ultime Marche de son mandat. «Depuis trois ans, nous assistons à une machine bien huilée de promesses à reculades et vice-versa» précise la co-porte parole de l’inter-associative, Amandine Miguel, qui rappelle que le président Hollande n’a pas tenu l’intégralité de ses engagements de campagne, ouvrant une loi sur le mariage pour tous «a minima», sacrifiant «sur l’autel de la stratégie politicienne» l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires ainsi que la réforme de la filiation.
Vice-président chargé des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative au Conseil régional, Patrick Karam était présent ce matin aux côtés de l’Inter-LGBT. Même s’il n’y aura pas de char du Conseil régional pendant la Marche cette année, il a affirmé que la région continuerait à subventionner la Marche des fiertés, et en resterait le premier partenaire. Il en a profité pour souligner les efforts du Conseil Régional pour lutter contre l’homophobie: «L’homophobie commence par des mots et finit par des mort. Orlando l’a prouvé.»
Les politiques et les institutions n’auront cependant pas leur place dans le carré de tête cette année, réservé aux militant.e.s, aux associations et aux personnes trans.
Avec plus de 85 organisations, et prés d’une quarantaine de chars qui défileront, la sécurité de cette Marche est une priorité pour l’inter LGBT. En étroite collaboration avec la préfecture, les représentants de l’inter-associative travaillent à mettre au point de nombreux dispositifs pour assurer la sécurité des participants. C’est pour cette raison que la Marche des fiertés, initialement prévue le 25 juin a été déplacée au 2 juillet, comme Yagg l’avait révélé: avec trois matchs de l’Euro de football le même jour en France, et la surveillance des fan zones à assurer, la préfecture ne pouvait pas prévoir une présence policière suffisante.
QUENTIN HOUDAS ET GENEVIEVE GARRIGOS, LES PARRAIN/MARRAINE DE CETTE EDITION
Deux personnalités sont les ambassadeur et ambassadrice de cette Marche. La première, l’ancienne présidente de l’ONG Amnesty International France, Geneviève Garrigos, mène un «combat humaniste» selon les porte-parole de l’Inter-LGBT. Elle assure qu’elle «est engagée depuis le début de [son] mandat contre les discriminations» et ce qu’elle souhaite « c’est que les personnes trans puissent vivre la vie de leur choix et qu’elle ne subissent plus de violence».
Quentin Houdas, endossera le rôle de parrain. Le photographe s’est fait connaitre de la communauté LGBT notamment grâce à sa série de photos Queer, sexualité alternatives et transidentité, qui pose questions de l’identité de genre. Il considère que « l’image a un pouvoir de transformation du monde ». A travers son travail, il souhaite « supprimer le regard misérabiliste sur les personnes LGBT »
Alors que le mot d’ordre de cette année veut mettre l’accent sur les droits des personnes trans, pourquoi ne pas avoir choisi un ou des ambassadeurs issu.e.s de cette communauté? Questionnée par Yagg, l’Inter-LGBT a justifié ce choix: «Cela révèle du manque de visibilité des personnes trans en général dans la société, même si c’est une sujet qui bénéficie de plus en plus d’une couverture médiatique, a expliqué Clémence Zamora-Cruz. Nous avions effectivement pensé à des personnalités trans, certains auraient été ravies d’être là, mais ça n’a pas été possible en termes de disponibilités, sachant aussi que nous avons été contraints de décaler d’une semaine la date de la marche cette année. Nous avions par exemple pensé à la sénatrice belge Petra de Sutter.»
UNE PROGRAMMATION FESTIVE ET MILITANTE
La Marche commencera à 14h et suivra l’ancien trajet, de Montparnasse à Bastille, où le podium accueillera, à partir de 16h une programmation d’artistes «festive, militante, inclusive, pointue et basée sur la parité» explique Rag du collectif Barbi(e)turix, qui organise le grand podium des fiertés LGBT. Seront présent.e.s: les 3somesisters en live, un dj set de Betty et un voguing show par la House of Mizrahi, Teki Latex, et un djset de Rag. Un autre groupe est attendu, mais le secret reste bien gardé jusqu’au 2 juillet!
Des prises de paroles et des vidéos ponctueront cette après-midi haute en couleurs, et ce, jusqu’à 21h.
«Nous devons réaffirmer notre visibilité, ne pas céder à la peur, continuer à investir l’espace public pour nous mobiliser contre l’obscurantisme» a lancé la co-porte parole de l’Inter-LGBT Amandine Miguel lors de la conférence de presse de la Marche des fiertés de Paris qui s’est tenue ce matin au Centre LGBT de Paris Ile-de-France. La militante faisait évidemment référence à l’attentat homophobe d’Orlando. Plus que jamais il est important d’«affirmer son identité», a insisté la co-porte-parole de l’inter-associative qui organise cette Marche des fiertés, qui aura lieu le 2 juillet dans la capitale. «L’homophobie tue encore. A travers cet attentat ce sont nos valeurs qu’ils ont attaquées: l’émancipation, la liberté, le progrès.», a-t-elle martelé.
A cette occasion, les participant.e.s à la Marche des fiertés seront invité.e.s à porter à un brassard noir en hommage aux victimes, et l’ambassadeur des Etats-Unis en France viendra s’exprimer sur le podium de la place de la Bastille à la fin de la marche.
CONTEXTE ET MOT D’ORDRE
Le mot d’ordre de cette année, «Les droits des personnes trans sont une urgence. Stérilisations forcées, Agressions, Précarité: Stop», se veut un signal d’alarme, pour exhorter la classe politique à prendre ses responsabilités et permettre l’égalité et le respect des droits fondamentaux pour les personnes trans. Des démarches trop complexes pour le changement d’état civil, la transphobie ordinaire et la discrimination quotidienne conduisent parfois à un échec scolaire pour les jeunes ou une perte d’emploi pour les plus âgées. «Pouvant parfois aboutir au suicide», rappelle Clémence Zamora Cruz, co-porte parole de l’Inter-LGBT.
C’est également quand un contexte de déception du quinquennat Hollande qu’aura lieu cette ultime Marche de son mandat. «Depuis trois ans, nous assistons à une machine bien huilée de promesses à reculades et vice-versa» précise la co-porte parole de l’inter-associative, Amandine Miguel, qui rappelle que le président Hollande n’a pas tenu l’intégralité de ses engagements de campagne, ouvrant une loi sur le mariage pour tous «a minima», sacrifiant «sur l’autel de la stratégie politicienne» l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires ainsi que la réforme de la filiation.
Vice-président chargé des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative au Conseil régional, Patrick Karam était présent ce matin aux côtés de l’Inter-LGBT. Même s’il n’y aura pas de char du Conseil régional pendant la Marche cette année, il a affirmé que la région continuerait à subventionner la Marche des fiertés, et en resterait le premier partenaire. Il en a profité pour souligner les efforts du Conseil Régional pour lutter contre l’homophobie: «L’homophobie commence par des mots et finit par des mort. Orlando l’a prouvé.»
Les politiques et les institutions n’auront cependant pas leur place dans le carré de tête cette année, réservé aux militant.e.s, aux associations et aux personnes trans.
Avec plus de 85 organisations, et prés d’une quarantaine de chars qui défileront, la sécurité de cette Marche est une priorité pour l’inter LGBT. En étroite collaboration avec la préfecture, les représentants de l’inter-associative travaillent à mettre au point de nombreux dispositifs pour assurer la sécurité des participants. C’est pour cette raison que la Marche des fiertés, initialement prévue le 25 juin a été déplacée au 2 juillet, comme Yagg l’avait révélé: avec trois matchs de l’Euro de football le même jour en France, et la surveillance des fan zones à assurer, la préfecture ne pouvait pas prévoir une présence policière suffisante.
QUENTIN HOUDAS ET GENEVIEVE GARRIGOS, LES PARRAIN/MARRAINE DE CETTE EDITION
Deux personnalités sont les ambassadeur et ambassadrice de cette Marche. La première, l’ancienne présidente de l’ONG Amnesty International France, Geneviève Garrigos, mène un «combat humaniste» selon les porte-parole de l’Inter-LGBT. Elle assure qu’elle «est engagée depuis le début de [son] mandat contre les discriminations» et ce qu’elle souhaite « c’est que les personnes trans puissent vivre la vie de leur choix et qu’elle ne subissent plus de violence».
Quentin Houdas, endossera le rôle de parrain. Le photographe s’est fait connaitre de la communauté LGBT notamment grâce à sa série de photos Queer, sexualité alternatives et transidentité, qui pose questions de l’identité de genre. Il considère que « l’image a un pouvoir de transformation du monde ». A travers son travail, il souhaite « supprimer le regard misérabiliste sur les personnes LGBT »
Alors que le mot d’ordre de cette année veut mettre l’accent sur les droits des personnes trans, pourquoi ne pas avoir choisi un ou des ambassadeurs issu.e.s de cette communauté? Questionnée par Yagg, l’Inter-LGBT a justifié ce choix: «Cela révèle du manque de visibilité des personnes trans en général dans la société, même si c’est une sujet qui bénéficie de plus en plus d’une couverture médiatique, a expliqué Clémence Zamora-Cruz. Nous avions effectivement pensé à des personnalités trans, certains auraient été ravies d’être là, mais ça n’a pas été possible en termes de disponibilités, sachant aussi que nous avons été contraints de décaler d’une semaine la date de la marche cette année. Nous avions par exemple pensé à la sénatrice belge Petra de Sutter.»
UNE PROGRAMMATION FESTIVE ET MILITANTE
La Marche commencera à 14h et suivra l’ancien trajet, de Montparnasse à Bastille, où le podium accueillera, à partir de 16h une programmation d’artistes «festive, militante, inclusive, pointue et basée sur la parité» explique Rag du collectif Barbi(e)turix, qui organise le grand podium des fiertés LGBT. Seront présent.e.s: les 3somesisters en live, un dj set de Betty et un voguing show par la House of Mizrahi, Teki Latex, et un djset de Rag. Un autre groupe est attendu, mais le secret reste bien gardé jusqu’au 2 juillet!
Des prises de paroles et des vidéos ponctueront cette après-midi haute en couleurs, et ce, jusqu’à 21h.
Si vous aimez gérer un business, un studio porno et même des gobelins, vous avez probablement eu vent du dernier projet du site Joy Toilet qui sera intitulé Triple X Tycoon. L’IndieGogo ayant pris fin en août dernier, le site internet qui se présente comme une « niche d’humour porn et d’information dédiée à la production d’une variété de contenus pour adulte faciles à digérer » devrait bientôt vous permettre de réaliser votre rêve de wannabe-producteur. Un peu comme Hunie Cam Studio en plus cheap.
La référence est évidente
Le jeu, qui d’après les premières images aura un design Pixel art très typique, sera une simulation dans laquelle le joueur pourra construire et faire évoluer son propre studio depuis la lointaine époque de la VHS jusqu’à nos jours. Il vous faudra gérer aux mieux vos acteurs, votre temps et surtout la rentabilité des actions que vous entreprendrez dans le jeu. Des évènements aléatoires interviendront afin de pimenter un peu le tout, bien qu’on ne sache pas encore si cela inclura des soucis récurrents dans le milieu, comme un/une perfomeur(se) qui se décommande au dernier moment, ou des attaques d’extra-terrestres comme dans Sim City.
L’équipe de tournage des gonzos que vous réaliserez inclura également des gobelins – ces croisements entre un orc et un léprechaun – même si l’on ne sait pas trop encore pourquoi, n’allez pas forcément chercher une symbolique précise là-dedans. Vous pouvez d’ores et déjà voter pour le jeu via le Greenlight de Steam afin qu’il puisse être définitivement intégré à la plateforme de distribution de contenu en ligne. Steam étant connu comme peu tolérant envers ce type de jeu, on attend de voir si le projet aboutira réellement.
Une vidéo promo plutôt cool a été réalisé par l’équipe et permettra aux plus curieux de se faire une petite idée sur la direction prise par les développeurs.
Quand j’ai le fap monomaniaque, je dirige ma souris vers Ashley Alban. L’actrice que vous ne verrez jamais ailleurs que chez elle incarne à la perfection le renouveau du porn par la voie de l’indépendance (et du fétichisme). Ceci dit, la première fois que je suis tombé sur elle, ce n’était ni sur Clips4Sale, ni sur ManyVids, où elle vend ses petites pépites, mais bien sur un tube où un affreux avait rippé ses vidéos pour faire partager son bonheur au monde entier.
C’est bien souvent quand elles sont gratuites qu’on découvre les choses sur Internet, les dealers vous alpaguent avec leur came, vous goûtez, vous vous dites que ça ne vous fait rien puis vous vous retrouvez quelques mois après à fumer votre carte bleue pour quelques minutes d’amour. Ashley fait l’effet d’un flash, elle vous percute avec ses seins et son PAWG, l’instant d’après, vous êtes à terre avec des petits oiseaux qui tournent au dessus de la tête. Est-ce l’amour ou la puissance de la dose ? Je ne préfère pas me prononcer.
Pour vous décrire l’univers d’Ashley Alban, imaginez une voisine de palier qui revient de son yoga, un peu suante dans son tee shirt gris. Elle remonte l’escalier doucement, laisse au temps le loisir de baver sur ses fesses. Elle cherche ses clé, vous la suivez du regard, elle vous sourit avant de refermer la porte. Magie de l’imagination, vous voilà à votre tour chez elle, spectateur petite-souris invisible. Elle pose ses affaires et s’approche d’une caméra près de son bureau. Elle enfile ses écouteurs d’iPhone et commence une petite séance de twerk sur des tubes du moment. Vous vous dites qu’elle est youtubeuse ou qu’elle prépare un concours de danse, mais une chose vous intrigue, elle glisse ses doigts dans son yoga pants et ôte délicatement son armure moulante en coton. Visiblement cette vidéo n’est pas faite pour Google, ni pour Periscope, mais bien pour vous rendre fou, car c’est son job. Et elle le fait bien. Trop bien sans doute pour nos coeurs fragiles.
Ce n’est pas un mirage, cette fille existe vraiment. Elle est peut-être dans votre immeuble ou dans la rue, vous avez peut-être récupéré son numéro à une soirée ou vous avez quelques amis en commun avec elle sur Facebook. Si proche et pourtant si loin, les murs de son appartement sont ceux d’internet, vous aurez beau lécher votre écran, vous ne l’atteindrez jamais. Il ne vous reste plus que votre argent pour vous consoler.
Ashley s’adresse à vous ou à son ex-mec (ils viennent de se séparer d’après son compte Twitter) qu’elle suçait avec beaucoup de plaisir. A l’aise dans les codes fétichistes de l’immersion en deux dimensions face caméra (JOI, CEI, dirty talk, POV, humiliation…) et avec ceux du voyeurisme, elle peut à la fois être votre petite copine par procuration ou vous offrir du porn plus classique. Si vous l’avez peut-être déjà croisée grâce à ses « ass shaking » SFW si populaires qu’on les retrouve même sur Youtube, c’est vraiment du côté de la créativité qu’elle marque des points. Elle peut très bien incarner une hipster, se faire grandir une teub, s’immerger dans des situations improbables et dans du cosplay étonnant, elle va où on ne l’attend pas et avec bientôt 400 vidéos à son actif, il y en a pour tous les goûts.
Comme ses concurrentes dans ce nouveau jeu porno, elle ne tournera jamais ailleurs que pour sa caméra. Comme ses collègues qui pèsent, vous la retrouverez aussi sur MyFreeCams (après une pause de quelques mois, elle vient d’annoncer qu’elle s’y remettait). Ashley Alban c’est l’incarnation du doux vice qui embaume mon historique.
Après avoir été adopté le 24 mai en première lecture à l’Assemblée nationale, le projet de loi sur la Justice du XXIe siècle est arrivé au Sénat. Le gouvernement a alors décrété que le texte ne serait pas examiné en seconde lecture et serait soumis à une commission mixte paritaire. Réunie hier mercredi 22 juin dans l’après, la commission s’est soldée par un échec. Parmi les points de tension du texte, il y avait notamment l’amendement sur la procédure de changement d’état civil voté et adopté le 19 mai dernier.
UN POINT SENSIBLE… MAIS PAS POUR DE BONNES RAISONS
La décision du gouvernement de solliciter une commission mixte paritaire, privant le Sénat d’une seconde lecture, était peu au goût des sénateurs et sénatrices LR, ce qui laissait déjà présager qu’un compromis entre l’Assemblée et le Sénat serait difficilement envisageable.
Entretien avec @BasPhilippe et @YvesDetraigne avant la commission mixte paritaire sur #JXXI https://t.co/QY6MihbmfZhttps://t.co/eizjIcQFeB
— Senat_Info (@Senat_Info) 21 juin 2016
Parmi les points sensibles risquant de diviser les parlementaires, il y avait en première ligne le divorce par consentement mutuel sans juge, mais aussi la modification du processus du changement d’état civil, amendée par le gouvernement et votée le 19 mai dernier. Les députés LR Philippe Bas et Yves Détraigne affirment que le texte actuel est loin de satisfaire les personnes concernées. Or, tout à fait paradoxalement, tous deux sont réfractaires à la démédicalisation de la procédure… ce qui va aussi totalement à l’encontre de ce que préconisent les associations trans.
La commission mixte paritaire s’est donc réunie ce mercredi 22 juin en présence de 14 parlementaires désigné.e.s, mais a échoué à trouver un terrain d’entente et à rédiger un texte commun. Le projet de loi devra être donc être examiné au Sénat puis à nouveau à l’Assemblée nationale très prochainement.
#JXXI Échec de la commission mixte paritaire, en dépit des efforts de dialogue des sénateurs. pic.twitter.com/bNpk0rK0ZF
— Senat_Info (@Senat_Info) 23 juin 2016
LA FRANCE SOUS SURVEILLANCE
Le commissaire aux droits de l’homme du conseil de l’Europe Nils Muižnieks a fait savoir qu’il prêtait une oreille attentive aux décisions prises par les parlementaires français.e.s: «J’appelle les parlementaires à prendre en compte les inquiétudes exprimées par la CNCDH concernant les modalités de modification de la mention du sexe à l’état civil. Les sociétés européennes devraient pleinement reconnaître la diversité des identités de genre existant en leur sein. Les personnes transgenres ont le droit de déterminer et d’exprimer leur identité de genre et d’être pleinement intégrées dans la société. Pour ce faire, il est nécessaire de s’assurer que toute disposition législative en matière de modification du genre soit conforme aux droits de l’homme.»
Dans un communiqué conjoint, trois organisations, Transgender Europe (TGEU), l’Ilga-Europe et Amnesty International ont appelé la France à respecter les droits fondamentaux des personnes trans et mettre en œuvre une procédure fondée sur l’autodétermination et rappelle – au même titre que de nombreuses associations trans françaises – que le texte en l’état est bien loin de garantir un processus respectueux de la vie privée et de la dignité des individus. «Si ce texte était adopté, il risquerait alors, en raison d’incertitudes juridiques, d’engendrer de nouvelles violations des droits fondamentaux des personnes transgenres, notamment de leurs droits au respect de la vie privée et de ne pas subir de traitement inhumain ou dégradant», a souligné Sophie Aujean de l’Ilga-Europe.
Richard Kohler de l’organisation TGEU rappelle quant à lui la situation actuelle: «En France, les personnes transgenres sont systématiquement confrontées à un dilemme qui, quelle que soit leur décision, aboutit à une violation de leurs droits humains. Elles peuvent soit respecter des obligations abusives et obtenir une reconnaissance de leur genre à l’état civil, soit continuer de vivre avec des documents qui ne reflètent pas leur identité de genre et qui les exposent à une discrimination. Les parlementaires français doivent se saisir de cette occasion historique qui s’offre à eux de mettre fin à ces violations des droits humains».
Après avoir été adopté le 24 mai en première lecture à l’Assemblée nationale, le projet de loi sur la Justice du XXIe siècle est arrivé au Sénat. Le gouvernement a alors décrété que le texte ne serait pas examiné en seconde lecture et serait soumis à une commission mixte paritaire. Réunie hier mercredi 22 juin dans l’après, la commission s’est soldée par un échec. Parmi les points de tension du texte, il y avait notamment l’amendement sur la procédure de changement d’état civil voté et adopté le 19 mai dernier.
UN POINT SENSIBLE… MAIS PAS POUR DE BONNES RAISONS
La décision du gouvernement de solliciter une commission mixte paritaire, privant le Sénat d’une seconde lecture, était peu au goût des sénateurs et sénatrices LR, ce qui laissait déjà présager qu’un compromis entre l’Assemblée et le Sénat serait difficilement envisageable.
Entretien avec @BasPhilippe et @YvesDetraigne avant la commission mixte paritaire sur #JXXI https://t.co/QY6MihbmfZhttps://t.co/eizjIcQFeB
— Senat_Info (@Senat_Info) 21 juin 2016
Parmi les points sensibles risquant de diviser les parlementaires, il y avait en première ligne le divorce par consentement mutuel sans juge, mais aussi la modification du processus du changement d’état civil, amendée par le gouvernement et votée le 19 mai dernier. Les députés LR Philippe Bas et Yves Détraigne affirment que le texte actuel est loin de satisfaire les personnes concernées. Or, tout à fait paradoxalement, tous deux sont réfractaires à la démédicalisation de la procédure… ce qui va aussi totalement à l’encontre de ce que préconisent les associations trans.
La commission mixte paritaire s’est donc réunie ce mercredi 22 juin en présence de 14 parlementaires désigné.e.s, mais a échoué à trouver un terrain d’entente et à rédiger un texte commun. Le projet de loi devra être donc être examiné au Sénat puis à nouveau à l’Assemblée nationale très prochainement.
#JXXI Échec de la commission mixte paritaire, en dépit des efforts de dialogue des sénateurs. pic.twitter.com/bNpk0rK0ZF
— Senat_Info (@Senat_Info) 23 juin 2016
LA FRANCE SOUS SURVEILLANCE
Le commissaire aux droits de l’homme du conseil de l’Europe Nils Muižnieks a fait savoir qu’il prêtait une oreille attentive aux décisions prises par les parlementaires français.e.s: «J’appelle les parlementaires à prendre en compte les inquiétudes exprimées par la CNCDH concernant les modalités de modification de la mention du sexe à l’état civil. Les sociétés européennes devraient pleinement reconnaître la diversité des identités de genre existant en leur sein. Les personnes transgenres ont le droit de déterminer et d’exprimer leur identité de genre et d’être pleinement intégrées dans la société. Pour ce faire, il est nécessaire de s’assurer que toute disposition législative en matière de modification du genre soit conforme aux droits de l’homme.»
Dans un communiqué conjoint, trois organisations, Transgender Europe (TGEU), l’Ilga-Europe et Amnesty International ont appelé la France à respecter les droits fondamentaux des personnes trans et mettre en œuvre une procédure fondée sur l’autodétermination et rappelle – au même titre que de nombreuses associations trans françaises – que le texte en l’état est bien loin de garantir un processus respectueux de la vie privée et de la dignité des individus. «Si ce texte était adopté, il risquerait alors, en raison d’incertitudes juridiques, d’engendrer de nouvelles violations des droits fondamentaux des personnes transgenres, notamment de leurs droits au respect de la vie privée et de ne pas subir de traitement inhumain ou dégradant», a souligné Sophie Aujean de l’Ilga-Europe.
Richard Kohler de l’organisation TGEU rappelle quant à lui la situation actuelle: «En France, les personnes transgenres sont systématiquement confrontées à un dilemme qui, quelle que soit leur décision, aboutit à une violation de leurs droits humains. Elles peuvent soit respecter des obligations abusives et obtenir une reconnaissance de leur genre à l’état civil, soit continuer de vivre avec des documents qui ne reflètent pas leur identité de genre et qui les exposent à une discrimination. Les parlementaires français doivent se saisir de cette occasion historique qui s’offre à eux de mettre fin à ces violations des droits humains».
Le corps humain sécrète tout un tas de liquides différents. Beaucoup d’entre eux font partie intégrante de nos rituels sexuels : la cyprine et le sperme sont des incontournables, la salive est essentielle, même le sang, l’urine et le lait trouvent leur place chez les plus audacieux. C’est pour rendre hommage à toutes ces substances que Fanny Godebarge et Aphrodite Fur ont créé le collectif FLUIDES après avoir découvert leur passion commune des sécrétions corporelles au cours de la Queer Week 2016.
Le samedi 25 juin prochain, Godebarge et Fur profiteront du cadre du Festival du film de fesses pour présenter un atelier de discussion sur la thématique “réappropriation de ses fluides sexuels : érotiser ses sécrétions” de 20h à 22h. Au programme : “discussion, expériences sensorielles et présentation de la bibliothèque de fluides du collectif”, explique Fanny. Des installations sonores, des productions plastiques et des oeuvres photographiques seront également présentées.
“Nous souhaitons décomplexer les participant.e.s dans leur rapport à leurs sécrétions en se les appropriant, en les sublimant, en les réinterprétant et aussi en les intégrant à des productions plastiques, explique Fanny Godebarge. Nous nous inscrivons dans une démarche body positive et inclusive.” Si vous êtes un être humain muni de glandes diverses et variés, vous êtes le bienvenu. Si vous êtes du genre à refuser toute pénétration en cas de menstruation, FLUIDES aura peut-être de quoi vous faire changer d’avis.
Ici les murs parlent ! Au restaurant Lapérouse, ancien haut lieu de débauche du XIXème siècle, les cocottes, prostituées de luxe, gravaient des graffitis...
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Saviez-vous que le portrait ornant les billets de 5000 yens au Japon est celui d’une écrivaine morte de faim à 24 ans ? Que le médecin qui a découvert la vaccin contre la syphilis est lui-même… mort de la syphilis ? Que le précurseur de l’électricité au Japon est un auteur de romans érotiques ?
Dans Les 108 étoiles du Japon, le journaliste Matthieu Pinon énumère le destin des «108 personnalités qui ont fait la pop culture telle qu’elle est aujourd’hui, les équivalents de Foucault, Victor Hugo et Sylvie Vartan», ainsi qu’il le dit sur NoLife. Pourquoi 108 ? Parce qu’«il y a 108 coups de cloche sonnés le soir du Nouvel An, répond-il. Les chapelets des moines ont 108 petites billes. Et pour ceux qui vont dans les rakuen shop, ils savent que quand on achète un gadget à 100 yens, en fait il coûte 108 yens. Ce qui fait le top 108 Japonais avec l’ajout de la TVA».
Elle est pop idole à 14 ans, puis femme au foyer à 21 ans
Drôle, enjoué, Matthieu Pinon énumère les destins souvent chaotiques des 108 personnes les plus connues du Japon avec un talent de conteur hors pair. On lit son ouvrage en retenant son souffle, ravi d’apprendre que «La petite musique dans le shinkansen, lorsqu’il y a des annonces pour les voyageurs, c’est une chanson de Yamaguchi Momoe qui fut la première des idoles au Japon». Elle a commencé sa carrière à 14 ans. A 21 ans, au sommet de la gloire, elle tombe amoureuse et annonce qu’elle va devenir femme au foyer. Depuis, plus rien. Yamaguchi Momoe est devenue une anonyme mère au foyer. C’est comme ça, dans le Japon des années 70. Et même maintenant, alors que tout le monde attend le retour de Momoe, elle préfère s’occuper de sa famille.
Il inocule la syphilis à des malades et des petits orphelins
Autre destin surprenant, celui de Noguchi Hideyo (1876-1928). Ce fils de «paysans quasi-analphabètes» se calcine la main gauche à l’âge de 6 ans, en trébuchant dans la cheminée : il perd tous ses doigts. Il a 16 ans quand ses camarades de classe se cotisent pour lui payer une opération. Il se dit «Moi aussi je vais sauver des vies» et décide de devenir médecin, travaillant jour et nuit à l’hôpital, mais en vain : son handicap pèse trop lourd. «Avec sa main foutue», raconte Matthieu Pinon sur NoLife, impossible de faire carrière. A 24 ans, le voilà aux Etats-Unis pour devenir chercheur. A l’Institut Rockefeller où il travaille, Noguchi se passionne pour la syphilis dont il finit par isoler la bactérie pathogène. Comment a-t-il fait ? En inoculant la syphilis à des malades et des enfants orphelins. Grâce à lui, un vaccin est trouvé, mais le scandale est énorme, incitant les instances médicales à mettre en place un Comité Ethique Mondial. Noguchi, quant à lui, proclame son innocence : il en veut pour preuve qu’il s’est inoculé à lui-même la syphilis. Il refuse d’ailleurs de prendre un traitement, comme s’il fallait payer pour le tort qu’il a causé.
Il laisse s’échapper les moustiques porteurs de la fièvre jaune
Sa maladie, lorsqu’elle dégénère en neurosyphilis, lui attaque le cerveau. C’est à ce moment-là qu’il affirme pouvoir anéantir les épidémies de fièvre jaune qui sévissent en Amérique du sud. «Pas de problème, c’est une bactérie, dit-il. Je vous l’identifie en neuf jours». Problème : la fièvre jaune n’est pas une bactérie mais un virus. «Ne supportant pas le discrédit officiel de sa découverte, il se rend en Afrique pour étayer ses théories erronées. De trois mois, le séjour finit par en durer six et, dans la moiteur de la savane Noguchi sombre jusqu’à devenir une menace pour son équipe (il laisse s’échapper des moustiques porteurs du virus). Ayant délaissé les précautions sanitaires, il finit par contracter la fièvre jaune à son tour, dont il meurt le 21 mai 1928 sur ces ultimes mots : Je ne comprends pas». Ses compatriotes – pas rancuniers – choisissent son portrait pour les billets de 1000 yens. Après tout, c’est grâce à Noguchi qu’on demande maintenant la permission aux cobayes humains avant de leur faire des injections.
Il lance les vêtements à l’amiante au Japon
Autre destin surprenant, celui du savant fou Hiraga Gennai (1728 –1780). A l’époque même où Rousseau fait ses herboristeries, ce fils d’un guerrier de bas rang, «apprenti-herboriste dès 12 ans, entre six ans plus tard au service du seigneur local, dont les jardins sont des lieux d’expérimentations botaniques». Dans son livre Les 108 étoiles du Japon, Matthieu Pinon, s’enthousiasme pour ce «touche-à-tout de génie», précurseur en pharmacologie, auteur de pamphlets politico-érotiques, adepte de l’électrothérapie, chercheur de minerais précieux et finalement… assassin. Toute sa vie, Hiraga ne songe qu’à être «le premier au Japon». Il est le premier à développer le thermomètre au Japon, les vêtements à l’amiante (ciel) et les générateurs d’électricité. Sa méthode est celle du «reverse engineering» bien connue dans l’univers des nouvelles technologies : il se procure des objets occidentaux et les démonte pour en comprendre les principes. Pour lui, tout commence en 1752 : il a 14 ans lorsqu’il est «envoyé parfaire son savoir à Nagasaki» où se trouvent les représentants du comptoir de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales. A leur contact, il décide d’abandonner son statut héréditaire de samouraï et de devenir… aventurier ?
Auteur de romans libertins, précurseur de l’électricité
Multipliant les initiatives pour se faire un nom, il essaye d’introduire la culture du ginseng au Japon, ouvre sa boutique d’apothicaire, milite pour l’autosuffisance en matière de racines médicinales et devient une star en 1763 avec une encyclopédie d’histoire naturelle que tout le monde s’arrache. En parallèle, il est le premier à introduire les techniques de porcelaine et de peinture à l’huile. Il se lance aussi, comme spéculateur, dans des opérations de prospection minière, de production de sel, de transport de riz, tout en écrivant des romans sur le tourisme sexuel au Japon, passant en revue toutes les formes de prostitution – y compris mâle – qui se développent alors à travers le pays. Il tient l’équivalent des salons parisiens, des réunions (daishôkai) où ses amis médecins, artistes, imprimeurs et scientifiques échangent des idées novatrices. Il lance des best-sellers qui préfigurent la science-fiction. Est-il un génie ou un tricheur ? La légende veut qu’à force d’échecs répétés, devenu misanthrope et cynique, furieux de ne pas recevoir le soutien qu’il attendait, il exécute un de ses assistants en pleine ville. Il décède du tétanos durant son incarcération. «Privé d’obsèques publiques et incinéré au Sosen-ji, il est réhabilité en 1943, quand sa tombe est désignée site historique national».
A LIRE : Les 108 étoiles du Japon, de Matthieu Pinon, éditions Ynnis, avril 2016.
A VOIR : NoLife, la «chaîne des nouvelles cultures : jeux vidéo, japon, BD, musique, anime, manga, littérature», etc. Sur Noco TV (TV en ligne). Abonnement à 5 euros par mois. A voir en particulier : l’émission 101 pure 100 et surtout l’émission Mots de Saison, extrêmement documentée sur la culture japonaise.
Merci à Eldon Tyrell.
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Cet article provient de Littérature érotique