Peggy Gourdon-Daleyrac est sexologue. Elle a rédigé sa thèse sur le thème du plaisir féminin dans la pratique du candaulisme. Tout comme Clémence O., elle a constaté un intérêt grandissant de la part de ses patients pour cette pratique.
Union : Le candaulisme, c’est plutôt un fantasme d’hommes ou de femmes ?Peggy Gourdon- Daleyrac : C’est essentiellement un fantasme d’hommes. Peu de femmes ont ce désir de voir leur partenaire avec une autre. Mais on peut dire aussi que la pratique du candaulisme est un fantasme de couple. Quand c’est bien géré, l’homme et la femme en retire beaucoup de plaisir.
Union : Quelle différence faites-vous avec le voyeurisme ?Peggy Gourdon- Daleyrac : Cela n’a rien à voir même si l’homme est voyeur des ébats de sa femme. Mais il garde le contrôle sur ces ébats. En gros, il délègue à un autre son pouvoir sexuel. Une sorte de droit de cuissage.
Union : Quel plaisir en retire la femme ?Peggy Gourdon- Daleyrac : Elle est protégée par son mari qui la regarde, ce qui lui permet un total lâcher prise. Elle peut se laisser aller, sans retenue et dans une complète liberté. Le plaisir nait aussi de la complicité qu’il y a, à ce moment-là avec son mari. C’est vraiment un moment de partage, de communion des sens. Du plaisir pour soi mais le plaisir aussi de faire plaisir à l’autre. Cela reste assez complexe mais le candaulisme est une pratique érotique de haut niveau, un jeu qui peut procurer de fortes sensations.
Union : Quels conseils donnez-vous aux couples désireux de se lancer dans une telle pratique ?Peggy Gourdon- Daleyrac : Ils sont de plus en plus nombreux à s’y intéresser. La candaulisme peut provoquer des dégâts pour certains d’entre eux si on est mal préparé. Cette pratique demande une immense...Lire la suite sur Union
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