Bonjour à tous·tes ! Cette semaine encore, je vous propose une sélection toute spéciale. Après Halloween et avant que les décorations de Noël viennent nous envahir définitivement, je me permets de vous soumettre au regard de la sulfureuse Romy Furie. De modèle à photographe, Romy s’illustre désormais sur la scène porno avec des collaborations qui me donnent le sourire jusqu’aux oreilles. De Poppy Sanchez à Xconfessions en passant par la brillante Émilie Jouvet, l’artiste court de plus en plus vite vers les sommets. À quand la réalisation ?
Madly in love with my best friend d’Erika Lust est la dernière production où Romy Furie nous conquiert encore et toujours. En plein dans le rôle de la jeune fille mutine (avec lunettes, un air timide étouétou), l’actrice nous embarque dans un univers plein de rideaux perlés, de lumières rouges et de partenaires sexuel·le·s en veux-tu en voilà. Ça n’a pas l’air si mal d’être amoureuse de sa meilleure amie finalement…
Je vous ai mis deux gifs de Tease Cake parce que je pense qu’il s’agit de mon court-métrage favori où apparait Romy. Entre un casting absolument merveilleux – Mitsuki Sweet, Lina Bembe, Dusty Sunshine & Romy d’amour, des gâteaux pleins de crème, du fard à paupières couleur pastel, un flou ambiant qui nous plonge dans les films érotiques des années 1980, un usage plus qu’abusif de la langue et des sextoys transparents, perso je plonge tête baissée et je me laisse bercer par toutes ces merveilles. Poppy Sanchez est très clairement une réalisatrice de talent qui ne fait qu’appuyer sur mon impatience pornographique.
Du coup, on reste sur du Poppy Sanchez avec ce court-métrage intitulé Je m’excite. Oui, oui, ce sont les premiers pas de Romy qui se déroulent sous vos yeux ! Ici, nous avons affaire à une vidéo tout en intimité : les décors sont moindres, les cadrages serrés nous rapprochent invariablement du POV et la couleur est tout aussi unique que Romy. What else?
La première fois que j’ai découvert le cinéma féministe militant j’étais en seconde année d’Arts Plastiques. Au sein du cinéma de la faculté de Rennes II, j’ai eu la chance de découvrir, complètement ébahie, le long métrage Too Much Pussy d’Émilie Jouvet suivi d’une rencontre. Ça a été l’explosion totale dans mon cerveau. Non seulement je voyais des femmes entièrement libérées, nues, pansexuelles, mais aussi, pour quelques unes d’entre elles, éloignées des stéréotypes de beauté féminine. Avec My Body, My Rules, Émilie Jouvet et sa magnifique équipe nous renvoient encore une fois dans ce monde splendide et vrai, là où les corps vivent et respirent.