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Mise à jour : Le chef du Gouvernement Mariano Rajoy a confirmé ce mardi 23 septembre le retrait du projet de loi.
Souvenez-vous, c’était fin 2013, et le droit à l’Interruption Volontaire de Grossesse risquait d’être fortement remis en cause en Espagne, ce pays par ailleurs plus progressiste qu’en France sur des questions comme le mariage homosexuel par exemple. Le Ministre de la Justice Alberto Ruiz Gallardon proposait un projet prévoyant de limiter les possibilités d’IVG aux cas où la mère risquerait de graves problèmes de santé. Les réactions ne s’étaient pas fait attendre, entre les nombreuses manifestations, la mobilisation de plusieurs collectifs féministes en Espagne et ailleurs, et les campagnes fleurissant sur Internet, les cintres et aiguilles à tricoter devenant le symbole de celles qui veulent rappeler les ravages des avortements clandestins.
Depuis, il faut dire qu’on n’en a plus beaucoup entendu parler, pensant l’affaire pliée après que le gouvernement ait adopté le projet de loi en Conseil des Ministres, pensant la défaite assurée. Sauf que pour une fois, « pas de nouvelles » pourrait bien signifier bonnes nouvelles. Car le projet tant controversé aurait apparemment peu de chance de voir le jour. C’est en tout cas ce qu’affirmait le quotidien El Mundo début septembre, affirmant que le projet de loi aurait du mal à véritablement aboutir, en raison d’un difficile consensus interne. Il faut dire qu’il y aurait au sein même du Parti Populaire des dissensions fortes, qui empêcherait le gouvernement d’aller sereinement jusqu’au bout et de le présenter au Parlement. La numéro deux du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria l’a reconnu : « C’est une loi compliquée, sensible socialement ». De plus, les prochaines élections générales n’étant plus si loin (dans un peu plus d’un an), Rajoy souhaite probablement éviter les ires de l’opinion publique en persistant sur cette loi. Il préférerait alors l’enterrer. Et c’est tant mieux. Même si ce n’est pas l’avis de tout le monde, une manifestation ayant eu lieu ce dimanche 21 septembre, organisée par les anti-avortement, qui ont rappelé à Mariano Rajoy ses promesses de campagnes, et veulent pousser le gouvernement à ne pas abandonner la loi. Ils ont été des milliers à se déplacer, se disant trahis par les dirigeants espagnols et exigeant la présentation de la loi au Parlement.
Mais s’ils n’obtiennent pas gain de cause, si le projet est effectivement abandonné, ce serait une grande victoire pour le camp d’en face, pour tous les groupes mobilisés. Ce serait un espoir pour les combats progressistes tentant de faire reculer les conservatismes. Combats qui sont surtout nécessaires à maintenir et protéger les droits des femmes, qui ne sont, on l’a vu, jamais acquis. Mais il reste en Europe encore bien des progrès à faire, puisque l’avortement n’est pas forcément légal partout, aujourd’hui, en 2014.
L’IVG en Europe n’est pas une évidence pour tout le monde
Déjà, rappelons qu’en France, en janvier de cette année, 40 000 personnes ont défilé à Paris lors d’une « Marche pour la vie », ou parade contre l’avortement. 40 000 personnes (et plus dans toute la France !) qui pensent donc qu’il faudrait revenir sur ce droit fondamental qui est celui de disposer librement de son corps. Notons aussi qu’en Allemagne, l’IVG reste illégal mais dépénalisé. Non loin de là, en Pologne, l’avortement reste illégal, sauf en cas de viol ou de danger grave pour la santé de la femme. C’est également le cas à Malte et à Chypre, qui maintiennent donc l’interdiction de l’IVG en dehors de ces deux exceptions. Mais le pays qui avait beaucoup fait parler de lui est l’Irlande.
L’histoire avait fait le tour des médias : en octobre 2012, Savita Halappanavar, une jeune femme indienne vivant en Irlande, décède dans un hôpital après que les médecins aient refusé de la faire avorter. En Irlande, l’avortement était alors illégal, malgré une décision de la Cour Constitutionnelle de l’autoriser en cas de danger mortel pour la mère. Décision qui n’a jamais été appliquée, malheureusement pour cette jeune femme. Alors qu’elle était en train de faire une fausse couche et subissait de violentes douleurs, les praticiens avaient attendu que le cœur du fœtus cesse de battre, et elle était ensuite décédée en soins intensifs. Cela avait beaucoup fait réagir l’opinion publique Irlandaise, et la loi s’était assouplie en juillet 2013, autorisant donc l’avortement en cas de danger pour la santé de la mère. Mais toujours pas en cas de viol.
En août de cette année, une autre jeune femme s’est vu refuser une IVG, alors qu’elle avait été violée, présentait des tendances suicidaires et avait fait une grève de la faim pour qu’on lui concède l’avortement. Si les tendances suicidaires « comptent » dans le danger mortel pour la mère, elles doivent être attestées par deux psychiatres, et laisse donc les femmes dans ces situations-là à la merci subjective d’avis personnels (et peut-être risquant d’être influencés par la morale ou la religion ?). La jeune femme en question a donc été forcée de mener sa grossesse à terme et d’accoucher par césarienne. Cette affaire a encore une fois relancé le débat sur l’avortement en Irlande, mais pour l’instant, rien ne se passe.
En revanche, dans le reste de l’Europe, l’avortement est la plupart du temps autorisé jusqu’à 12 semaines de grossesse. Malheureusement, dans le monde entier, c’est, chaque minute, 40 femmes qui pratiquent un avortement clandestin.
La vive inquiétude quant au potentiel recul des droits des femmes en Espagne ne sera-t-elle alors bientôt qu’un lointain souvenir ? On attend évidemment une confirmation officielle du gouvernement espagnol, à moins qu’il ne préfère que la situation se tasse pour ne plus avoir à en parler… En tout cas, le retrait potentiel fait des heureux et des heureuses, à en croire le sondage sur le site internet du journal El Mundo, selon lequel plus de 75% des sondés se disent satisfaits de l’abandon de la loi. Et il y a de quoi.
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Elles se sont fait connaître avec leur tube «All the things she said» dans les années 2000. Le duo russe t.A.T.u, prétendument lesbien pour mieux faire parler de lui, a perdu sa voie avec les années. L’une des ex-chanteuses, Loulia Volkova, a donné une interview à une chaîne russe où elle débite des propos homophobes et injurieux.
Deux poids, deux mesures
Elle était l’icône de la cause LGBT en son temps. Avec ce retournement de veste hallucinant, elle risque de devenir la cible: «Je n’accepterais pas que mon fils soit gay», a-t-elle déclaré après avoir expliqué que Dieu a créé l’homme pour qu’il se reproduise. Amen.
L’ex-starlette lesbienne a néanmoins précisé que «cela s’applique uniquement à une fille, pas à un garçon.» Ouf. Les femmes ont le droit de s’embrasser et de coucher ensemble, parce que «les lesbiennes sont bien plus agréables à regarder que deux hommes se tenant la main ou échangeant un baiser.» Evident.
L’alibi de l’ami gay
Les hommes, eux, n’ont qu’une seule liberté, celle de coucher avec des filles: «Un homme n’a pas le droit d’être un pédé», a estimé l’ancienne chanteuse. Mais attention, elle n’a rien contre les homosexuels, car, tenez vous bien, elle a «beaucoup d’amis gays».
L’autre membre du groupe, Lena Katina, a répondu sur sa page Facebook aux propos de son ancienne partenaire: «Je pense que tout le monde peut aimer qui il veut et être libre de passer sa vie avec qui il veut!»
L’interview, traduite partiellement par le site Brain Magazine, a de quoi choquer. La question de savoir si elle a pris des substances psychotropes reste en suspend. Bien que, dans un moment de lucidité et de bonté d’âme, Loulia Volkova a estimé «qu’être gay est quand même moins grave qu’être un assassin.» Voilà qui est bien dit.
Cette semaine, petite explication à ce sujet. Bien souvent, on associe le terme « matriarcal », en opposition à « patriarcal », à l’idée de la domination. Cette liaison est-elle bien fondée ? Ou n’est-ce qu’un cliché ?
Les sociétés matriarcales sont entourées de mystère : nous ne disposons que de peu de traces écrites, et nombre d’entre elles ont disparu. Le martriarcat n’est toutefois pas une invention, certaines sociétés existent toujours aujourd’hui. Nous allons ici découvrir plusieurs d’entre elles …
Mais, tout d’abord, faire le point s’impose !
Le matriarcat, c’est quoi ?Etant l’inverse du patriarcat, nous avons (et continuons) fréquemment à l’associer aux caractéristiques de ce dernier. Comme le montre son étymologie, le patriarcat désigne un système social dominé exclusivement par les hommes. Or, nous n’avons pas de traces d’un peuple où les femmes détenaient exclusivement le pouvoir.
Le caractère du pouvoir est ici différent : le matriarcat est un système de parenté, un concept d’organisation familiale où la femme est considérée comme la base de la société.
Une société matriarcale est matrilinéraire, en général matrilocale et basée sur l’avunculat.
Une société matrilinéraire est caractérisée par la transmission du statut social, du nom et de la fortune, transmise par la lignée maternelle.
Matrilocale signifie que l’époux ira habiter dans le village de l’épouse.
L’avunculat est un système d’oragnisation et de relations sociales, dans lequel le rôle du père est faible, tandis que celui de l’oncle maternel est plus important. Ainsi, dans les sociétés matriarcales, l’oncle est en charge de la parternité sociale de l’enfant.
Dans cette société, la conception du pouvoir s’organise selon ces différents points : la propriété, la filiation, et l’économie. Les femmes détiennent ces pouvoirs. Ainsi, elles possèdent les terres, les maisons, les enfants, les économies … Ce sont les hommes qui exercent le pouvoir, et les femmes qui le détiennent, car le pouvoir de l’homme découle du consentement de la femme.
De fait, le matriarcat n’est pas à confondre avec la gynocratie, que l’on appelle également gynarchie.
Et la gynarchie, c’est quoi alors ?C’est l’exercice du pouvoir par les femmes. Ainsi, dans ce régime politique, les pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif sont détenus par les femmes. C’est un système social et familial qui donne la primauté aux femmes. Il s’agit donc plus d’un système basé sur la politique, contrairement au matriarcat, qui relève d’un système de parenté où la femme est considérée comme la base de la société.
A la découverte des sociétés matriarcales dans le monde
Dans la petite ville de Juchitán de Zaragoza, dans la vallée d’Oaxaca au Mexique, la population, majoritairement zapotèque, a conservé de nombreuses traditions, et les femmes parlent encore le dialecte de cette société matrilinéaire. Elles sont les protagonistes de la société zapotèque, ce que l’on observe au marché : elles coupent la viande, vendent l’agave, s’occupent des clients et des touristes … Ce sont les femmes qui tiennent ici les magasins et contrôlent la vie économique de la ville.
Des femmes aux étals d’un marché, Juchitán de Zaragoza
Toutefois, si les hommes n’ont pas le pouvoir, ils sont également acteurs dans la société, et travaillent aussi, sous la direction des femmes.
Cette société est aussi très tolérante envers l’homosexualité, contrairement au reste du Mexique.
Les Na (Moso ou Mosuo) sont un peuple de 30 000 à 60 000 habitants au sud-ouest de la Chine, à la frontière des provinces du Yunan et du Sichuan. Le district des Moso, nommé Yongning en chinois, signifie « Sérénité Eternelle ». Les chinois n’enviraient-ils peut-être pas un peu leur culture ?
Dans cette société, la paternité est avunculaire, les pères des enfants ne sont donc pas reconnus et ce sont les oncles qui s’occupent des enfants de leurs soeurs. Les familles sont ainsi composées par des fratries, générations qui se suivent et vivent ensemble. La naissance de filles dans les familles est nécessaire afin de permettre la continuité de la lignée, et la naissance de garçons pour l’éduation des enfants. La propriété appartient à tout le clan familial.
Une femme Na faisant une livraison
Les Moso ont des moeurs très différentes des nôtres : les affaires amoureuses sont indépendantes des affaires familiales. Ainsi, leurs moeurs sont débridées, et ils jouissent d’une grande liberté amoureuse et sexuelle, ce qui exclut les rapports de domination entre hommes et femmes. Les ruptures ne sont donc pas un problème, entre les familles et avec les enfants (étant élevés du côté maternel).
Toutefois, malgré ces libertés, les Moso sont pudiques : ils pratiquent « la visite furtive » ! De fait, la discrétion est de mise, et il est difficile de savoir quelles relations entretiennent les différents individus, villageois. Par ailleurs, parmi leurs valeurs, les Moso banissent les sentiments de possession et de jalousie.
Les Khasis
Dans la majeure partie de l’Inde, les familles préfèrent les petits garçons aux petites filles, celles-ci étant considérées comme un fardeau, et les garçons héritant des propriétés, du nom, et des richesses de la famille. Or, au Meghalay, état au Nord-Est du pays, on observe l’inverse dans la tribu des Khasi. Leur société est matrilinéaire et matrilocale : ainsi, les plus jeunes filles des familles, héritent du nom, des possessions terrestres et des biens. Elles sont donc les gardiennes du patrimoine familial, et occupent une place primordiale dans la société. Elles sont appelées les « Kadduh ». Il n’est donc ici pas question de dot, ni de mariages arrangés, contrairement aux autres régions indiennes : dans cette tribu, garçons comme filles choisissent librement leur conjoint. Bien sûr, les cadettes ont plus de succès que les autres filles.
Jeune fille Khasi vêtue d’habits traditionnels
Les femmes de cette tribu possèdent les entreprises familiales, et ont l’habitude de prendre les décisions concernant la famille. De fait, souvent, les hommes restent au foyer pour s’occuper de celui-ci et des enfants.
Néanmoins, avec l’évolution du toursime ces dernières années et la modernisation, des mouvements d’opposition à l’intérieur de ces sociétés se lèvent, et ont un impact progressif sur les traditions. Et, comme nous l’avons vu, ces sociétés, bien que très différentes des nôtes, ne sont pas égalitaires et ne prônent pas un modèle parfait. Toutefois, il est intéressant de comparer nos systèmes …
Crédits photos : Mosu Boats, Liwubi Dao Island - © Neimon (Flickr) / Women at market stalls, Juchitan de Zaragoza - © Oliver Laumann (Flickr) / Mosu woman making a delivery - © marti brown (Flickr) / A Cute Girl Wearing Dhara - © Biswajit_dey (Flickr)
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Le nom de la soirée, Dreck («merde», en yiddish), en dit déjà long. Les organisateurs de cette party gay au Haoman 17, un des clubs les plus courus de Tel Aviv, ont provoqué un tollé en parodiant les scènes de décapitation d’Occidentaux filmées par l’Etat islamique en Syrie, ces dernières semaines. Le visuel de leur prochaine soirée consiste en une prise de vue qui reprend la sinistre pose du bourreau et de l’otage, en plein désert… mais en version homoérotique. «Nous avons décidé de nous soumettre à la Charia et à faire la fête à Da’esh (l’acronyme arabe de l’Etat islamique)», dit le flyer.
«Dégueulasse», «répugnant»: sur Facebook, la réaction de rejet a été très violente, rapporte Gay Star News, alors que l’EI a promis de mettre à mort les homosexuels dans les régions qu’il conquiert.
«Nous réagissons à l’actualité, comme nous l’avons fait depuis des années, se défend Imri Kalman, un des organisateurs des soirées. Nous refusons de participer à la peur et de devenir hystérique. C’est une manière pour nous de montrer notre mépris pour les jihadistes.»
Aujourd'hui, nous allons étudier comment être cool sur twitter. Cela ne vous a peut-être jamais paru indispensable mais c'est là le but que tout le monde devrait chercher à atteindre.
Ces quelques conseils de pur bon sens devraient vous y aider.
1. La dénonciation des lobbies
Sachez dénoncer les lobbies, attaquer les groupes influents qui font du mal à notre coolitude par leur argent, leur pouvoir de nuisance et leurs accointances politiques.
Oui je parle bien évidemment des féministes. Et particulièrement des fausses féministes. Comment reconnaître une fausse féministe ? C'est assez simple, cela n'est pas Simone de Beauvoir. Vous pouvez donc sans trop de crainte de vous tromper, accuser de "faux féminisme" toutes celles qui ont l'outrecuidance de se prétendre comme telles.
Rajoutons bien sûr que vous êtes vous même un vrai féministe mais vous avez la délicatesse de ne pas l'étaler partout. Votre féminisme est tout intérieur et c'est là une politesse de cœur qui vous honore.
Prenons une situation pour illustrer notre situation. Un tout petit millier de braves garçons, sont en train de se rire (gentiment bien sûr) de victimes de harcèlement sexuel ou d'une victime de viol. Et voilà qu'une horde, que dis-je une meute, que dis-je une armée, que dis-je UNE TRENTAINE de féministes leur sautent dessus. c'est intolérable. Condamnez-les (les féministes hein qu'on s'entende bien). Il y en a marre de cet esprit de meute qui sévit dans le féminisme actuel, cela n'est pas Simone de Beauvoir qui aurait fait cela, on ne peut plus rien dire.
Pire que les fausses féministes, il y a les fausses féministes lesbiennes, les fausse féministes trans ou les fausses féministes noires. Et qu'est ce que sont ces méthodes que de préciser la couleur de peau, l'orientation sexuelle ou le genre ? ON EST TOUS DES HUMAINS MERDE. Avec leurs conneries, on aura Le Pen au pouvoir, ils ne viendront pas pleurer.
2. La dénonciation des lobbies (bis).
L'antiracisme, la lutte contre la transphobie ou l'homophobie c'est très bien mais quand même on doit savoir continuer à apprécier l'humour et une bonne blague sur les travelos du bois de Boulogne a le mérite de toujours détendre l'atmosphère ce que certains de ces "militants" ne savent plus reconnaître. Pourtant vous avez une pote trans qui en rigole beaucoup.
Vous mêmes êtes d'ailleurs de tous ces combats, puisqu'en tant qu'homme blanc hétérosexuel, vous savez à l'occasion, apostropher vos potes d'un vigoureux "pd" ou "negro". C'est votre petite participation à la lutte, bien plus efficace que les simagrées de ces faux militants (oui là aussi il y en a, c'est fou comme le monde est infecté) : déconstruire les stéréotypes, votre combat de tous les jours. Ce n'est pas Martin Luther King qui se serait comporté comme cela.
3. Ayez du BON SENS.
Ce qui manque à tous ces militants de pacotille c'est une démonstration frappée au coin du bon sens. On a quand même un président noir aux USA non ? Marine le Pen est présidente du FN, non ? AH. Tout cela est quand même un signe que les choses ne vont pas si mal.
3. Soyez transgressif.
Un bon compte twitter n'est rien sans une image, transgressive et politiquement incorrecte. Une bonne image de sodomie ou d’éjaculation faciale (appelez là "cumshot" on n'est pas chez les ploucs), en ces temps, où le cul est nul part, fera son petit effet. Evidemment là, appelez-la "image de petit chiot qui court" vous êtes un fin plaisantin.
Le porno reste un domaine injustement méconnu, peu présent sur Internet ; il est de votre devoir de le mettre en avant, de manière très régulière. L'amicale des libertaires anonymes vous en sera gré.
4. Blagues et militantisme, un combat.
Un frontiste qui fera une blague sur les femmes à renvoyer au foyer, cela serait très sexiste et pas beau à voir.
Mais vous vous n'êtes pas frontiste. Vous pouvez donc faire ce genre de blagues du moment que vous conservez cet air débonnaire, cynique et désabusé qui a fait votre réputation.
Gardez cela en mémoire. Si, dans votre fort intérieur, vous répétez que vous êtes dans le "second degré" alors tout vous est permis.
Il faudrait être quand même sacrément con pour ne pas comprendre que vos blagues sur les femmes et le ménage, sont, en plus d'être originales, une sorte de mise en abyme des réactionnaires. Vous êtes un grand incompris c'est là le problème.
5. Le vrai réactionnaire et vous.
Il y a les vrais réactionnaires qui mettent des logos de la manif pour tous et ont des propos très vilains. Et il y a vous, qui n'êtes pas réactionnaire puisque vous êtes vous. Vous avez donc toute légitimité - et cela n'a rien à voir c'est votre simple bon sens qui parle - à trouver "qu'on ne peut plus rien dire", "que le politiquement correct sévit", "que quand même cette histoire de cisgenre c'est du n'importe quoi", que "le féminisme c'était bien à partir du moment où ca consistait juste à demander le droit de vote".
N'hésitez pas à asséner cela très régulièrement entre deux twits de blagues cryptiques.
6. Etre drôle.
Ayez de l'ambition. Aspirez à devenir un futur Laurent Gerra. Faites des vannes sur le physique. La vie personnelle. L'orientation sexuelle. La couleur de peau. le poids. La maladie mentale. Les gens doivent savoir rire d'eux mêmes.
7. Ce qui se comprend bien s'énonce clairement.
Votre TL doit être composée à 75% des gifs animés et à 13.2% de videos youtube.
8. Réfléchissez à vos punchlines.
Un mec cool se doit de choquer (vous n'y êtes pour rien si les gens ne savent pas apprécier votre humour).
Une bonne phrase comme "hier ma grand-mère est morte est j'ai pensé à lui éjaculer dans la bouche" devrait faire son petit effet.
Une bonne blague doit comporter au choix :
- une évocation nécrophile
- une évocation pédophile
- une connotation antisémite
(Attention si vous combinez les 3, vous êtes dieudonné, méfiance).
9. Le cynisme débonnaire
Quand vous ne comprenez pas un concept féministe ou antiraciste, commencez par insulter celle ou celui qui en a parlé ; c'est là une façon amusante d'engager la conversation et on reconnaît ainsi rapidement les gens susceptibles. Puis exigez des explications. Surtout ne les lisez pas.
Terminez par une punchline à votre façon (voir point 9).
Ne cherchez surtout pas à comprendre ces concepts ; si cela vous semble con, c'est que cela l'est forcément.
Je comprends que tout ceci soit difficile à mettre en place et nécessite quelques ajustements de votre compte twitter ; c'est néanmoins à ce compte là que vous arriverez à être cool et apprécié des gens cool.
Demain nous étudierons la différence entre Finkielkraut et un gens cool de twitter.
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Georges Azzi est bien connu de la communauté LGBT au Liban pour avoir été le premier président de l’une des plus importantes association de défense des droits des homosexuels, Helem. Aujourd’hui, il est le directeur de l’AFE, la Fondation arabe pour les libertés et l’égalité. Un nouveau défi qui a vu le jour il y a maintenant quatre ans. A l’époque, l’idée était de créer un réseau d’activistes LGBT dans le monde arabe. «Mais c’était un peu trop optimiste, ça aurait pu les mettre en danger» reconnaît Georges Azzi.
Aujourd’hui l’AFE travaille avec les mouvements des droits des femmes. «On a décidé de couvrir un domaine plus large. Dans les 22 pays du monde arabe, on a créé des outils de travail et un espace d’échange.» Du Maghreb à l’Irak, des activistes, avocats, journalistes et autres profitent notamment d’un programme annuel de changement social. «Nos outils et nos formateurs sont arabes. On veut travailler de la région vers la région.»
Chaque année, 20 activistes sont choisis pour suivre cette formation répartie en six modules: plaidoyer, réseaux sociaux, planification stratégique et développement, sécurité, éducation sexuelle et santé, justice sociale. A raison de cinq jours par module dans un pays à chaque fois différent, la quatrième année a débuté en juillet au Liban par un module de genre et sexualité. La formation se poursuivra en Egypte, en Tunisie mais également en Jordanie.
Indispensable
Amir Ashour, 24 ans, est un Irakien consultant en droits de l’homme. Il a suivi la formation de l’AFE en 2012. «Ça m’a permis de rencontrer plein de supers activistes de la région. Je suis allé au Liban, en Jordanie et en Egypte avec eux. Pour ma part, le module sur la santé sexuelle était une nouveauté car en Irak on n’a pas d’éducation sexuelle. Ça m’a aidé en tant que personne et en tant qu’activiste même si j’ai dû sortir de ma zone de confort.»
Aujourd’hui, Amir travaille avec des ONG en Irak notamment dans l’aide de groupes vulnérables comme les travailleurs du sexe ou la communauté LGBT. «La formation de l’AFE m’a donné de solides fondations pour ma carrière. Et j’ai pu partager toutes ces informations ensuite avec d’autres activistes locaux.»
Yara (le nom a été modifié pour raisons de sécurité) est une chercheuse libanaise qui était avec Amir en formation. Pour elle aussi, ce fut une réussite. «La formation de l’AFE m’a permis d’ouvrir des portes et a boosté ma crédibilité et mon CV. Ça m’a même aidé à obtenir une bourse pour étudier à l’étranger !»
Demande énorme
L’AFE n’a aujourd’hui pas besoin de recruter activement des élèves. A travers son réseau, elle reçoit chaque année entre 400 et 500 candidatures pour seulement 20 places disponibles. «On cherche des gens avec peu d’expérience mais qui ont une vision. Et pas forcément des activistes» précise Georges Azzi.
Parmi la soixantaine de personnes formées, «50 à 70% d’entre eux sont investis dans la cause LGBT.» Georges Azzi affirme «c’est intéressant de les voir se joindre à d’autres mouvements sociaux et de les voir intégrer le travail LGBT dans des mouvements politiques plus généraux. Après cette formation, 80% d’entre eux ont lancé leurs propres projets.»
«Ça nous prouve que le tabou sexuel et l’homophobie ont été importés de l’Occident.»
En 2012, un centre de ressources a été créé au sein de l’AFE. Dirigé par Nour Nasr, il concerne le genre et la sexualité dans la région MENA. «Notre base de données est publique et accessible à tous gratuitement, en arabe, en français et en anglais.»
Les ressources produites par des activistes, académiques et autres acteurs de la région sont un travail en continu. 1500 documents sont disponibles. «Nous avons des chercheurs dans chaque pays et on est en contact avec les ONGs locales » explique Nour Nasr. Un nouveau département sur des livres anciens en arabe (publiés il y a une centaine d’années) montre «beaucoup d’ouverture sexuelle par le passé. Ça nous prouve que le tabou sexuel et l’homophobie ont été importés de l’Occident. Moi-même en lisant ces textes, je suis parfois un peu choqué» sourit Georges Azzi.
Beaucoup de documents concernent la violence basée sur le genre, les droits de la femme plus que le genre dans sa globalité. «Pour les LGBT, on a pas mal de ressources surtout au Liban et au Maghreb. Mais les pays du Golfe sont sous représentés comme le Yémen ou Oman.» Georges Azzi lâche : « C’est un véritable trou noir dans le monde des activistes.»
Exfiltration
Forte de neuf salariés (7 à Beyrouth, 1 en Syrie et 1 en Egypte), l’AFE est en perpétuel recherche de bailleurs de fonds. Elle ne finance pas les activistes mais elle fait partie du réseau Dignity for all. Dans le cadre du programme sécurité et protection, elle peut réagir en cas de danger. «On demande des infos à l’activiste menacé qu’on vérifie. Puis l’argent vient de Washington et passe par nous pour débloquer la situation.» Évidemment, mieux vaut prévenir que guérir. C’est pourquoi l’AFE distribue un manuel légal aux activistes de la région, adapté à leurs pays. Comment évaluer si on est suivi, comment se défendre, protéger ses informations en ligne, etc.
«En Egypte, plus de 80 personnes ont été arrêtées depuis février, surtout des gays. On a payé une grande partie des avocats» révèle Georges Azzi. Et lorsqu’en Algérie, un activiste gay a été menacé après avoir critiqué le président, c’est encore l’AFE qui a aidé à l’exfiltrer en urgence. Direction: une capitale européenne.
http://www.huffingtonpost.fr/2014/09/21/sarkozy-mariage-pour-tous-petite-phrase-polemique_n_5858352.html|Lors de la première interview télévisée marquant son come-back politique, dimanche soir sur France 2, Nicolas Sarkozy est resté évasif sur l’avenir du mariage pour tous, au cas où il reviendrait à l’Elysée. Il a toutefois estimé que la façon dont le gouvernement socialiste avait mené le débat avait donné lieu à une «humiliation de la famille». Elle explique, selon lui, la vague de manifestations (ou la montée du «fascisme en loden») de l’été 2013. Le revenant a ensuite opposé “homosexuels” et “familles”. De quoi soulever l’indignation des partisans du mariage pour tous. Mais Sarkozy a aussi estimé que les Français avaient des problèmes plus urgents que les unions de même sexe. Frustrée, la Manif pour tous a immédiatement publié un communiqué exigeant que l’ex-président «s’engage en faveur de l’abrogation» de la loi sur le mariage pour tous.