La #SlutWalk, c’est dans 1 semaine… RDV le 28 septembre dans toute la France et ailleurs !
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Le premier rendez vous avait enfin été fixé pour le mercredi 3 décembre 2008. Jérôme s’était désisté deux jours auparavant mais le rendez vous avait été maintenu. Jérôme avait toute confiance en Lui et moi un peu plus. Ce premier jour je m’en rappellerai bien des années après. Mais je ne le savais pas encore. Les jours étaient passés très vite. J’avais préparé avec soin ma tenue pour cette première rencontre. j’avais préparé mon tailleur gris, avec un long manteau noir. je m’étais fait mon chignon, celui qui me donnait un coté strict que j’aimais bien. J’avais pris cette habitude dans mon travail de me donner un air sévère et très sérieux. Pour me vieillir et asseoir mon autorité, du fait de mon jeune âge ou du moins que mon apparence avait tendance à me rajeunir. j’étais excitée comme une puce . Plus l’heure avançait et plus j’avais hâte d’y être. je me souviendrai toujours du premier regard. Nous avions rendez vous du coté de Charenton le Pont dans le hall d’un hôtel. Car Il n’était pas de la région parisienne. Quand je suis rentrée dans le hall de l’hôtel, j’ai tout de suite baissé les yeux. j’avais cru l’apercevoir et mon cœur s’était mis à battre a chamade. IL est venu vers moi d’une démarche ferme et énergique. Il m’a prise par le bras et nous sommes ressorti aussitôt. j’avais le cœur qui battait fort, le sang me montait à la tête, j’étais sur un petit nuage. Il m’a demandé ou était ma voiture et nous nous sommes dirigés vers celle-ci. Il avait pris une place de parking pour ma voiture et sa voiture. La première chose que je Lui ai dit c’est que j’étais arrivée très vite, toute fière de moi. Comme ni l’un ni l’autre n’avions déjeuné nous nous sommes dirigés vers le restaurant de l’hôtel. Le déjeuner fut agréable et sympathique mais j’avoue que je ne me souviens pas du contenu. Nous nous sommes ensuite dirigés dans sa chambre et il m’a mise à l’aise. Mais il ne s’est rien passé. Il a senti mon mal être, Il a longuement discuté et Il a aussi beaucoup écouté. IL m’a posé beaucoup de question et la journée est passé extrêmement vite. Trop vite même. Le moment de la séparation a été difficile. Mais dans mon cœur je savais que je démarrais une nouvelle histoire. Pleine d’espoir sur elle. Je ne voulais pas en parler, que personne ne sache, surtout pas ces connasses du site. je voulais préserver mon jardin secret, aucune confiance en ces pseudos soumises fouteuses de merde. Maintenant que je lai vu pour la première fois, je peux dire qu’Il est beau. Il a des yeux magnifique de loup bleu vert gris. Oui ce premier rendez vous restera gravé dans ma mémoire. C’est ce mercredi 3 décembre que je suis devenue sa soumise. C’est aussi le jour du début des premières règles qui seront le fondement de N/notre relation.
Vu sur Le Marché aux plaisirs de Gaëlle Dupille
En attendant de pouvoir lire La Première Colonie, nouvelle mêlant science fiction et érotisme (nouvelle en téléchargement gratuit à partir du 27 septembre aux éd. L’ivre-book), l’auteure, Gaëlle Dupille, a mis en ligne sur son site une courte nouvelle intitulée Le Marché aux plaisirs. Cette nouvelle associe également la SF et l’érotisme. Je ne suis […]
Cet article provient de Littérature érotique
En plus de 80 questions, l’enquête réalisée par Santé Plurielle en 2012 a abordé presque tous les aspects de la santé: estime de soi, coming out, contrôles médicaux, consommations, cancers, pratiques sexuelles, et aussi identité de genre: «C’était très important pour nous que l’enquête concerne toutes les femmes quelle que soit leur identité de genre ou leur manière de se définir par rapport à leur orientation sexuelle», précise Sylvie Berrut, statisticienne ayant participé à la réalisation de l’enquête et à l’analyse des résultats et coordinatrice du projet.
Grâce à une diffusion active via les milieux associatifs LGBTIQ et les réseaux féministes et sanitaires, l’enquête rencontre le succès: plus de 350 réponses valides et un panel de questionnées de 15 à 70 ans passés. De quoi permettre un vrai regard sur la santé des FSF (femmes ayant des rapports sexuels avec des femmes) aujourd’hui en Suisse romande.
Quelques résultats
81% des répondantes ont décrit leur état de santé comme bon ou très bon, ce qui est légèrement plus bas que la moyenne des femmes en Suisse. Contrairement à ce qui a été observé dans d’autres pays, les lesbiennes et bies de Suisse romande ne semblent pas être plus souvent en surpoids que les autres.
Inquiétante, la proportion de FSF ayant fait au moins une tentative de suicide: 13% chez les personnes ayant répondu à l’enquête. De plus, la majorité des répondantes ont ressenti leur attirance pour les femmes pour la première fois entre 14 et 16 ans et c’est aussi dans cette tranche d’âge que se situe le pic des premières tentatives de suicide. «Il est important, quand il s’agit de santé mentale et d’orientation sexuelle à l’adolescence, de ne pas oublier les femmes.», note Anne Descuves, cheffe de service de la consultation de santé sexuelle à PROFA, «Ces résultats pourraient le rappeler aux professionnel-le-s en contact avec des jeunes.» Les taux de cancer du sein, de consommation de tabac et d’alcool ou l’indicateur de santé mentale diffèrent aussi des moyennes suisses, soulignant le besoin d’une prévention ciblée et active auprès des FSF.
Les résultats détaillés, analysés par Mmes Descuves et Berrut, seront présentés dès le 6 Septembre dans toute la Suisse Romande. L’occasion aussi de rencontrer des intervenants qui prennent part à la santé de la population FSF et de créer des moments d’échange. Les présentations sont ouvertes à tous: associations, professionnel-le-s de la santé, du social, de l’éducation ou personnes simplement intéressées par la thématique.
Un outil pour l’avenir
«On veut que le plus de gens possible aient accès aux résultats de l’enquête et qu’ils soient utiles!», rappelle Sylvie Berrut. Le spectre des questions de l’enquête étant très large, il y a fort à parier que ses résultats serviront à plus d’un projet.
Au sein de PROFA, par exemple, on parle déjà de rédiger un «guide du bon accueil» distribué à tous les collaborateurs (réceptionnistes, secrétaires, personnel de santé,…) pour prendre les bons réflexes et ne pas omettre les diversités d’orientation sexuelle et d’identité de genre. Une enquête ayant mis en relief que la santé des femmes lesbiennes et bies dépendait directement de la qualité de l’offre, il est donc important que les structures de santé adaptent leur accueil et soient sensibilisées à cette population.
«Des chiffres qui aideront aussi à asseoir des demandes politiques », souligne Sylvie Berrut. Par exemple, pour étayer la demande d’inclure la question de l’orientation sexuelle dans l’Enquête Suisse sur la Santé réalisée par l’OFS. «Souvent, lors de demande spécifique, Santé PluriELLE comme d’autres se retrouvait confrontée à la réponse «Il n’y a pas de chiffres, rien ne prouve que la population FSF aient des besoins spécifiques.» Et pourtant!
Naissance d’une enquêteL’idée d’une enquête sur la santé des lesbiennes et bies, cis ou transgenres flottait dans l’air depuis longtemps. Mais une réalisation d’une telle ampleur demande l’union des forces et c’est d’une rencontre que cette enquête a vu le jour.
Au sein de la Fondation PROFA, un processus de questionnement sur l’accueil et les problématiques des FSF s’était engagé. Lorsqu’Anne Descuves réalise un master en Santé et soins communautaire, elle pense donc à traiter de cette problématique: «A l’époque, le CheckPoint ouvrait dans le canton de Vaud et il était clairement mentionné qu’il ne s’adressait qu’aux hommes et aux trans. On se demandait donc où étaient les FSF et quels pouvaient être leurs besoins.» Plusieurs rencontres ont lieu avec des associations: Les Klamydia’s, Lestime, Vogay, Lilith et Santé PluriELLE (LOS), des séances autour des besoins et des spécificités des FSF en matière de santé qui aboutirent à la rédaction du questionnaire.
Voilà donc la Suisse enfin munie de ses propres statistiques concernant la santé des FSF. De quoi donner des impulsions tant dans les milieux politique, médical qu’associatif!
» Tout l’agenda des présentations des résultats de l’enquête sur www.sante-plurielle.ch
» Suite de l’article: Santé nouvelle vague
Le milieu associatif a bien compris qu’en matière de santé l’adéquation entre offre et demande n’était pas toujours simple et, depuis quelques années, un nouveau souffle vient gonfler les voiles de la santé des femmes lesbiennes et bies. Un souffle qui se veut ludique, décomplexé et qui tend à rendre à nouveau les femmes actrices de leur bien-être. Car la santé se révèle être aussi une affaire communautaire.
L’idée de réappropriation de leur corps et de leur santé par les femmes ne date pourtant pas d’hier, puisque, déjà dans les années 70, le MLF et ses émules lancèrent des démarches telles que des auto-examens, des ateliers de prise de conscience de son corps, etc… De bonnes idées qui, au fil du temps et des changements inhérents aux milieux associatifs, s’étaient étiolées, la santé et même la santé sexuelle s’étant institutionnalisées. Mais le vent des années 2010 est déjanté et les initiatives fleurissent: brochures, vidéos, ateliers, l’imagination ne manque pas pour aborder seins, vagins, contrôle gynécologique, IST et autres avec simplicité. Florilège:
Réinventer la roue
Histoire de ne pas patauger dans la semoule chacun de son côté et de partager ses bonnes (ou moins bonnes) idées, des rencontres inter- associatives ont été organisées à Lyon grâce à l’association Frisse (femmes, réduction de risques et sexualité). Ainsi, pas moins d’une trentaine de personnes de France, Suisse et Belgique se sont retrouvées pour parler de santé, de risques et des solutions et des projets trouvés par chacune. Echanges, réflexions, partages loin de l’esprit de clocher et des «secrets industriels» qui permettent de faire naître de nouvelles dynamiques et d’aller de l’avant.
Dessine-moi une moule
A Lille, l’association LGBTIQ et Féministe J’en suis J’y reste, elle aussi préoccupée par la santé des femmes, a décidé de créer une brochure et du matériel de prévention autours des cancers féminins (utérus et sein). Plus le projet prend forme, plus l’idée d’illustrer elles-mêmes le document s’impose: «Les visuels «médicaux» sont un peu rébarbatifs, effrayants et ils n’étaient pas cohérents avec notre démarche féministe», relève Isabelle Sentis, l’une des instigatrices.
Ainsi, un atelier ouvert à toute femme le désirant se met en place. L’idée est simple, mais efficace: rassembler et fédérer des femmes autours d’un thème (les cancers) souvent tabou ou effrayant en découvrant la gravure. Les ateliers auront lieu 3 ans de suite dans différents lieux: le centre de l’association, un atelier d’artistes contemporaines et un centre féministe, Les Violettes. Isabelle poursuit: «Permettre aux femmes d’entrer en interaction à propos de sujets difficiles c’est aussi offrir un temps de bienveillance et d’entraide très dynamisant.».
La production de ces ateliers a donné le jour à 2 brochures, un album à colorier «Vulves à parer de couleurs », des badges, des culottes et une exposition. «On aime ou on n’aime pas, mais des gravures de vulves et de seins sont des objets interpellants et balader notre expo permet de donner envie aux gens d’innover autour de la santé», termine Isabelle. D’ailleurs, l’expo «O seins des amazones» est à découvrir à Genève du 12 octobre au 2 novembre dans les locaux de Lestime qui met également sur pied une journée santé. Destinée aux «lesbiennes, bies, trans et amies hétérosexuelles », elle sera en partie animée par Isabelle Sentis.
Au programme: un atelier créatif autour des archives militantes histoire de ne pas perdre les savoirs, de s’inspirer de ce qui a été fait tout en repétrissant les choses à la sauce actuelle. L’importance de la communication intergénérationnelle sera aussi évoquée à travers ces matériaux. L’atelier débouchera sur un moment d’échange prévention sur la santé et la présentation des nouveaux réseaux ainsi que du matériel d’information sur les cancers féminins.
5 règles d’or1. Même si le spéculum tu n’affectionnes pas, chez ton gynéco régulièrement tu te rendras.
2. Ton intimité tu connaîtras et aux étrangetés attentives tu resteras.
3. Tes pratiques sexuelles ne regardent que toi, mais si à une bonne prise en charge médicale elles contribuent, à ton médecin tu en parleras.
4. Tes seins tu chouchouteras et pour ce faire tu palperas.
5. D’avoir une bonne estime de toi tu essayeras, car plus tu t’aimeras, mieux de toi soin tu prendras.