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Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Une centaine de jeunes hommes et femmes ont parcouru les rues de Douala, mercredi. Brandissant des pancartes où l’on pouvait lire «Pas de gays au Cameroun» ou «Homosexuels interdits», ils ont manifestés contre des bars qui sont, d’après eux, des rendez-vous d’homosexuels. Le rassemblement était organisé par le Rassemblement de la jeunesse camerounaise (RJC), un mouvement qui revendique un durcissement des lois antigay, déjà extrêmement sévères dans ce pays, au nom de la lutte «contre le sida, les MST, l’incontinence et les hémorroïdes» (sic).
Le RJC veut voir la peine maximale pour «actes contre-nature» portés à 20 ans de prison, au lieu de 5 actuellement. «C’est un combat pour pousser les autorités à exprimer clairement notre rejet de l’homosexualité en tant que nation», a expliqué le porte-parole de l’association, Sismondi Barley Bidjocka, à l’agence AP.
Le RJC marquait ainsi sa désormais traditionnelle «Journée contre l’homosexualité», censée commémorer la mort trouble d’un étudiant de 31 ans. Ce dernier avait été retrouvé au pied d’un grand hôtel de Yaoundé, en 2006. La presse avait alors laissé libre cours à des spéculations sur l’existence d’un puissante coterie de gays qui violeraient et assassineraient de jeunes hommes.
Regain de violences
La manifestation de ce mercredi, organisée avec la bénédiction du pouvoir (le RJC est composé d’inconditionnels du président Paul Biya), survient un mois après le meurtre du militant LGBT Eric Ohena Lembembe, torturé à mort à son domicile. Malgré les déclarations du gouvernement, l’enquête n’a rien donné à ce jour. Un regain de menaces et de violences est constaté depuis quelques mois contre les Camerounais LGBT et ceux qui ont le courage de prendre leur défense. «J’ai l’impression que la persécution des homosexuels est nettement en hausse depuis le meurtre de Lembembe: une manif comme celle-ci en est la preuve évidente, a déclaré Michel Togue, un avocat qui a défendu des hommes accusés d’homosexualité. Si je vous disais que je n’ai pas peur, ce serait une plaisanterie. Je crains pour ma sécurité.»
L’acteur américano-britannique Wentworth Miller a fait son coming-out de manière plutôt originale. Le Michael Scofield de la série «Prison Break», de 2005 à 2009 est sorti du placard dans une lettre polie adressée à la directrice du Festival international du film de Saint-Pétersbourg. Il y déclinait une invitation à participer à l’événement. «J’ai apprécié de visiter la Russie dans le passé et je peux aussi me prévaloir d’un peu de sang russe dans les veines, aussi aurais-je aimé dire oui, mais en tant qu’homme gay, je dois décliner», a-t-il dans une lettre dévoilée par GLAAD, le principal lobby américain de défense des droits des gays et lesbiennes, hier.
Droit à vivre et à aimer ouvertement
Le comédien fait ensuite allusion aux lois contre la «propagande gay» récemment entrées en vigueur dans le pays. «Je suis profondément préoccupé par l’attitude actuelle face aux hommes et femmes gay et à leur traitement par le gouvernement russe. La situation est inacceptable, et je ne peux, avec bonne conscience, me prêter à une célébration dans un pays où des gens comme moi se voient systématiquement privés de leur droit à vivre et à aimer ouvertement.»
Agé de 41 ans Wentworth Miller a fait l’essentiel de sa carrière dans les séries télévisées. Depuis quelques années, il a redirigé sa carrière vers l’écriture de scénarios et la production, dernièrement avec «Stoker», un film inédit en Europe continentale avec Nicole Kidman.
À ses côtés, je ne suis plus qu’un volcan. Mon rythme cardiaque s’accélère, ma peau frissonne. La chaleur de ce midi m’apparaissait une douce brise en comparaison de la torridité de mon corps.
Comme j’aime son odeur, j’aime l’entendre gémir… c’est fou… mes sens s’affolent. Le toucher est devenu vital. Le suivre partout, je le pourrais. Les yeux fermés, abandonnée à lui, guidée par lui… je ne me souviens pas m’être jamais livrée aussi rapidement et si facilement. Comment l’expliquer? Je n’en sais rien… je ne cherche pas à comprendre. Je suis une intuition… je suis mon instinct animal. Comme si je savais que ma place se retrouvait là…. tout simplement. Tout simplement comme cette facilité que nous avons à passer d’un état à l’autre. De nous livrer, progressivement, confiants.
Le rendre fou, j’ai envie. Me rendre folle, il a ce pouvoir. Il m’a dit qu’il m’aurait pris là sur l’herbe à l’instant même… je ne lui ai pas dit que je l’aurais dévoré… qu’il me possédait déjà sans avoir besoin de me prendre. Je suis déjà sienne. Et pourtant, je le veux dans ma peau, dans ma chair, je veux que cela me fasse mal pour me rappeler à qui je suis, je veux ses marques, je veux ses dents, je veux ses griffes…. Je veux m’ouvrir à lui, m’offrir à lui… à tous ses plaisirs, ses délires.
Me laisser modeler par lui… me modeler pour lui… pour que nos énergies qui se rencontrent chaque fois que nous nous voyons, nous touchons, soient des plus explosives.
La passion et l’intensité…. voilà ce que nous sommes. Moi sa dévouée, lui mon possesseur. J’aime ce mot… mon possesseur… encore plus fort que Maitre, encore plus vrai. Car de tous les besoins que j’ai, celui qui est le plus fort est qu’il me possède. Et sentir cette animalité en lui me fait chavirer. Et moi, à mon tour, je veux le « posséder ». Le « posséder » à travers ma servitude, mon abandon, ma folie…. Envie de lui faire oublier l’espace d’un instant qui nous sommes… L’échange de pouvoir nous le connaissons. Chacun de nous reconnait ce que l’autre nous offre. Mais pendant un court instant… SE posséder.
Et puis, l’heure de se ressaisir arrive… il est temps pour nous de redevenir LUI, de redevenir MOI…. en sachant que très bientôt nous redeviendrons LUI et MOI… MOI à ses pieds, LUI autour de mon cou, imprimant ses marques sur ma peau…. et je sais que bientôt… doucement, lentement, au rythme qui s’impose… nous serons……
C’est signé: d… liquescente
Sur le même sujetLorsqu’on naît en France en 2013, on est, dans l’immense majorité des cas assigné garçon ou fille et l’on va ensuite vous socialiser en fonction de cette assignation de genre. De cette socialisation, découle ce qu’on appelle le privilège masculin, qui, vous allez le constater, dépasse bien évidemment celui qui en bénéficie.
De façon universelle, les familles préfèrent avoir un garçon qu’une fille. On aura plus tendance à avorter d’un fœtus féminin, voire à tuer la nouvelle née dans certains pays. On tend également à pratiquer davantage d’échographies pour vérifier qu’on va bien accoucher d’un garçon et, dans de nombreuses familles, on dit vouloir continuer à faire des enfants jusquà ce qu’on ait un garçon. Avoir un garçon est toujours valorisé et mis en avant quelle que soit la société.
Dés les premières heures de la vie :
Dés la naissance, à partir du moment où le genre est assigné, les parents projettent des attentes différentes sur le nouveau-né et commencent à le décrire de façon différente. Ainsi, alors que rien objectivement ne le justifie, la fille est décrite comme plus petite, plus douce, plus fine et moins attentive que le petit garçon. Elle est aussi vue comme moins coordonnée, plus calme et plus faible. De ces fausses constatations découlent évidemment des comportements différents et ce, à peine 24 h après la naissance. Le garçon bénéficie également d’attentions particulières ; ainsi la durée de l’allaitement est en moyenne de 30 minutes pour les garçons et de 10 minutes pour les filles. Le plus grand besoin de nourriture dont auraient besoin les garçons ne justifie évidemment absolument pas par les 20 minutes de différence.
Cowan et Hoffman montrent que les parents attendent de leur fils qu’il soit indépendant, ambitieux et travailleur alors qu’on attendra d’une fille qu’elle soit gentille et attirante. Les valeurs attendues pour un garçon sont évidemment valorisées dans notre société et correspondent davantage à l’idée qu’on se fait de la réussite par exemple. Si l’on attend d’une fille qu’elle soit par exemple attirante, cela signifie également qu’on dévalorisera les autres attitudes qu’elle pourrait avoir si ces attitudes sont jugées comme ne correspondant pas à son genre. Ainsi l’agressivité, pourtant vantée par nombre d’études comme la qualité pour être un bon leader, attitude hautement valorisée dans nos sociétés, sera fortement réprimée chez les filles.
Une étude de Condry et Condry étudie le comportement d’adultes face à la vidéo d’un jeune enfant, tour à tour habillé de manière féminine et masculine et mis face à un diable à ressort. Les réactions des adultes sont notées selon qu’ils croient avoir affaire à une fille ou à un garçon. Lorsqu’il s’agit d’un garçon, les adultes ont tendance à voir davantage de colère dans son attitude et à la valoriser. Lorsqu’il voient une fille, ils pensent voir davantage de peur. D’autres études, prenant comme participants des adultes ou des enfants montrent qu’on a toujours tendance à voir davantage la peur chez les filles (ou ce qu’on suppose être des filles) et de l’assurance chez les garçons. Le comportement et les attitudes des filles sont vues de façon plus négative que celui des garçons. Bien évidemment, l’attitude étudiée se répercute sur la façon dont on perçoit les enfants autour de nous ; à force de dire et répéter que les garçons sont forts et que les filles sont faibles, ils finissent par adhérer à ces stéréotypes et à les reproduire.
Dans les crèches, les filles sont moins sollicitées et encouragées que les garçons ; les professionnels interrogent davantage les garçons en leur autorisant davantage d’interactions entre eux. En revanche ils interrompent les filles. dés cette période, on porte une attention soutenue à l’apparence de la fille dont les vêtements ne lui permettent pas toujours de se mouvoir librement ou sans se salir, ce qui a visiblement davantage d’importance que chez un garçon. les jouets de garçons sont davantage liés à l’extérieur, permettent plus de manipulation et sont présents en plus grand nombre à la crèche. Ils encouragent la réussite et la créativité alors que ceux des filles sont davantage tournés vers le « faire semblant ».
On constate ici que le garçon dés les premières années de sa vie, bénéficie d’un traitement avantageux face à la fille. Il est davantage interrogé, davantage stimulé et les qualités qu’on est censé avoir pour « réussir » sont valorisées chez lui alors qu’elles sont découragées chez les filles.
Jusque dans les livres pour enfants
On retrouve également des stéréotypes dans les livres pour enfants où le masculin est valorisé et mis en avant ; ainsi 60 % des personnages sont masculins. Dans les titres et la couverture, cette surreprésentation est encore plus importante : 2/3 des personnages sont des hommes. Dans les livres pour les plus jeunes enfants, on trouve énormément de personnages anthropomorphiques qui sont également sexués. Si par hasard ils ne l’étaient pas, le parent qui raconte, masculine les personnages animaux asexués. Anne Dafflon Novelle montre qu’il y a dix fois plus d’héros masculins que féminins dans les livres consacrés aux enfants de 0 à 3 ans. Les femmes et les filles sont plus souvent représentées à l’intérieur, dans un lieu privé et prennent davantage part aux activités domestiques. Les hommes et les garçons sont plus illustrés dehors que dedans, dans un lieu public que privé, s’occupant de façon très active, en faisant du sport par exemple.
Nous nous habituons ainsi à considérer que le monde est avant tout masculin et que les femmes y exercent des rôles subalternes. Le masculin va de soi alors qu’il faut représenter le féminin pour qu’il existe. Les personnages masculins sont d’ailleurs peu représentés par des attributs de genre alors que les femmes le sont davantage avec une surabondance d’objets stéréotypés censés montrer ce qu’elles sont (bijoux, maquillage etc). En revanche, on décrit davantage le caractère des personnages masculins qui sont plus travaillés. L’universel est donc masculin dans les livres pour enfants.
Dans ces livres, les garçons reçoivent plus souvent des encouragements et des récompenses pendant que les filles se voient opposer des interdictions. Les garçons sont davantage grondés mais ont moins d’interdictions comme dans la vie réelle, en particulier au collège.
Nous nous habituons ainsi à concevoir des rôles sexués et sexistes où le monde appartient aux garçons et où les filles ne jouent qu’un rôle subalterne.
A l’école maternelle
Dés l’école maternelle, les professeurs tendent à interroger davantage les garçons que les filles ; ils sont à la fois interrogés et sollicités, y compris lorsqu’ils ne le demandent pas. Les filles sont davantage invitées à se faire plus discrètes, voire à se taire. La punition pour une fille trop bavarde est de la mettre à côté d’un garçon. Les professeurs tendent à montrer aux enfants un monde où les femmes sont absentes : tous les personnages évoqués lors d’une activité sur les professions sont masculins par exemple. Les petits garçons sont davantage aidées par les profs, les ATSEM et les petites filles sur la demande des professeurs. Une autre étude menée en Suède rendait compte des mêmes conclusions : sans en avoir conscience, les enseignants encourageaient les garçons à prendre des risques et à s’amuser et répétaient sans cesse aux filles de « faire attention ». Les adultes laissaient ainsi beaucoup plus de place aux garçons, qui utilisaient en moyenne les deux tiers du temps de parole. Lors des échanges avec les enfants, les éducateurs acceptaient sans difficulté que les garçons interrompent les filles alors qu’ils demandaient aux filles d’attendre patiemment leur tour. Lors des repas, les éducateurs demandaient de l’aide aux petites filles qui aidaient à servir et jamais aux garçons.
Ainsi là encore, le monde présenté est un monde où le masculin est valorisé ce qui offre aux garçons la perspective d’un monde quo leur appartient et où il est mieux d’être un garçon qu’une fille. Les filles, elles, sont mises en retrait et doivent aider leurs camarades garçons. Nous nous habituons collectivement à dévaloriser le féminin et à encourager le masculin.
Les jeux et activités
Les jeux et activités proposés aux enfants dépendent de leur sexe ; ce qui entraîne une relation différente à l’espace. En effet les garçons sont davantage supposés jouer au foot, à la bagarre dans l’espace public alors que les filles restent plutôt jouer à l’intérieur dans des espaces plus réduits. Ainsi, les garçons apprennent à occuper l’espace et à se l’approprier ; les femmes apprennent à le partager.
Cette socialisation se poursuit à l’adolescence. Yves Raibaud a étudié les espaces de loisir pour jeunes et a ainsi pu constater que les filles disparaissent progressivement du secteur public de loisirs à partir de 12 ans. Dans toutes les structures d’animation en France, l’offre de loisirs subventionnée s’adresse en moyenne à deux fois plus de garçons que de filles, toutes activités confondues.
De l’école primaire à l’université
Dès le primaire, les filles sont plus performantes à l’école. Les statistiques de l’INSEE, nous montrent qu’elles redoublent moins et leur taux de réussite au brevet et au baccalauréat, pour l’ensemble des séries est meilleur. A la fin du collège, les filles s’orientent davantage vers l’enseignement général que vers l’enseignement professionnel mais en se détournant des filières scientifiques et techniques.
Comme à la maternelle et au primaire, les enseignants consacrent un peu moins de temps aux filles, notamment en mathématiques. Une étude de l’université de Liège montre que les interactions sont plus fréquentes avec les garçons qui sont plus fréquemment félicités pour leurs performances, et critiqués pour leur comportement. L’inverse est observé pour les filles, qui sont plus fréquemment louées pour leur bon comportement et critiquées pour leurs performances.
Marie Duru-Bellat a montré que les enseignants pensent inconsciemment qu’un garçon aura forcément un meilleur niveau qu’une fille. Plusieurs expériences de correction en aveugle ont ainsi montré que les professeurs ont tendance à surévaluer les bonnes copies des garçons et à sous-évaluer les bonnes copies de filles. Inversement, ils montrent plus d’indulgence pour les mauvaises copies de filles et plus de sévérité pour les mauvaises copies de garçons. Si les garçons réussissent c’est grâce à leur intelligence, si les filles le font c’est à cause de leur sérieux. Dans tous les cas, dés le primaire, les enseignants prédisent une meilleure réussite pour les garçons que pour les filles face à des élèves de niveau pourtant équivalent.
On est très exactement dans ce qu’on peut appeler une prophétie auto réalisatrice. Si nous partons du principe que les garçons sont meilleurs en sciences pures, que nous faisons tous pour les encourager – en multipliant les interactions, en les sur-valorisant, en punissant leurs mauvais résultats, alors les garçons réussiront mieux dans ces matières ; et cela n’aura rien d’inné. Une étude où le même exercice est nommé d’abord « géométrie », domaine où les filles sont censées être moins bonnes, puis « dessin » offrira des résultats différents ; dans le premier cas, les filles obtiendront des résultats inférieurs. Les filles intègrent donc également ce préjugé. A niveau égal et dès le collège, les filles s’estiment moins bonnes en mathématiques que les garçons et semblent moins apprécier cette matière. Puisque le corps enseignant, leurs parents leur font comprendre qu’elles ne sont pas faites pour les sciences dures et n’ont pas cette « fameuse bosse des maths » alors les filles font s’autocensurer et lorsque des élèves se jugent très bons en mathématiques si 8 garçons sur 10 vont en filière scientifique, seulement 6 filles le feront.
Tout ceci a évidemment des conséquences sur la vie estudiantine.
Post bac, les filles représentaient 42,8 % des effectifs des universités en 1960-1961 contre 57,57 % en 2009-2010. Mais les parcours universitaires demeurent nettement différenciés. Alors que les filles constituent 70 % des étudiants en lettres et sciences humaines, elles sont moins de 30 % dans le domaine des sciences fondamentales.
Au sein des classes préparatoires aux grandes écoles, les femmes représentent 75 % des étudiants dans les filières littéraires et 30 % des élèves scientifiques. Les filles sont très minoritaires dans les écoles réputées les plus prestigieuses du système scolaire français qui les ont acceptées tardivement (1973 pour Polytechnique, 1986 pour Normal Sup).
On peut donc en conclure que, si les filles font des études plus longues que les garçons, et obtiennent de meilleurs résultats, elles sont concentrées dans un nombre limité de filières qui sont moins professionnalisées. Les filles sont également moins présentes dans les filières les plus prestigieuses.
A force de répéter aux filles qu’elles ne peuvent pas, qu’elles n’y arriveront pas, qu’elles feraient mieux de, nous arrivons à ce qu’en effet, elles se cantonnent à certains rôles et n’osent pas.
A travers ce texte, nous constatons que le garçon dés lors que son genre lui a été assigné, a des privilèges qui, certes lui échappent et dont il n’est pas responsable, mais dont il bénéficie bel et bien. Dés sa naissance, les qualités qui seront plus tard valorisées dans la réussite sociale sont mises en avant et poussées. Son agressivité sera ainsi poussée et on la mettra plus tard en avant en expliquant qu’elle est fait le bon leader. Par défaut, le masculin est l’universel et le féminin doit toujours être nommé pour exister (ainsi il existe des blogs féminins, de la chick-lit, des magazines féminins). Un article du jour montre les conséquences sur le long terme de cette socialisation différenciée et au bénéfice des garçons. Il ne s’agit évidemment pas de tenir les garçons et hommes pour responsables de ces privilèges dont ils bénéficient bien malgré eux pour certains. Mais il s’agit de les nommer, les montrer et surtout tenter de les faire évoluer.
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