"Non s’il te plaît, je ne pourrais rien faire tout à l’heure."
Ignorant ma supplique ses doigts défont les boutons de ma braguette et dégagent mon sexe.
"On avait dit que nous allions au club ce soir, je n’aurais plus de force."
Ses yeux brillent et elle m’embouche, suçant avec une langueur aphrodisiaque, mon sexe se dresse orgiaquement,la bougresse est efficace. Elle branle, suce, mordille, enfonce, suffoque me laissant au bord de l’extase.
Au bord seulement, soudain devenu raisonnable, elle m’épargne, me lâche, s’alanguit sur le canapé. Ses yeux brillent à nouveau.Non n’est pas raisonnable, je le vois.
"Je n’aurais plus de force pour la soirée, on doit y aller, c’est dans une heure à peine, on doit passer chez toi pour prendre une robe et des talons, s’il te plaît ?!"
Elle se tortille, tombe le pantalon, le string, se touche, et me dit viens
Je suis gourmand, j’obéis et m’enfonce en elle, ouf de soulagement, ses yeux s’apaisent. Commence mon va-et-vient .
Tricheur je n’épargne, baise sur le canapé soft, coulante, profonde, petits coups rapides, puis plus profond et rapides, puis lents je joue de mon sexe et l’emporte rapidement jusqu'à l’extase. Je stoppe là, toujours l’envie de me garder frais pour ce soir.
Sur le canapé nous devisons, elle me dit qu’elle a mal au ventre, je m’étonne, je n'ai pas été fort,j’ai même joué petit bras pour m’épargner.
"Une fois avec Hervé l'un de mes amants" ( blogueur mythique du temps d’une blogosphère qui n’existe plus.)
"j’ai eu mal à l’utérus après une baise mais Hervé était très bien membré et insatiable."
Je rigole, sa récente période amoureuse et exclusive, l'aurait donc rendu plus sensible et plus étroite pour que nos ébats si soft, lui fassent l'effet de Hervé .
"J’ai trop mal, si ça t'ennuie pas on ne sort pas ce soir "
"non bien sûr, tu vois j’avais raison il ne fallait pas être gourmand et se réserver" Demi triomphe de la raison, défaite de la concupiscence.
Plus tard dans le lit, si ma raison a peut être triomphé, ma concupiscence hurle sa frustration.
Ma main commence à jouer, elle me rejoint, c’est à moi d’avoir les yeux qui brillent et réclamer de me faire jouir plus intensément.
Ses doigts rejoignent mon fondement et une décharge électrique parcourt mon dos.
Mes reins se soulèvent et ondulent de plaisir. Elle joue de mon point G comme d’ une sonnette.
Je monte et descends, venant sur ses doigts, gémissant, sa bouche me prend, c’est l’extase, j hurle, elle me libère et m’empoigne, de longues giclées s’échappent de ma bite qui éructe.
C'est violent, intense, abondant.
Sa nuit à mes cotés est agitée, elle a mal.
Dans la nuit je l’entends se lever, plutôt rouler par terre, j’allume et lui demande si cela va. Elle s’est glissée aux toilettes, je me lève et rejoins.
Je la trouve assise sur la cuvette, les jambes tendues, les bras le long du corps eux-mêmes tendus, les yeux fermés, la tête renversée ne parlant plus, corps affaissé, morte ?
Je me place devant elle, nu comme un ver, lui parle, elle ne répond pas, ses yeux sont clos mais elle respire.
Je lui prends le visage, elle est d’une blancheur que je n’ose qualifier de cadavérique. Un râle, sa tête tombe en arrière, elle se tétanise, ses bras se figent et son corps aussi, elle est comme debout mais en travers sur les toilettes.
À l’évidence elle part, un malaise, une crise cardiaque, un AVC, je ne sais pas, une gifle pour ne pas la perdre, peine perdue, elle est figée, ses yeux sont clos, sa tête rejetée en arrière, lourde.
Je ne sais si elle vit encore, et la tiens pour qu'elle tombe pas, je ne peux plus voir si elle respire, elle ne bouge plus, ne réagit plus à mes suppliques, baffes pour tenter de la réveiller.
Blanche !
Une immense chaleur monte en moi, un mot d’évidence apparaît, morte.
Mes jambes ne semble plus me tenir, situation horrible, je suis là nu enjambant une femme à poil, positionné mes WC, morte.
je cherche du regard mon téléphone, appeler pompiers, la police ? mon Dieu elle est morte, cette idée est comme une lance dans mon estomac.
le temps est suspendu, figé, mort lui aussi.
Ses doigts bougent un peu, non elle n’est pas morte, je l’appelle, la tapote, sa tête bouge, elle se redresse, marmonne des mots incompréhensibles, ouvre les yeux, et d’un regard étonné me dit :
"Qu’est-ce que tu as, ton regard est affolé"
"Mais tu as perdu connaissance, j’ai cru que tu avais eu une attaque, que tu y étais passée !"
"Je sais pas, je me suis levé, je suis tombé, c'est tout ce dont je me souviens"
Je la porte sur le lit et lui donne un verre d’eau, nous décidons qu’au matin nous appellerons le SAMU pour une consultation gynécologique d’urgence, elle va mieux, nous rigolons de ce que les pompiers auraient pensés s’ils étaient venus.
Un taxi, l’hôpital Lariboissière, service des urgences gynécologiques
Fiche médicale de Mademoiselle ….
Hôpital Larriboissiere
Patiente ayant fait la nuit précédente un malaise vagal, suite à douleur, présentant une rupture de kyste ovarien mise sur surveillance 24 heures pour vérifier qu’il n’y a pas d’hémorragie interne–vérifications faites pas d’hémorragie–ressortie sans traitement
Agenda de Monsieur Waid
Samedi soir x
nuit cauchemar