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« Je suis un homme normalement constitué. Cependant, j’appartiens à une minorité sexuelle rare et même, semble-t-il, inconnue des sexologues puisqu’à ma connaissance, il n’en a jamais été fait mention dans les conseils d’Union. Je suis « érotico-mélomane ». En effet, je trouve un stimulant sexuel dans l’écoute de la musique classique, et plus particulièrement de certaines œuvres de grands compositeurs. Cette particularité – apparemment très rare – me pose beaucoup de problèmes dans la recherche de partenaires. Le seul fait de dire que je suis érotico-mélomane suffit à les faire fuir, sans même me laisser le temps de leur donner la moindre explication. Elles s’imaginent tout de suite je ne sais quelle pratique honteuse, dégradante ou douloureuse, et me regardent comme un dangereux maniaque sexuel. Je rêve pourtant de rencontrer une compagne compréhensive, complice, sensuelle et mélomane, qui trouverait un surcroît de plaisir à faire l’amour en écoutant, par exemple, un de ces merveilleux et érotiques concertos pour piano de Beethoven, Mozart et bien d’autres. Suis-je malade ou anormal parce que je cherche à concilier harmonieusement les joies du sexe et celles de la musique classique ? »
Est-ce normal de vouloir concilier sexe et musique ? Notre sexologue répond :Vous n’êtes ni malade, ni anormal, mais vous appartenez simplement à une minorité de population. Si beaucoup de personnes éprouvent un immense Lire la suite sur Union
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Nous vivons en ce moment, et je m’en réjouis, une période de mise en lumière progressive de la communauté LGBTQIA+. Des youtubeurs transgenres, aux acteurs faisant leur coming-out publiquement et fièrement, la scène publique commence à nous octroyer une place. Certes, elle est encore réduite, mais néanmoins présente. La culture queer est moins rangée sous le tapis, comme autrefois. En tant que lesbienne, cette visibilité est un progrès social que j’accueille avec un plaisir non dissimulé et je sabre le champagne à chaque fois qu’il y a un personnage queer dans une série ! Je vous garantis que cet enthousiasme n’est pas si démesuré qu’il n’en a l’air.
L’importance de l’identification dans la construction identitaireQui parmi vous ne s’est jamais identifié à un personnage de série, de dessin animé ou de roman ? Personnellement j’aurais adoré être Daria, cette adolescente délicieusement cynique et misanthrope, au grand dam de mes parents. Même si aujourd’hui je me rends bien compte que la frange n’est pas faite pour moi, je ne peux nier l’impact de ce personnage dans ma construction identitaire. Pendant l’enfance et l’adolescence, nous avons besoin de modèles, de repères qui ne sont plus nos parents ; nous sommes un savant patchwork d’une multitude d’influences. Moi, j’ai 21 ans, je suis lesbienne et dans mon patchwork d’adolescente, il n’y avait pas de figure de femme non-hétérosexuelle.
J’ai fait mon coming-out à 20 ans. Le vrai, le terrible coming-out après quelques essais foireux : et non, moi de 15 ans, tu n’es pas bisexuelle, c’est raté moi de 18 ans, c’est pas non plus la pansexualité. Mon goût pour le drama et les films d’auteurs français aurait adoré que je fasse un coming-out difficile, à base de pleurs, de cris et d’embrassades. Et non. Je crois que la phrase qui résume le mieux le chill avec lequel ma famille a réagi à ce qui était finalement un non-évènement, vient de mon petit frère : “franchement ça me ferait juste chier que tu ramènes une copine plus jolie que la mienne”. J’ai conscience de ma chance d’être née dans une famille si ouverte et intelligente, chance que toutes n’ont pas.
S’assumer comme lesbienne sans modèle : mission impossible ?Cependant, il y a un manque que moi, mais aussi beaucoup d’autres lesbiennes ont vécu, c’est le manque de représentativité. Quand tu grandis en province, sans accès aux réseaux sociaux (j’ai eu Facebook à 17 ans, no judgment please), tu ne sais même pas que c’est possible de ne pas être hétéro, et encore moins d’être lesbienne. Quand j’avais 13 ans, je ne me posais même pas de questions. Je devais être amoureuse des garçons, c’était dans l’ordre des choses, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. L’attrait que j’avais pour les filles, je l’interprétais comme de l’admiration. Breaking news, je n’avais pas envie d’être elles, j’avais juste envie d’elles. Même si mes parents m’ont toujours dit que je pouvais aimer qui je voulais, cette liberté n’était pas inscrite en moi. Pourquoi ? Parce que la société placardait partout un modèle uniquement hétérosexuel.
Film « Gazon Maudit »Même si cette invisibilité est valable pour toute la communauté LGBTQIA+, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. On voit de plus en plus de personnalités françaises médiatisées comme ouvertement gays, mais la lesbienne est une espèce rare dans cet écosystème. Dans mon adolescence, la situation était encore plus critique ! Les seuls modèles lesbiens qui m’étaient proposés étaient Muriel Robin (drôle mais peu glamour) et Josiane Balasko dans Gazon Maudit. J’avais donc le choix entre la moche mais rigolote et « la camionneuse » prédatrice sexuelle. Dans les deux cas, il était admis qu’une vraie lesbienne range sa féminité au placard.
Le spectre d’identité possible reste toujours très restreint et les images proposées surfent encore majoritairement sur des clichés : cheveux courts, “masculine”, faciès blasé… Est-ce pour rassurer un public masculin pour qui une lesbienne hors cliché est forcément un peu bisexuelle ? On abordait déjà ce phénomène dans l’article Pourquoi la femme bisexuelle fait-elle tant fantasmer ?
Pas la peine d’être un cliché de la lesbienneComment se ré-approprier son identité lesbienne sans pour autant écouter en boucle Une femme avec une femme de Mécano ? Malheureusement je n’ai pas sous le coude de recette miracle de type “Comment être une vraie lesbienne en 10 étapes”. Tout simplement parce que tout ça ne veut rien dire. Pas besoin de se conformer à un cliché, pas la peine de se précipiter sur sa chemise à carreaux : la sexualité ne conditionne pas l’apparence ou la personnalité.
Je suis fière d’être lesbienne et je l’assume pleinement, mais je refuse d’être définie par ce que je fais au lit et avec qui. J’estime être un peu plus complexe que les sous-entendus de certaines personnes quand j’ai coupé mes longs cheveux. Bien entendu, une partie des clichés se basent sur une réalité. Je ne nierai pas qu’il existe une communauté, et des codes qui peuvent favoriser une certaine reconnaissance entre ses membres. Mais, refusons d’être réduites à des stéréotypes générés par une massive méconnaissance. Ce flou autour du lesbianisme est si grand que quand (enfin) on en parle, c’est par la voix d’un homme (coucou Abdellatif Kechiche et son film La vie d’Adèle). Par conséquent, on reste dans le domaine du fantasmé, parfois pas bien différent de l’imaginaire homophobe pornographique.
Photo du film La Vie d’AdèlePour finir, il faut admettre que rares sont les femmes qui embrassent leur lesbianisme dès l’enfance. Moi, comme beaucoup d’autres, sommes passées par des phases de tâtonnement. Je crois que les choses auraient été plus faciles si le lesbianisme était présenté dans les médias sur le même plan que l’hétérosexualité. Ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui. Désormais, les adolescent-es ont accès à des contenus internationaux, qui peuvent laisser la place à la communauté LGBTQIA+. Mais, force est de constater qu’en France nous n’avons toujours pas notre Ellen Degeneres. Alors jeunes queers, foncez sur Internet et exploitez cet espace de liberté et de construction !
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Le 16 novembre 2019, le premier musée dédié à l’anatomie gynécologique ouvrait au Camden Market de Londres. Le Musée du Vagin se veut inclusif, ouvert aux personnes de tout âge, genre et orientation sexuelle. Une première mondiale so british !
Le vagin n’aura plus de mystères pour vousPlus de 500 000 contributeurs à travers le monde ont aidé au financement de ce magnifique projet. Cela a démarré en 2017 sous forme de musée éphémère, sous l’initiative de la directrice Flore Schechter. L’idée lui vient quand elle découvre l’existence d’un Musée du Pénis en Islande.Un des objectifs principaux de ce musée est de casser les préjugés sur l’anatomie féminine.
« Le musée est un moyen fantastique de transmettre le message qu’il n’y a rien d’honteux ou de choquant au sujet des vulves et vagins »
, s’enthousiasme Flore Schechter. Cela peut sembler évident, or une étude Eve Appeal de 2016 faisait un triste constat : 65% des femmes de 16 à 25 ans ont un problème avec le fait de prononcer les mots « vulve » et « vagin » !
Photo d’une exposition au Musée du Vagin de Londres Go visiter le Musée du Vagin à LondresÀ son ouverture, le musée proposait par exemple une exposition sur les mythes autour du vagin et les moyens de les combattre. Le musée accueille également des événements : stand-ups, projections de films ou workshops. Il y a aussi une boutique pour faire le plein de vagins et vulves, un programme de sensibilisation à l’éducation sexuelle et un support aux communautés trans et intersexes.
La visite du Musée du Vagin est à mettre absolument sur votre liste d’activités. Pensez-y lors de votre prochaine envie de tourisme à Londres !
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Le mot sextoy évoque tout de suite la sexualité féminine, or, il existe différents types de sextoys pour homme, qui se concentrent souvent sur la stimulation du pénis. Si vous êtes curieux de tester un masturbateur pour homme, saviez-vous que les vaginettes font partie des grands classiques vendus dans les sexshops en ligne ? On vous explique tout sur ces vibromasseurs pour hommes !
Vaginettes, des vagins artificiels pour se masturberIl existe des apparences de vaginettes différentes, mais le principe reste le même : un objet qui imite les parties intimes d’une femme, dans lequel l’homme peut insérer son pénis pour se masturber. Les vaginettes réalistes ressemblent à une vulve de femme, et les sensations au moment de la pénétration de ce faux vagin sont travaillées pour offrir des sensations très réalistes.
En utilisant un lubrifiant à base d’eau, l’homme peut aussi ajouter la sensation d’humidité offerte normalement par la cyprine féminine. Les modèles électriques de vaginettes sont moins réalistes, mais ont l’avantage de vibrer et donc de procurer de nouvelles sensations au pénis. Il existe également des vaginettes anales, qui ont l’apparence d’un anus pour se masturber en simulant une sodomie. Certaines vaginettes anales montrent juste un orifice anal et d’autres comportent toute la zone (fesses, anus, orifice vaginal), pour multiplier les plaisirs de pénétration de ces messieurs. Plus besoin de la poupée gonflable archaïque, la vaginette se concentre sur la stimulation pénienne et prend beaucoup moins de place.
L’univers du sextoy masculin innove lui aussiLa masturbation masculine n’est pas un sujet tabou, mais la masturbation avec un sextoy l’est beaucoup plus et reste assez confidentielle. Pourtant, de plus en plus de sextoys pour hommes se développent, si bien qu’il existe des hommes spécialisés dans les tests de sextoys masculins, comme le youtubeur M’sieur Jérémy par exemple. Vaginette connectée, vaginette vibrante, vaginette sous forme de bouche pour imiter la fellation, vaginette blanche ou noire, vaginette gay ou vaginette chauffante… il y en a pour tous et pour tous les goûts ! Pour ceux qui aimeraient transporter discrètement leur masturbateur en voyage et qu’il les accompagne partout, c’est même possible d’opter pour un masturbateur de poche !
Il n’y a pas de honte à vouloir se faire plaisir en solitaire et tant mieux si un objet peut aider à découvrir de nouvelles sensations de masturbation. Les vaginettes peuvent aussi être utilisées comme un outil pour s’exercer à maintenir plus longtemps l’érection durant une pénétration vaginale. Acheter un masturbateur, c’est s’offrir un objet qui permette d’avoir un orgasme masculin d’un nouveau genre, voire de vivre secrètement un fantasme encore non assouvi.
Comme pour les femmes, les sextoys masculins sont positifs pour stimuler la libido et mieux connaître son corps. Et si vous cumuliez les plaisirs érotiques modernes, en utilisant une vaginette tout en écoutant un podcast érotique prévu pour guider la masturbation des hommes ? Messieurs, à vous d’explorer de nouveaux plaisirs !
Article sponsorisé, rédigé en partenariat avec Boutique Vaginette.
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« Mon conjoint de 62 ans souffre d’impuissance sexuelle. Nous nous demandons quelle est la cause de cette difficulté. Comment cela peut-il se traiter ? De plus, j’aimerais être dirigée vers des lectures sérieuses sur ce thème, afin de mieux comprendre le problème. »
Mon conjoint souffre d’impuissance sexuelle, comment traiter cela ? Notre sexologue répond :De nos jours, du fait des nombreuses recherches qui ont été menées sur le sujet, on ne parle plus d’impuissance mais de troubles de l’érection. Il ne s’agit pas seulement d’un changement de vocabulaire, mais d’une évolution de concept. Alors que l’impuissance était considérée comme une fatalité contre laquelle on ne pouvait rien faire, les troubles de l’érection sont réparables, grâce aux différents traitements actuellement disponibles.
Dans la grande majorité des cas, les facteurs d’apparition d’une baisse ou d’une absence d’érection sont multiples, et il faut les identifier au cours d’un bilan spécifique. Le mieux serait que votre conjoint, seul ou avec vous, s’adresse â son médecin traitant, lequel pourra, éventuellement, le diriger vers un spécialiste, sexologue ou urologue, le juge nécessaire. Mieux vaut consulter sans tarder, car une chose est...Lire la suite sur Union
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Un jeune de 18 ans a été condamné à dix mois de prison pour l'agression d'un adolescent qu'il trouvait « trop efféminé ». Les faits se sont déroulés le 7 septembre dernier dans le quartier des Garennes, à Guyancourt, dans les Yvelines.
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L’exposition Le sens de l’égalité croise des témoignages de femmes dans des métiers non mixtes et des travaux de recherche en sciences sociales. Elle s’inscrit dans une perspective transmédia, ayant pour thème la mixité des métiers, l’orientation et donc l’égalité des chances. Ce travail a été pensé comme un dispositif pédagogique permettant l’élaboration de plusieurs […]
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Les cyberviolences conjugales sont une expression spécifique du cybersexisme. Elles adviennent dans le cadre de violences par conjoint·e ou ex-conjoint·e et peuvent prendre une multitude de formes. Des enquêtes conduites par différentes institutions en France et en Europe mettent en évidence ces violences, qui sont encore peu prises en compte par la loi et peu […]
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Chaque mois, Payot Libraire nous propose une sélection littéraire queer. Au programme pour ce numéro, cinq coups de cœur à dévorer en octobre.
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