I- Un curieux petit miracle en latex.
La sexualité. Domaine à risques.
Risque de quoi ?
D’IST ! voues diront tous les (L)GBTQIVWYZ.
Ah … heureusement, Saint préservatif est là.
De grossesse ! voues diront les féministes. Et la grossesse est un risque naturel et mortel !
Ah … heureusement, Saint préservatif est là.
Euro(Lesbo)Pride, juillet 2013. La pression virile sur l’agenda lesbien a imposé de nouveaux dieux priapiques, ici le dieu capitaliste de l’industrie du jouet sexiste.
Pourtant, le gel facilite la propagation du virus chez les femmes, non ?
Il efface définitivement la différence physiologique entre viol et sexualité en éliminant le signe social du désir féminin que constitue la lubrification …
Les femmes ont des riques d’infections multipliés par 2, 4 ou 5 par rapport aux hommes en cas de pénétration …
Pas de pilule-à-cancer pour les hommes …
Aberrant, non ?
Les féministes ne cessent de répéter que les femmes n’ont pas la maîtrise de leur sexualité.
- Ni au plan global : mythes, coutumes, directives ministérielles, savoirs institués, production pornographique
- Ni au plan local : quel homme est capable de renoncer à la pénétration le temps que sa conjointe le désire ou même pour inventer autre chose ? quelle femme est capable de croire assez en elle, en ses sensations ou ses désirs, pour imposer à son conjoint de ne pas la pénétrer ? on le sait, les hommes font pression, mettent en scène l’abandon (bouder, vanter les mérites d’autres femmes), pour finalement imposer une fellation en guise de récompense pour avoir été « compréhensifs », c’est à dire qu’ils forcent un orifice pour un autre. On le sait les femmes sont dressées à simuler, endurer la douleur, dénier leur peur, réinterpréter leurs signes physiologiques de stress [sécheresse, vaginisme, frigidité, lubrification face au danger] plutôt que simplement exprimer leur ressenti (désir et volonté). Pourquoi ? car d’une part volonté et désir ont été noyés dans un gouffre de doutes et de complexes socialement martelés, et d’autre part il leur est interdit de refuser à un homme son dû.
C’est pour cela qu’elles sont pénétrées de manière compulsive … et ce de manière de plus en plus invasive (dès 1970′ grandes campagnes successives d’imposition de la fellation puis de la sodomie puis du sadomasochisme sur fond de porno libéralisé).
C’est pour cela qu’elles tombent enceintes sans l’avoir désiré.
C’est pour cela qu’elles endurent un homme qui refuse de mettre le préservatif masculin (le petit copain trop insistant, le conjoint trop sûr de lui, le mari qui ment ouvertement).
C’est pour cela qu’elles préfèrent croire un homme dont elles se méfient (qui pilonne beaucoup d’autres femmes, maîtresses, autre épouse, femme ou enfant en prostitution, et finit par contaminer toutes ses proies).
Or que propose-t-on en guise de campagne de prévention des risques ? Un préservatif que … Monsieur doit mettre !
A qui ça bénéficie ? La pénétration en guise de sexualité de plaisir ? Qui ne prend que du plaisir ? Qui en paie le prix (en termes de risque accru de maladie, de douleur et de grossesse ?).
Dans les années 70, les femmes ont fait entendre que la sexualité des femmes est clitoridienne; et que la pénétration comporte trop de risques pour noues (avortements mortels, emprisonnement pour près de 20 ans auprès d’un homme, etc.). Pourquoi brusquement le clitoris n’est devenu qu’un bouton stimulant pour faciliter la pénétration, et la stérilisation des femmes et l’avortement, LA seule solution au risque de grossesse ?
Quel groupe, hommes ou femmes, a la main mise sur la sécurité de tous ? Quel individu, quand le seul préservatif répandu est masculin ?
Qui a le pouvoir de refuser quelque chose à l’autre dans les couples hétérosexuels ? Est-ce que nos révoltes ont eu si peu d’échos que l’on peut faire des campagnes mondiales de prévention qui suppose une capacité de négociation libre et partagée entre les partenaires ? Les hommes qui trustent la prévention semblent persister à organiser le silence et le déni autour de leurs viols de masse et leur pression à la pénétration des femmes. Ils mettent directement la vie et la sécurité des femmes dans les mains des hommes.
Pourquoi ?
Ainsi les risques de
- violation de l’intégrité physique (entre autres, viol et toute forme d’intrusion physique …)
- douleur
- violation de l’intégrité morale (humiliation, mise en scène de possession, de contrôle, d’anéantissement, de souillure)
… ça le préservatif ne peut rien !
Alors pas de campagnes de prévention …
Tant pis pour l’écrasante majorité des risques liés à la « sexualité ».
Pourquoi ?
Pourquoi il est là, le Saint préservatif, à noues protéger des risques les moins répandus, et protéger infiniment mieux les hommes que noues ?
Suffirait-il de diffuser le préservatif féminin (ce qui n’est jamais fait) ?
Et pourquoi, afin de noues décoloniser du pouvoir des hommes, et donc de la grossesse non désirée, mène-t-on des campagnes pour avorter plutôt que pour expulser la bite de notre corps ?
II- Le petit miracle en latex pour leur grand mensonge.
Parce qu’il noues est interdit de dire ou même de penser que :
la première cause de violation de notre intégrité physique et morale
la première cause de douleur vaginale, anale ou d’étouffement
la première cause de grossesse non désirée
la première cause de propagation pandémique des infections
sont …….
la pénétration !
le fameux pilonnage compulsif que les hommes organisent sur noues en dépit de toutes les preuves que, chez les femmes, la sexualité est clitoridienne !
Mesdames, faut faire avec, ce sont les risques incompressibles de la « sexualité » ? mm….
Si les hommes étaient là pour noues protéger autant qu’eux, ça se saurait, il n’y aurait pas de domination. Dans un patriarcat, ce sont les hommes qui doivent être protégés, pas les femmes !
Noues, noues avons vocation à être utilisées et détruites … ne l’oublions pas, ce ne sont pas des ministères virils d’Etats patriarcaux qui vont se mobiliser à coups de campagnes et de millions pour notre bien.
C’est pour cela que, dans ces grands moments de soulèvement pour les droits des femmes, il noues est pourtant interdit de dire que :
le préservatif et l’avortement ne sont ni LA SEULE solution au risque de grossesse, ni même la plus « safe ».
Car il noues est interdit de dire que
- la pénétration chez les femmes n’est QUE reproductive
- elle n’a aucune raison d’être invasive, profonde – il suffit qu’elle soit à longueur de gland, même parfois il suffit d’une émission de sperme sur la vulve
- elle n’a aucune raison d’être orale ou anale – tout ceci n’est que mise en scène sadique, scripts que le patriarcat fabrique depuis son avènement (il y a quelques milliers d’années) pour noues mutiler, noues désespérer et noues coloniser physiquement
- les femmes, contrairement aux gays, n’ont aucun besoin de lubrifiant … à moins de ne pas être assez excitées, c’est à dire de ne pas se sentir en sécurité ou de ne pas avoir un partenaire satisfaisant !
De même, il noues est interdit de dire qu’il existe, pour noues aussi, naturellement, une sexualité sans peur du lendemain ni douleur ni sentiment d’invasion ou de perte de soi, une sexualité de pur plaisir sans contrainte ni risque de grossesse (donc de bouleversement de vie voire de mort). Le sexualité clitoridienne.
De même, ils noues est interdit de dire que les hommes transforment la maternité, pure création quasi divine, en enfer. En effet, les grossesses ne noues mèneraient pas très souvent à la mutilation (césarienne, épisiotomie, fistules) ou à la mort si les hommes n’étaient pas aux commandes de la médecine et de la reproduction.
Les « risques naturels » ici sont principalement :
- le sadisme médicalement assisté de ceux qui ont volé leur science aux sorcières après les avoir exterminées
- le productivisme libéral des industries publiques qui poussent de plus en plus d’hôpitaux à contracter les « coûts de production » (temps de soins, personnelles et lits)
- la reproduction forcée et la culture de viol, provoquant chez les femmes un stress considérable
- le pilonnage reproductif sur des jeunes filles dont le bassin n’est pas encore formé (typique des patriarcats car ils sont tous pédocriminels, à la façon occidentale [tourisme du viol] ou à la façon pater familias traditionnelle qui se marie avec sa victime de 9 ans)
- le pilonnage reproductif sur des femmes sous-nutries (typique des patriarcats, car tous ils organisent la sous-nutrition des femmes par rapport aux hommes, à la façon occidentale [régimes pour garder la forme] ou à la façon traditionnelle [tabous alimentaires pour les femmes, surtout concernant la viande et les aliments les plus riches])
- le pilonnage reproductif par un homme qui fait au moins 20 cm de plus que la future mère (car la taille du bébé sera disproportionnée par rapport à ce qu’elle fabriquerait avec un homme de sa corpulence et de sa taille).
C’est dommage de ne pouvoir dire tout cela quand on prend la parole au nom de la « réduction des risques » ….
…. car les plus gros risques – et ceux qui sont de très loin les plus fréquents (risques d’infection VIH, grossesse, grosses « à risque », violation l’intégrité physique, douleur, violation de l’intégrité morale (humiliation, mise en scène de possession, de contrôle, d’anéantissement, de souillure)) – , sont tous réductibles drastiquement par des campagnes de prévention contre …
la pénétration ! – l’invasion orale, anale ou vaginale.
Que ce soit avec des objets ou avec le pénis – arme de destruction massive de notre intégrité physique et morale.
C’est dommage aussi car c’est aberrant….
… en effet, notre sexualité est clitoridienne. C’est la seule sexualité pour noues. Et ce d’un point de vue biologique (le vagin fait partie du système reproducteur) comme d’un point de vue psychologique (aucune femme libre de créer une sexualité récréative ne choisirait une pratique qui implique le risque de la grossesse ou, pour éliminer ce risque, n’attendrait la science virile pour enfin pouvoir s’infliger une perfusion d’hormones dont on sait [trop peu] qu’elles perturbent le fonctionnement normal du corps).
C’est dommage mais c’est logique.
La fusion d’une pratique reproductrice avec la sexualité (de plaisir) n’a rien de naturel. Pure mensonge patriarcal.
Elle est due d’une part au monopole des hommes sur les savoirs institués [mythes, religion, biologie, sexologie, psychanalyse, droit, etc.]. Or chez les hommes, les organes génitaux et les organes sexuels se confondent dans le pénis.
D’autre part, les hommes ont un intérêt majeur à maintenir les femmes dans l’ignorance de leur corps et de leur sexualité, afin de pouvoir les envahir et les contrôler (Paola Tabet, 2001). Si en prime ils parviennent à noues faire croire que le plaisir auquel noues aspirons implique l’invasion, la colonisation est parfaite.
En fait, il noues est interdit de dire que le coïtarcat est une pure invention virile, rien à voir avec des nécessités biologiques, ni de reproduction ni de sexualité. Car il noues est interdit de réclamer la CESSATION SANS CONDITION DE TOUTE FORME D’INVASION PHYSIQUE PAR LES HOMMES.
Il noues est interdit de dire qu’avoir transformé la pénétration en divertissement est l’œuvre des oppresseurs, dont l’effort de civilisation consiste toujours à transformer une violence (ici risque de grossesse, de mort, de douleur, de destruction mentale) en pratique culturelle, en norme. Car noues ne devons pas contester le droit des hommes à continuer à noues civiliser à coup de trique.
Les hommes savent que sans colonisation de territoire, sans expropriation, sans politique de la terre brûlée sur laquelle nulle ne peut revenir en sécurité, sans bagne d’où nulle ne peut parler librement, il n’y a pas de contrôle efficace des populations. Par leur pénétration compulsive, violation pure, ils ont donc transformé notre corps en colonie, foyer invivable, terre brûlée et cachot.
III- Un beau mensonge libertaire pour sauver le soldat en latex
La « révolution sexuelle » est-elle l’avenir des femmes ?
Non. Les politiques de libéralisation de nos orifices pour la prédation virile ont connu à cette époque une explosion sans précédent.
La « révolution queer » paillette ?
Non plus.
Voyez plutôt.
Voici la nouvelle campagne soi-disant progressiste de nos amis pro-viol-paillette :
http://dai.ly/x119ygy
Ici s’affiche sans complexe l’ « utopie sexuelle » du « post-porn » « sex-positiv » « feminism »:
- industries des toxiques : latex, gel, alcool;
- industrie du viol : les jouets de la violation (gel, préservatif, god) ; les accessoires du sadisme sexuel (accessoires d’intrusion corporelle et mises en scènes typiques du « SM » – costume de policier, peut-être même de nazi, c’est à dire mise en scène des tortures sexuelles commises en prison politique; gants de chirurgien, c’est à dire mise en scène de la violence médicale et des tortures sexuelles qu’ont commises historiquement les médecins sur les femmes; god en forme de « sucre d’orge », qui donc met en scène la pédocriminalité … tous sont des thèmes récurrents dans les « scénarios SM »), lap dance et autre excitation au voyeurisme; pornopropagande.
- industrie de la mutilation par chirurgie : tatouages, piercing; et du fait de leur activisme pro-pornographie, mutilation sexuelle dite labioplastie et mutilation génitale dite vaginoplastie (très fréquemment imposée par les pornographes), etc.
- agenda gay : consumérisme sexuel, invasion physique et usage du gel, chosification sexuelle, érotisation de la hiérarchie sexuelle.
….
tout cela crée un univers digne des pires SF post-apocalyptiques :
- on se terre dans des caves
- en se laissant pénétrer ou en envahissant physiquement
- des personnes totalement interchangeables
- mais en ne rentrant en contact avec l’autre que par plastique interposé tant cette compulsion à l’intrusion a pourri de dangers viraux toute la population.
IV- mini conclusion
Le système sexiste a quelques priorités.
En matière de « sexualité », il doit noues abrutir à la culture de viol.
Pour cela, il doit noues faire croire que
- la pénétration
- la hiérarchie et la violence
- et le risque sanitaire (mort par grossesse, mort par maladie, souillure morale)
sont naturelles à la sexualité
Les libéraux actuels ânonnent la vieille antienne patriarcale des religieux sur la sexualité qui serait naturellement invasive et brutale pour les femmes, et synonyme de souillure. Le stigmate de la « s*** » ou de la « p*** » le dispute au risque sanitaire …
Or les IST ne sont en rien un risque « naturel ». Quand on cartographie la progression des pandémies, on voit qu’elles suivent des axes d’oppression
- sexiste (grossesses forcées, organisation du viol prostitutionnel, organisation de la prédation virile sur plusieurs épouses ou maîtresses, pédocriminalité)
- coloniale (invasion et viol de guerre, viols prostitutionnels de guerre, tourisme du viol sur femmes et fillettes, mariages forcés à l’international)
- capitaliste (plans de réajustements structurels, paupérisation des femmes par rapport aux hommes qui font qu’explosent les viols par chantage à la survie [papiers, logement, travail, nourriture, argent]).
En outre, les libéraux défoncent une porte déjà grande ouverte par la culture coïtarcale des religieux : ils prennent notre vagin pour notre sexe, « un trou fait pour la pénétration », pure projection en creux du pénis à la façon de Galien (129 – 201 ap. JC).
Pour multiplier les « trous » par où noues coloniser, ils célèbrent la fellation et la sodomie. Ils font passer la pilule du viol avec du gel. Ce déversement de décakilotonnes de lubrifiant sur les femmes vient de la culture coïtarcale des gays (qui noues a imposé la sodomie et ont totalement trusté les campagnes internationales de lutte contre le VIH, tout en pompant sans limite les énergies de leurs camarades lesbiennes) et surtout de la culture de viol des proxénètes pornographes, qui recourent au lubrifiant pour pouvoir imposer aux femmes les cadences de viol sur une journée entière et les brutalités physiques (pénétrations brutales, pénétrations avec des objets, pilonnage intensif par des hommes hypertrophiés, etc.) sans recourir trop souvent au médecin (qui anesthésie par injection sur les plateaux de tournage) ni au chirurgien (qui recoud les déchirures).
En faits, les maladies, surtout les plus graves et mortelles, noues ont été massivement inoculées par les hommes, car ils sont les plus grands pénétrateurs compulsifs au monde et ils sont responsables et coupables des inégalités dans ce monde.
Et les gays ont recolonisé les utopies lesbiennes, en leurs imposant leur agenda de pilonneurs compulsifs et leurs techniques d’invasion sexuelle : culture du god et du gel pour leur sodomie compulsive, jeux macabres d’humiliation et de mise en danger (backrooms, SM cuir, etc.).
Une seule solution, autre chose ! D’urgence !