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Que se passe-t-il quand le Fetish rencontre le cinéma dans un dédale de caves près de Paris ? Et bien, quelque chose de surprenant, de détonant et de décadent. Il se passe bien évidemment la Nuit Dèmonia, la plus grande soirée Fetish de l’année en France. Voici le récit de cette soirée (pour ce qui…
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Les jardins du Château de Versailles sont aujourd'hui affublés d'une « oeuvre » intitulée « Dirty Corner » : monumental tuyau dont une ouverture béante fait face au Château.
- Sexisme : langue, médias, pubTous les médias (même le Figaro! Christine Boutin, que sont tes amis devenus?) se font l’écho des 10 ans du Hellfest, grand-messe annuelle du métal et troisième festival musical français en termes de fréquentation. Gigantisme (150000 festivaliers sur 3 jours), réussite financière, reconnaissance, tous les compliments y passent. Le seul à ma connaissance à avoir posé une question pertinente, c’est Le Monde avec cet édito : le hard-rock est-il une musique de vieux? Jetez un oeil aux têtes d’affiche : Judas Priest, ZZ Top, Scorpions, Alice Cooper, Motörhead, Billy Idol, ça respire sacrément la carte vermeil.
Les têtes d’affiche 2015 du Hellfest
Musique de vieux ou musique de mecs?
En février dernier, la presse anglaise s’était emparée d’une polémique née d’un exercice original : à quoi ressemblerait l’affiche du festival de Leeds/Reading (qui compte parmi les plus gros festivals anglais) si on y enlevait tous les groupes ne comportant aucune femme.
L’exercice fut décliné sur s’autres festivals anglais/américains, pour un résultat toujours similaire : les affiches y sont tenues à 90% par des hommes. La palme revenait certainement au Download Festival, qu’on pourrait surnommer le « Hellfest anglais ».
Download Festival, acts featuring non-male members. (credit @floofyscorp) pic.twitter.com/xHMMBzc7CE
— Crack In The Road (@crackintheroad) 25 Février 2015
C’est en voyant ce vendredi sur la scène du Hellfest (oui oui j’y étais) la guitariste Nita Strauss enquiller les solos ravageurs pendant le concert d’Alice Cooper que j’ai eu souvenir de ces « affiches sans les hommes » du mois de février.
Nina Strauss et Alice Cooper
Du coup j’ai eu envie de faire l’exercice pour le Hellfest, sachant très bien ce que ça allait donner. Mais une image valant mieux que 36 posts de blog, voici le résultat. Vous m’excuserez, je n’ai travaillé que sur les 2 scènes principales, mais vous voyez le topo.
Les têtes d’affiche du Hellfest, sans les groupes exclusivement masculins
Ne pas rater le (crazy) train
Simone, la chanteuse d’Epica
Hypothèse : et si le vieillissement des têtes d’affiche avait à voir avec la masculinité écrasante de ses membres? Pourtant quand on se promène dans les allées du Hellfest, on constate que les femmes sont plus nombreuses dans le public que sur la scène. Une étude statistique poussée et scientifiquement de pointe (j’ai compté le pourcentage de femmes autour de moi en 2 minutes chrono) situe le public du Hellfest à environ 20% de femmes.
Mais le métal est-il en train de rater le train de la féminisation de la société? Même dans le foot féminin, thème pourtant éminemment masculin au sein de la société française, on peut percevoir un fond de changement. Les matches de l’équipe de France ou la finale de la coupe d’Europe féminines sont télédiffusées, certes pas encore sur TF1, mais devant des audiences loin d’être confidentielles.
Les quelques groupes qui confient le micro à des femmes en font un argument marketing central. Ce sont très souvent des chanteuses lyriques dont les décolletés sont mis très en avant : Epica, Nightwish, Within Temptation, …
Quant aux chanteuses qui hurlent, prenez l’exemple d’Arch Enemy. Ce groupe suédois avait la particularité de compter en son sein une hurleuse de première, Angela Gossow. Une de ces voix d’outre-tombe dont la saturation rend le timbre tout à fait impossible à reconnaître.
Figurez-vous qu’Angela a récemment laissé tomber le micro. Par qui ces messieurs d’Arch Enemy l’ont-ils remplacée? Par Alissa White-Gluz, nouvelle chanteuse-hurleuse dont je vous défie de distinguer le timbre de tous les autres hurleurs métal. Arch Enemy a donc préservé son positionnement marketing de groupe-de-métal-à-chanteuse-qui-gueule.
Peut-être qu’un jour le tag « métal à chanteuse » ne sera plus un sous-genre curieux, comme peut l’être « orgie avec des nains » sur un tube porno. Et peut-être que l’industrie musicale métal ferait bien de ne pas rater le train en marche. Dans 5 ans, la moitié des têtes d’affiche actuelles des festivals métal seront à la retraite. Pour grandir, voire pour se maintenir en vie, les labels et tourneurs ont là un marché en friche à travailler : les femmes. Ce que le foot a compris, le métal doit-t-il le comprendre pour sa survie? C’est une vraie question que je me pose.
On peut dire que les festivals métal se sont déjà quelque peu féminisés : dans les années 80 et 90, les affiches du Monsters of Rock étaient 100% masculines. Mais il y a encore du chemin à parcourir. Alors, le métal est-il en danger? Je vous laisse réfléchir, en attendant je vais aller voir Life of Agony et essayer d’interviewer Mina Caputo, la chanteuse transsexuelle MTF de ce groupe unique dans le paysage métallique.
A l’intersection de toutes les subcultures, quelques miracles peuvent parfois se produire lorsqu’un ange passe. C’est le cas du fanzine «Shotgun Seamstress», auto-proclamé «le zine fait et lu par des punks blacks, des queers, des marginaux, des féministes, des artistes et musiciens, des genz zarbi et tous ceux qui les soutiennent». Sa créatrice, Osa Atoe, afro-américaine d’origine nigériane a eu l’aplomb d’unir dans un même élan plusieurs clans en ébullition, difficilement conciliables, générant ainsi un étonnant petit monstre hybride aux super-pouvoirs démultipliés par un effet domino des plus émulateurs. Difficile en effet d’imaginer une publication moins politiquement correcte que celle-ci, au sein des microcultures alternatives américaines, avançant ensemble à contre-courant sans nécessairement se tenir les coudes pour autant.
Pavé dans la mare
En tentant de décloisonner ces différents vases clos desquels elle fait elle-même intégralement partie, Osa Atoe pose sans le vouloir quelques questions gênantes, même à travers de simples «statements» francs et limpides. Et si le milieu alternatif soi-disant affranchi de la vulgaire bêtise mainstream n’était après tout qu’une vague réplique encore plus malodorante et sectaire de ce vaste carnaval capitaliste à petite bite? Et pourquoi est-il si compliqué d’être à la fois punk, noire, féministe et gay alors que chacun de ces milieux se veut révolutionnaire et prêt à sauver le monde? Et sans vraiment le voir arriver, le pavé est dans la mare.
«Hors caste»
Ne s’embarrassant donc pas d’essuyer ses pieds sur le paillasson, «Shotgun Seamstress» est né en 2006 et se présente comme la suite logique du mythique fanzine «Punk Planet» en version black. Ne traitant pas spécialement de féminisme dans les sujets abordés, il est féministe dans son essence même et prône simplement un certain savoir-vivre dans des milieux parfois hostiles pas forcément prédestinés dans leur accueil à ses lecteurs «hors-caste». La facture 100 % punk de l’objet ainsi que le choix des intervenants renforcent le caractère activiste de la publication sans pour autant verser dans le prosélytisme. Une certaine nonchalance pleine d’humour est de mise, et on y croise aussi bien l’ex girlfriend d’Osa Atoe, la musicienne Adee Robertson, que la géniale Poly Styrene de x-Ray Spex ou que Brontez Purnell. On peut aussi y lire des extraits des livres de Ru Paul ou de Don Letts (le DJ qui fit découvrir le reggae aux punks londoniens) et recevoir en pleine face quelques portfolios photographiques édifiants dont le fameux «Banned in DC» de Cynthia Connolly.
La force et l’honnêteté de la démarche D’Osa Atoe se ressentent à travers chaque page photocopiée à la Xerox, cela n’étant finalement pas si surprenant venant de la part d’une farouche autodidacte ayant appris ses premiers riffs de guitare toute seule comme une grande dans sa chambre à l’âge où ses pairs se déhanchaient sur Boyz II Men. La bonne nouvelle étant que «Shotgun Seamstress» continue à paraître à l’heure actuelle après avoir déménagé à la Nouvelle-Orléans et qu’il est possible de lire ou posséder ce sympathique brûlot qui œuvre à gommer certaines discriminations d’un goût douteux là où l’on s’attendrait le moins à en trouver. A découvrir dans sa version papier photocopié, comme il se doit.
Pour obtenir un numéro de «Shotgun Seamstress»: mendmydresspress.bigcartel.com
Blogspot: shotgunseamstress.blogspot.com
Facebook: facebook.com/shotgunseamstresszine
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