Paris une heure du matin quelque part, 2 heures de marche avec 1 artiste saoule avec qui je discutais sur Gleeden depuis des semaines.
Arrivé à Paris à 22 heures, rendez-vous pris à minuit. Une jeune femme au bar Le Fumoir, totalement ivre, déception suis-je trop classique, je n’aime pas les gens ivres.
Visiblement je ne réponds pas à ses attentes, ne complimente pas, je ne la rassure pas, je comprends que ces aventures sont un moyen de se rassurer sur son nouveau physique.
Elle me lance on va pas se quitter comme ça au moins discutons ! accompagnes moi je vais marcher dans la rue me dégriser !
Je fus dégrisé de mon acceptation, 2 heures de marche le froid, la pluie, quelque part entre le Louvre et le Sacré-Cœur.
Elle me dit je suis dégrisée j’appelle un taxi je rentre chez mon mari. Le taxi arrive je tente de l’embrasser sur la bouche, elle détourne sa tête et me dit non juste 1 hug.
Je rentre furieux contre moi-même d’avoir tenté de l’embrasser alors que visiblement je savais que j’aurais un râteau. Voulais-je rentabiliser les 2 heures mouillées ? !
Je marche sous la pluie et me penche sur l’application, un profil est encore ouvert en cette heure tardive, je lance un mot, vous aussi à marcher mouiller sous la pluie, après un râteau nocturne ?
À ma très grande surprise une réponse. S’ensuit une discussion fluide évidente. Nous convenons le lendemain d’un rendez-vous, je l’attendrais dans mon appartement avec 1 masque imitation léopard sur les yeux.
Le noir me cache du ridicule de la situation, je suis sur mon lit habillé un masque léopard sur les yeux.
La porte s'ouvre, quelques pas, des habits qui tombent, un grand, rire, mais qu'il est choux avec son petit masque, mon lit s'enfonce, je sens un pull prêt de moi, des lêvres froides, une langue bouillante m'envahit, je me laisse aller.
très vite je suis déshabillé et un corps nu et voluptueux m'enveloppe, la bouche à la langue infernale m'avale, m'aspire, glisse, pompe, effet immédiat, rires de satisfaction de l'inconnue.
Dans le noir je dessine ses formes sensuelles, je vis son caractère fougueux et entreprenant, me voilà servant de pâle à une chatte noyée d'envie, ses mains sur mes tétons elle a bien compris mon mécanisme et s'en émerveille.
Sous le bandeau les autres sens sont décuplés l'odeur, le touché, le bruit, je jouis à ses hauts et bas, puis elle me tourne le dos et se délecte de mon gland qui la frotte là où elle désir.
Je suis guidé et le noir me devient lumière comme si le plaisir envahissait mes yeux clos.
Je m'enhardis de diriger, oui l'aveugle prend la direction et sans tâton, la positionne en levrette pour l'embrocher là où le pâle ne l'avait pas encore supplicié, on dit que les martyrs jouissaient de leurs tourments, elle ne mourra pas en martyr mais à jouis de mon supplice , bruyamment même.
Me voilà à la sucer, puis à la rebaiser, puis à être sucé, puis branler, puis à baiser, il n'y a pas eu de miracle je n'ai pas recouvré la vue mais mon dieu que ce noir fut coloré de nos jouissances.
3h plus tard, elle se lève, se rhabille, rigole encore de mon masque, trouve que baiser un aveugle est plus sexy quand il remplace les verres noirs par un tissu panthère, la porte claque, j'enlève le masque , la lumière me brule les yeux, je suis vide et heureux.
On dit par litote que l'on a connu pour dire que l'on a couché et bien moi j'ai couché sans connaitre ...
Le téléphone vibre, un message de mon inconnue,
- on recommence encore avec le masque la prochaine fois, chiche !?
- ok chiche ...