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La tension monte. Pas dans les slips et les culottes, mais dans le débat. Ovidie a mis le feu aux poudres avec son documentaire anti-tubes et depuis ça part un peu dans tous les sens. D’un côté, les défenseurs du business qui souhaitent que leurs vidéos arrêtent d’être piratées. De l’autre, les défenseurs d’une certaine forme de liberté que mettraient à mal les mesures prisent pour censurer les tubes. Au milieu, l’argument de la protection de l’enfance et des conditions de travail des actrices et acteurs.
Malgré tout ça, de plus en plus d’actrices américaines collaborent de près avec le vilain Mind Geek, cette multinationale détenant moult tubes et productions pornographiques et qui est la cible principale des accusations du moment. Janice Griffith en pense quoi de tout ça ? Elle qui a tourné dans le film de Pornhub, la parodie de Riverdale, et qui poste chez les Verified Amateurs de ce même tube. Elle s’en fout, je crois, elle a autre chose à penser. Comme lutter pour qu’on reconnaisse enfin les actrices comme des personnes humaines et les femmes comme maîtresse de leur corps et de leur choix. Plus je suis le Twitter porno, plus l’évidence devient évidente, la société a besoin d’accepter le travail du sexe comme quelque chose de légitime, acceptable et non dégradant.
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Encore et toujours Janice Griffith. Elle a posté cette photo d’Allan Amato qui a bien sûr fait réagir. Les rageux n’ont pas manqué, mais le soutien des autres filles du X et de la cam fut unanime. Elle fait avancer les choses, à son échelle, et c’est bien.
by @allanamato pic.twitter.com/Rpc6spqKG9
— janice hates trump (@thejanicexxx) March 20, 2017
Un autre qui fait avancer le schmilblick, c’est Lance Hart bien sûr. Avec ses tenues provocantes, il mériterait bien une petite fessée.
Get yourself a girl that's really a dude in vintage lingerie in a beach cave (photos by @isabeldresler) #relateable #queer #alphabottom pic.twitter.com/lEpAH0Poah
— Lance Hart (@lancehartfetish) March 15, 2017
Amarna Miller fait mille choses. J’ai du mal à la suivre. Elle parle dans plein d’émissions et podcasts. Elle écrit des articles pour le site d’Ariel Rebel. Elle poste des vidéos sur sa chaîne Youtube. J’en oublie évidemment. Il faudrait un numéro spécial entièrement consacré à sa créativité sans limites.
— Amarna Miller (@AmarnaMiller) March 18, 2017
Le buzz de la semaine, cette interview d’un lama multicolore à la BBC interrompue par une camgirl.
that time I walked in on rainpaca during an important interview with BBC pic.twitter.com/Ty653NIkD9
— Jas Ahptik (@ahptik) March 13, 2017
La future production de Dorcel a animé les TL. Megan Rain est la star et je suis bien content de la voir apparaître entre deux blagues de Twittos rigolos.
Le casting du film événement "L’INFILTRÉE" s'annonce vraiment (très) prometteur… #insideDorcel #teasing pic.twitter.com/wCVuH0nQoV
— Marc Dorcel (@dorcel) March 13, 2017
Jessy Dubai cherche des experts en rimjob. Avec Gonzo, on aimerait bien postuler, mais pas facile de laisser tomber le Tag et le Bon Fap.
Apply now!! pic.twitter.com/aIMZMYcqlj
— JESSY DUBAI (18+) (@tsjessy) March 15, 2017
Jessy a aussi vécu une drôle d’histoire de fantômes. Bientôt dans Mystères sur TF1.
Are u afraid of ghosts or live people?
I was in bed at 3 am and…… pic.twitter.com/ArgVetmzH5— JESSY DUBAI (18+) (@tsjessy) March 19, 2017
Content d’apprendre que Karlee Grey partage ma vision de la fellation.
I owe you a blowjob for absolutely no reason other than the fact I want to give you one
— QUEEN (@karleegreyxxx) March 17, 2017
J’ai découvert l’univers de Lovisa Grey. C’est très artistique.
Cover yourself in yoghurt and baby powder then you can smell like a nappy like me ✨ pic.twitter.com/b7fCsGK4za
— Lovisa Grey (@LovisaGrey) March 18, 2017
Petit cours d’espagnol du Mexique : comment dire le popotin ?
Mexican Spanish 101:✨Pompis✨ pic.twitter.com/MudXAaKdWc
— Lina Bembe (@linabembe) March 17, 2017
Je ne suis pas assez les séries Disney Channel, mais j’ai ri. J’aurais plutôt mis un petit logo Kink. Parce que ça ressemble vachement à du Maîtresse Madeline dans l’esprit.
Who wants iZoey? pic.twitter.com/jCRNTnLSOs
— Zoey Monroe (@mszoeymonroe) March 18, 2017
J’ai regardé Voyage au centre de la Terre 2 cette semaine. Il y avait Vanessa Hudgens que j’adore et The Rock. Voilà.
getting fisted by The Rock pic.twitter.com/ApQpbjvcNQ
— Lexi Belle (@OMGitsLexi) March 13, 2017
Je sais que ça n’arrivera pas malheureusement, mais je rêve d’un Greg Lansky avec Chanel Santini. Ce serait top !
So this happened @adrianachechik get ready! #evilangel pic.twitter.com/LziDbivZUz
— Chanel (@CCSantini) March 19, 2017
Message d’espoir : il y a un porn pour chacun, si vous n’avez pas encore trouvé le vôtre, continuez à chercher ou faites-le vous-même !
I didn't fully understand the potential of porn for empowering a healthy sexuality until I found the kind of porn that truly turns me on.
— Paulita Pappel (@PaulitaPappel) March 14, 2017
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Quelques photos de nudité gratuite, parce que c’est plaisir de mirer.
Some window light and @AnnadeVilleXXX being gorgeous. Coming soon to https://t.co/5pJMIOiMA2 pic.twitter.com/pNwl9dlgcR
— Daniel Hoyt (@DangerNinja) March 15, 2017
— Nadia (@_NadiaJay_) March 15, 2017
kind of dying over this lingerie pic.twitter.com/bTxwdoImUY
— SUKI (@suki_nin) March 15, 2017
Lana del rey & sunshine pic.twitter.com/Lf1zHjiQqj
— Lana Rhoades (@LanaRhoades) March 14, 2017
@RileyReyXXX on set for #HCGB @MaitresseM pic.twitter.com/O5EtwmrlvB
— Kink.com (@kinkdotcom) March 13, 2017
— Buzzed Baby Nixon (@RileyNixon_) March 19, 2017
Light + body pic.twitter.com/Rca8L0kvni
— Lenore Holloway (@Lenore_Holloway) March 17, 2017
.@jpcluff photo by @jpcluff pic.twitter.com/Tb8DUsEXsZ
— ✨Ashe Maree✨ (@AsheMareexoxo) March 18, 2017
Snow Day pic.twitter.com/jRmxZNgDAH
— Clint.Blvck (@_blackmagicpunk) March 14, 2017
delicate. https://t.co/Wswq2jQ316 pic.twitter.com/j2ONspP2KP
— Blath. (@blathh) March 13, 2017
#photography #boobs #freethenipple #Art #ink #tattoos pic.twitter.com/o7zqX2mH7d
— Honey Gold (@HoneyGoldxx) March 16, 2017
Shower time before my afternoon dick gets here pic.twitter.com/N7fko7l668
— Natasha Nice (@BeNiceNatasha) March 19, 2017
Soft and cuddly pic.twitter.com/ri2MolpIvC
— ♡Chew♡ (@Sleepy_Chew) March 20, 2017
Photo de une : Lana Rhoades
Si vous traînez du côté de Barcelone le 7 avril prochain, ne ratez pas la septième édition des Guarrantinas Sesiones, des événements consacrés aux innombrables facettes de la sexualité : rendez-vous au centre artistique Mutuo à partir de 20 heures pour une soirée sur le thème de la pénétration.
Cinq performances, des oeuvres vidéo, une exposition collective et des discussions vous permettront de dépasser les rapports insertifs traditionnels, “d’approfondir ce que signifie pénétrer et être pénétré, (…) d’aller plus loin que le simple va-et-vient ». Au moins, c’est ce que promet le programme. Ce premier aperçu des pièces exposées nous semble assez frontal niveau pénétration :
Pour participer, deux options : précommander sa place pour 15 euros où débarquer le soir même et débourser 20 euros. Un prix justifié par le “menu dégustation” et la coupe de champagne qui attendent chaque invité. On suppose que la majeure partie de nos lecteurs ne seront pas en Espagne le 7 avril, mais au cas où, dépêchez vous : les places sont limitées.
En novembre dernier, 53,7% des électeurs californiens ont dit “Non” à la Proposition 60. Grâce à leur vote, les acteurs porno ont pu continuer à tourner sans être contraints d’enfiler un préservatif. Si elle avait été adoptée, cette loi aurait permis à n’importe quel citoyen de Californie de poursuivre les contrevenants. Malgré ses airs de mesure de protection, la Proposition 60 cherchait surtout à pousser l’industrie à l’exil.
L’industrie s’était mobilisée comme jamais pour contrer le projet de loi. Manifestations, conférences de presses, campagnes de sensibilisation… Quand la Proposition 60 a été rejetée, ses représentants ont revendiqué une grande victoire.
Malheureusement, de nombreux obstacles attendent encore l’industrie du X. Certains sont autrement plus dangereux que la défunte Prop. 60. Eric Paul Leue, le directeur du principal lobby pro-X, la Free Speech Coalition (FSC), les énumère dans un article publié le 20 mars par XBIZ.
Eric Paul Leue
Les blocages financiers. Le cas de Fetlife a montré que les différents services qui permettent d’envoyer et recevoir de l’argent sur Internet ne sont pas forcément porno-friendly. Un processeur de paiement peut décider de mettre un terme au partenariat qui l’unit à un site X du jour au lendemain. Et dans ce cas, il n’y pas grand-chose à faire.
La “crise de santé publique”. C’est le nouveau dada des politiciens américains anti-X : faire passer une résolution qui déclare que le porno est une “crise de santé publique”. Si cette mesure seule n’a aucun effet, elle pourra sans doute être utilisée pour faire passer des lois plus agressives. L’Utah, la Virginie, le Tennessee, le Dakota du Sud et le Texas l’ont adoptée.
Le filtrage arbitraire. “La Caroline du Sud a fait passer une loi qui mandate l’installation de filtre anti-porno sur chaque ordinateur, tablette ou téléphone vendu dans l’Etat, explique Eric Paul Leue. Un total de 27 Etats sont en train d’adopter une législation similaire”.
La vérification de l’âge. Ici, il est évidemment question de la Digital Economy Bill britannique. Grâce à cette loi furieusement liberticide, les politiques d’outre-Manche pourront bannir tous les sites qui ne mettent pas en place un système de vérification d’âge extrêmement sévère. Elle suppose la création d’une base de donnée nationale des consommateurs de porno.
Cal/OSHA. Pour Eric Paul Leue, la California Occupational Safety and Health Administration est la menace la plus immédiate pour l’industrie du X. Cette agence gouvernementale en charge de l’hygiène publique californienne pourrait décider d’adopter les nouvelles mesures proposées par l’AIDS Healthcare Foundation, l’émettrice de la Prop. 60. Comme d’habitude, il est question de préservatifs obligatoires, voire de digues dentaires et de protections pour les yeux.
Laurence Rossignol sur le plateau du Padreblog
Eric Paul Leue, la Free Speech Coalition, l’AIDS Healhcare Foundation… Tout ceci concerne avant tout les Etats-Unis. Quant à la Digital Economy Bill, elle est strictement britannique. Dès lors, pourquoi vous parler de tout ça ? Parce que ce vent anti-pornographie s’est propagé en Israël, en Suède et qu’il souffle désormais sur la France.
Le 19 Février dernier, la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes, Laurence Rossignol, a annoncé qu’elle avait l’intention de « lutter contre l’industrie pornographique » lors d’une interview pour un blog catholique. Son plan de bataille passe par la mise en place de contrôles d’âge plus restrictifs.
Depuis, le mouvement gonfle. L’Ifop a réalisé une étude sur « la consommation de pornographie chez les adolescents et son influence sur leurs comportements sexuels » à la demande de l’Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation Numérique (OPEN). Ses résultats ont été diffusés hier. Ils sont sans doute évoqués en ce moment-même par deux groupes de réflexion réunis pour réfléchir au sujet des violences faites aux enfants. Rappelons qu’au Royaume-Uni, la protection de l’enfance a servi à faire passer les mesures anti-pornographie des Conservateurs. L’avenir du porn se présente mal.
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14h00 : Après de nombreux SMS nous convenons de nous retrouver à l'hôtel avec SK et de dîner ensemble avant de rejoindre la soirée à laquelle elle est inscrite.
Bien que privée, cette dernière a lieu au "nouveau" No Comment, qui est redevenu au moins en partie, libertin.
14h45 : J'ai calculé qu'il me faut partir au plus tard à 16h00 de chez missdactari pour arriver dans les temps sur Paris, et averti Madame du programme de l'après midi et de la soirée.
Je profite de ce début de weekend inhabituel et me prépare pour la soirée.
16h05 : Je gagne les transports parisiens en direction de mon hôtel, relativement proche de l'Arc de Triomphe. Je chasse de mon esprit la déception de ne pouvoir en profiter avec Madame, nous échangeons de nombreux SMS avec SK pour nous tenir au courant de nos positions respectives.
16h50 : Je suis dans le quartier de l’hôtel, je vais finalement arriver avant SK, ce qui me permet de prendre possession de la chambre, de poser mes affaires, et d'aller à sa rencontre.
17h35 : SK arrive sur la région parisienne, nous avons échangé nos numéros pour pouvoir nous retrouver plus facilement. A la faveur d'un appel rapide pour se coordonner, je me rends compte que je m'attendais à une voix plus douce et plus feutrée.
Je suis influencé par son apparence, qui m'évoque celle d'une actrice d'un célèbre film érotique.
18h45 : SK est garée, nous faisons connaissance, elle n'a pas l'air d'appréhender outre mesure le fait de me rencontrer en chair et en os, visiblement je lui plais, ou du moins elle a envie de me parler... Beaucoup !
C'est une vraie pipelette
19h05 : La soirée ne commence que vers 23h00, nous avons donc du temps devant nous pour faire connaissance, je ne veux pas passer pour un cuistre et je ne lui saute pas dessus immédiatement. La discussion va de sujets du quotidien aux sorties libertines comme si de rien n'était. J'ai du mal à évaluer si je plais réellement à SK, en tout cas elle a l'air à l'aise.
20h15 : nous sortons dîner, en prévoyant de ne pas rentrer trop tard, car SK doit me montrer plusieurs tenues qu'elle a prévu pour la soirée, j'en suis comblé d'avance, j'adore cela. En plus de faire ses essayages, elle a besoin d'aide car certaines pièces nécessitent un laçage, notamment un joli corset noir qu'elle me montre avant de partir.
20h30 : nous dînons dans une brasserie des Champs Elysées, je me dis que cela doit être plutôt dépaysant pour quelqu'un qui ne vit pas en région parisienne. Nous faisons plus ample connaissance, le discours devient plus intime. Je peux constater que ma charmante partenaire du soir est expérimentée, et qu'elle sait ce qu'elle veut.
Son regard est troublant, ses yeux d'un bleu profond.
21h30 : Il est temps de rentrer faire nos essayages, le service est un peu long, et SK n'hésite pas à faire la remarque au personnel... je retrouve sans difficulté le chemin de l’hôtel.
SK me montre toutes les tenues auxquelles elle a pensé, nous avons un bel échantillon de bas, bodies, corsets, escarpins et accessoires, tous dans les tons noirs.
Les essayages commencent sagement, j'apprécie les courbes plaisantes qui me sont à moitié dévoilées, je donne mon avis sur les tenues, le choix ne va pas être aisé.
Je ne suis néanmoins pas indifférent aux charmes de SK, qui se fait doucement mais surement plus séductrice... j'hésite à rester sage et à attendre la soirée pour laisser la situation vriller.
21h45 : Le charme de SK devient franchement irrésistible, même si elle a gardé une tenue à peu près décente, je me sens incapable d'attendre le début de la soirée pour me rapprocher... Profitant d'un changement de tenue, je me fais plus tactile. Son sourire immédiat et complice me montrent qu'elle n'en attendais pas moins.
21h47 : Nous sommes à moitié nus, nous nous embrassons... ses baisers sont à la fois doux et plus agressifs par moment.
Je découvre la jolie poitrine "aux bouts toujours érigés" m'expliquera t-elle. Ils sont encore plus beaux que sur sa photo de profil, pourtant prometteuse.
L'heure devient floue...
Nous savons que nous avons un moment pour profiter de nous, et je fais s'allonger SK sur le lit, en travers. Elle a l'air un peu surprise, comme si ce n'était pas ce à quoi elle s'attendait. Je brûle d'envie de lui montrer mes talents de butineur.
Alors que je vais pour retirer son string en dentelle noire, un détail anatomique m'enthousiasme vivement, et je suis d'autant plus motivé pour lui prodiguer un cunnilingus, c'est que je veux faire bonne impression !
Elle semble surprise lors des premiers assauts de ma langue, mais bien vite se prend au jeu, se met à l'aise, adapte sa position, et prend ma tête dans ses mains.
Ses gémissements se font plus rapprochés, plus forts, je me régale et m'amuse avec son intimité, satisfait de la voir réagir aussi vivement... tellement que SK est soudain prise d'une montée de plaisir qui la submerge, et elle se laisse finalement emporter par un orgasme.
Alors qu'elle reprend ses esprits, elle me félicite et me dit sa très agréable surprise, elle m'assure qu'elle se vengera, mais je fais remarquer que l'heure est avancée et que nous devons nous présenter à l'heure à l'accueil du No Comment. Elle se ravise et se contente de caresser ma queue à travers mon boxer.
22h45 : Nous déambulons sur les Champs Elysées, apprêtés et souriants, prêts à profiter au mieux des soirées libertines parisiennes. Nous sommes mutuellement enthousiasmés par notre sortie, et d'autant plus que ce premier rapprochement en appelle d'autres sans délai.
Nous arrivons rue de Ponthieu, l'entrée du club est relativement discrète, quelques couples sur le 31 s'engouffrent juste avant nous dans l'entrée... la soirée a du succès et il va nous falloir attendre de longues minutes pour accéder au vestiaire. (oui oui, nous avions une longue queue juste devant nous, hey what did you expect ?)
Nous arrivons finalement à troquer nos manteaux contre une fiche avec les tickets pour nos consommations...
De l'accueil partent deux escaliers, un droit qui monte à l’étage (pour le restaurant), celui en colimaçon descend vers le club.
Arrivés en bas nous découvrons l'architecture singulière du club : tout en longueur, avec un "bras" parallèle pour les aires récréatives.
23h00 : nous arrivons au bout du long couloir, dans la partie club, il n'y a pas un centimètre carré de libre, le volume et la qualité du système sonores sont désagréables et il commence à faire une chaleur insupportable, même si nous n'avions pas nos quelques vêtements.
23h15 : faute d'avoir pû trouver le moindre siège ou espace pour s’asseoir ou discuter, vu que la piste n'est pas plus disponible, nous allons jeter un œil aux coins câlins.
La lumière y est agréable et certains coins sont très jolis et très grands, même si leur forme est cavalière, toute en largeur.
L'endroit est à peine moins bondé que la piste de danse, et même en appréciant la promiscuité et les échanges, il semble illusoire de commencer à se dévergonder dans cette partie du club.
23h20 : nous ressortons à proximité du bar, l’ensemble du club est plein à craquer, ce qui n'est pas de bonne augure, la chaleur est étouffante, il est difficile de communiquer.
Je patiente de longues minutes pour me faire servir nos verre, par un personnel débordé et mal-aimable.
23h35 : après avoir jeté un œil aux commodités, qui sont visiblement encore en chantier (ou déjà dégradées), notre enthousiasme a presque totalement disparu.
La foule est telle que l'endroit n'a aucun charme, seuls le vacarme et la chaleur nous accompagnent, l'énervement visible des autres invités n'arrange rien.
23h40 : décidés à ne pas laisser le lieux vierge d'ébats, SK s'installe inconfortablement dans un petit renfoncement, je me mets à genou pour me délecter de son intimité.
Nous ne pouvons de toute façon pas envisager d'autre configurations, le couloir est très voûté et je ne tiens pas debout à cet endroit.
Je tente d'escamoter au mieux mes jambes et mes pieds, mais plusieurs personnes manquent de trébucher.
23h43 : nous nous rendons à l'évidence : il n'y a rien de plaisant à faire ici, SK est passablement déçue et énervée, et je suis soulagé que nous prenions la décision de rentrer, avec ce sentiment désagréable d'avoir été abusés.
En haut de l'escalier, de nombreux couples attendent pour récupérer leurs effets, ils sont à l'évidence aussi déçus et énervés que nous...
Le staff s'excuse à peine, se félicitant visiblement de son bénéfice, plus que de la satisfaction de ses invités.
23h55 : Nous rentrons paisiblement à l'hôtel, devisant sur le fiasco de notre soirée. SK est déçue, et un peu embêtée de m'avoir attiré dans ce traquenard.
Nos corps restent proches tout le long du chemin, cet épisode a renforcé nos envies mutuelles, et la nuit ne fait que commencer...
à suivre...
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Billet : Timeline (ep. 3)