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Connaissez-vous le polyamour ? C’est une forme de relation amoureuse qui consiste à avoir des relations amoureuses avec plusieurs personnes en même temps, chacune d’elles étant au courant de l’existence des autres relations et les acceptant. Mélicieuse et son mari sont libertins, mais seule Mélicieuse est polyamoureuse. J’ai voulu écouter sa façon de vivre le polyamour et c’est d’une voix douce et apaisée qu’elle a accepté de répondre à mes questions, laissant transparaître une sensibilité à fleur de peau et surtout un réel amour d’aimer.… Lire la suite
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D’une fête pétillante à une autre… Mon passage accompagné de ma stagiaire Clara, à la soirée organisée par Wyylde, le plus gros site de...
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Question potacherie hivernale, on chérissait déjà Jack Frost, série Z à base de bonhomme de neige tueur et de pelotage glacé sous la douche (Shannon Elizabeth forever). Il faudra désormais compter sur Frosty the Snowjob, dernier délire supergrave des studios Woodrocket. Bataille de boules, carotte bien placée et déluré « christmass » garantis.
La légende de Frosty, on la connaît : l’histoire d’un bonhomme de neige amené à la vie grâce à la magie de Noël. Accompagné d’une bande de gentils garnements au sein d’une ville paisible, il incarne, tel Rudolphe le renne au nez rouge, un symbole de paix et de bonté. Gene Autry et Nat King Cole chantent tout cela mieux que moi. Bon forcément, quand le producteur Lee Roy Meyers s’en mêle, notre enfance s’en retrouve sens dessus dessous et pervertie as fuck. Dans Frosty the Snowjob, il sera donc question d’un fabricant de jouets (…pour adultes), d’une grosse carotte magique et de la teub de Frosty, délicatement caressée par une guillerette April O Neil. Oui, April, l’inestimable nerdy girl et princesse geek de nos coeurs. « April O’Neil est partout ces derniers temps, elle est un peu le Nicolas Cage du porno » décoche d’ailleurs un internaute dans les coms’ du teaser safe for work. C’est hilarant et tellement vrai.
Les carottes sont cuites pour April.
« Christmas porn movie » qui promet d’ajouter un peu de chaleur humaine en ces temps sévèrement rafraîchis, Frosty the Snowjob nous régale déjà avec ce teaser kitsch, carton-pâte et ultra-décalé – vous connaissez la recette. On croirait voir un sketch du Nostalgia Critic ! La version intégrale et clairement porno du film se zieute du côté de Pornhub. Reste à savoir si ce conte de fesses surpassera le niveau de This Isn’t Christmas Vacation: The XXX Parody, 12 Days of XXX-Mas et autres The Night Before XXXMAS (pastiche de L’étrange noël de Monsieur Jack par les studios Burning Angel, parce que pourquoi pas). Joyeux Noël !
The Hoochie Coochie, éditeur venu du fanzinat et récompensé à deux reprises par le Prix BD Alternative d’Angoulême, publie depuis plus de quinze ans des BDs étranges en tous genres. De l’adaptation de fables russes en papiers découpés aux délires BDSM de Joko en passant par les dialogues fascinés de deux guerriers ou des BDs franchement expérimentales, leur catalogue est d’une richesse rare. Parmi leurs travaux récurrents, la massive revue annuelle Turkey Comix, point de jonction de tous leurs intérêts, et la collection « 3 », à laquelle appartient ce titre. Elle présente trois récits de trois auteurs différents, dont les univers sont assez proches pour se répondre.
Le sixième numéro accueille Sarah Fisthole, Danny Maltais et Mike Diana. Les deux premiers sont des habitués de la revue de la maison d’édition, le troisième une star de la BD trash, rare auteur américain condamné pour obscénité. Le thème donné par l’éditeur était « SATAN », visiblement les participants le lient tous automatiquement au cul. « Je pensais avoir écrit “secte” dans l’appel à projet, peut-être ont-ils lu “sexe” », confesse l’éditeur…
Nous voici donc face à trois histoires d’une quarantaine de pages emplies de stupre, de violence et de diverses sécrétions. D’Os et de peau, ou comment Satan m’a baisée aimée (lui), de Sara Fisthole, en forme de fausse autobio nous parle d’une femme qui sexe sans passion et se remémore quand, adolescente, Satan l’a violée. Étonnamment, le récit finit par être plutôt léger, le dessin embrouillé est très séduisant, mais peu excitant.
Vient alors La Nuit où Sugarpop baisa la femme du diable, de Mike Diana. Sans la moindre surprise le fou furieux Floridien utilise son dessin volontiers naïf pour évoquer des scènes dantesques où des démons à bites gigantesques crachent feu et foutre. Pour que chacun soit égal Sugarpop, humain légèrement dépassé par les événements, ira aussi se promener dans un vagin. Des vues gynéco au-delà de l’extrême.
Le livre se conclut avec Kermesse, du québécois Danny Maltais. Membre d’une secte entièrement tournée sur le sexe le plus crade, notamment zoophile, une famille voit leur garçon obtenir le droit d’entrée. Par ailleurs, le gourou leur annonce que leur fille sera sacrifiée dans la soirée. Très flippant par ce avec quoi il joue (autant le garçon est adulte la fille est clairement plus jeune), l’orgie qui s’en suit est particulièrement intéressante. Alors que l’on s’attend à un trash pour le trash, les tensions se renversent et si les morts pleuvent la petite fille est loin d’être une victime et se venge joyeusement. Une séquence fascinante d’horror-porn qui ne manque pas de critiques sous-jacentes des processus d’endoctrinement.
En discutant avec l’éditeur, il expliquait avoir eu envie de « faire un genre d’attentat à la pudeur, une giclette de sperme dans la face du bon goût ». J’ignore si le livre choquera grand monde, il y a peu de chance qu’il arrive par hasard dans les mains des lecteurs, mais il est assurément réussi. Drôles, jouissifs et pertinents, ces porns-trash-sataniques sont souvent un peu trop parodiques pour être réellement masturbatoires, mais ils explorent le sexe avec une curiosité qui fait plaisir. Un livre fort joli et pas très cher, qu’on s’amusera à oublier sur la table basse du salon quand on aura des invités.
3 # 6, The Hoochie Coochie, 112 pages, 12 € 978-2-916049-65-6
À force d’innovation, de couleurs kawaii et de marketing cool, la marque suédoise LELO s’est imposée comme un géant du plaisir. Son nouveau jouet s’appelle SONA Cruise et propose aux clitoris du monde entier une croisière unique – pour certaines, en terre inconnue.
« Elle est belle ta batterie, » me lance mon copain à la vue du délicat LELO SONA Cruise branché sur mon ordinateur, en plein milieu du salon. « C’est un sextoy, » je lui réponds, tout en savourant cette confusion qui confirme qu’en dix ans, les jouets pour adultes ont naturellement pris place dans nos quotidiens ; objets de design et de désir.
Sorti de son écrin noir, SONA Cruise ressemblerait donc à une batterie. De profil, j’aurais plutôt dit un oiseau. De face, un mini glory hole portatif. De dos, un accessoire de mode pop et minimal. On est loin des représentations phalliques qui ont longtemps dominé le marché. Son galbe épouse la main des femmes en quête d’amour. Surmonté d’une plaque chromée, son silicone rose bubble gum est très doux.
Trois boutons y sont discrètement « tatoués » : un + et un – pour allumer et éteindre le volatile, et réguler la vitesse ; et, entre les deux, un signe en forme de clitoris pour changer de mode vibratoire – il y en a huit. À l’inverse d’une télécommande universelle, tout a l’air simple, intuitif, et nous fait oublier qu’on a là une pépite technologique. Dans sa conception, SONA Cruise pointe déjà du doigt le plaisir.
J’appuie sur le +J’embarque le jouet dans ma petite chambre dont la porte coulissante trace désormais une frontière entre le monde réel et celui des expérimentations. J’allume le chauffage pour créer un pastiche d’été. À ce moment-là, je ne regarde pas de porno, je ne m’en invente pas un non plus dans ma tête. Mon approche est presque clinique. Docteur Lula. Je suis mue par un mélange de scepticisme et de curiosité. J’appuie sur le +.
Allongée, les yeux collés au plafond, je glisse le sextoy dans ma culotte en coton. Je devine déjà sa puissance. Je passe d’un mode à l’autre, arrêtant mon choix sur un genre de morse auquel mon clitoris sera attentif. Je tente d’oublier ce bruit assez présent qui me fait rêver de sextoys 100% silencieux. Et la rencontre a lieu. SONA Cruise déverse ses pulsations sur ma chair ébahie. L’excitation m’attrape aussitôt. J’ai des picotements dans les pieds.
Ces sensations me submergent très vite. Trop vite ? Je déplace mon LELO et ralentis la cadence pour retarder l’orgasme… Qui me traverse, intense. J’ai l’habitude de me masturber sur le ventre, en serrant fort ma couette entre mes jambes. C’est la première fois que j’atteins un tel plaisir sur le dos. Je salue l’efficacité de SONA Cruise : à ce niveau, il surpasse n’importe quel être humain. J’ai alors envie d’inviter mon copain à intégrer l’expérience.
L’alliance bite / robot
L’ergonomie intelligente et le format compact de ce sextoy le rendent parfaitement compatible avec des pénétrations. Je me mets à quatre pattes. Mon copain remonte ma jupe au-dessus de ma taille et tire ma culotte jusqu’au creux de mes genoux. Il défait son pantalon, dans lequel se cachait une érection prête à faire équipe avec SONA Cruise.
L’alliance bite / robot est naturelle, délicieuse. Nous jouissons tous les deux, moi plusieurs fois, dans un concert science-fictionnel de grognements numériques et de succions anatomiques. Il me confie qu’il a senti en partie les vibrations et que « ce n’était pas désagréable ».
LELO tient ses promesses marketing. SONA Cruise n’est pas un gadget, mais bien un jouet haut-de-gamme qui emporte les détentrices de clitoris dans les eaux mouvementées de la luxure. Si vous n’avez pas terminé vos achats de Noël, il est encore temps de prendre la vague.
LELO SONA Cruise, 99 € sur notre boutique et 69,99 € pour la version non « cruise ».