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District 69 est une bande dessinée érotique … non, disons plutôt pornographique du dessinateur Carjim. En effet, on y retrouve dans quinze petites histoires autour d’un même commissariat de police, un défilé de scène très très chaudes. Tous les codes de la pornographie moderne se retrouvent tout au long de la bande dessinée, des histoires […]
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Oui le sexe est une affaire de rythme, de tempo, d’accélérations et de moments de repos. Pas l’acte sexuel en lui-même (même si aussi bien sûr), mais surtout la découverte, l’appréhension, l’apprentissage, ce chemin, propre à chacun, qui nous mène vers une sexualité épanouie. Car, contrairement à l’idée que l’on s’en fait souvent, alors que nos hormones se bousculent et frémissent pour un rien ou en lisant des magazines féminins qui surfent sur des clichés surannés, le sexe n’est pas toujours aussi facile à dire qu’à faire (et ce n’est déjà pas simple à dire …).
Les femmes ont une chance inouïe – qui fait également leur frustration, leur difficulté, leur honte parfois, leur culpabilité souvent – c’est que leur sexe est caché. Les hommes ne peuvent pas ignorer le leur : il est là, pendant ou dressé, visible, accessible et réactif. Du coup, ils croient longtemps ne pas avoir besoin de penser leur sexualité, d’y réfléchir, de l’inventer, d’aller vers elle. Les femmes, quant à elles, peuvent parfaitement oublier leur sexe. Et elles sont nombreuses à le faire, laissant de côté leurs désirs, allant parfois jusqu’à ignorer même qu’elles en ont, remplissant un devoir conjugal agréable, mais se consacrant surtout à la construction de leur famille, de leur vie professionnelle, de leur image sociale. Je ne parle pas de femmes qui auraient subi des traumatismes importants et qui fuiraient leur sexualité par réflexe de protection. Ni de femmes enfermées dans des éducations religio-bourgeoises. Je parle de femmes qui simplement oublient de s’investir d’elle-même, de prendre possession de leur être dans son entièreté. De femmes qui pensent que ce désir qu’elles ont ressenti au début, lorsqu’elles sont tombées amoureuses et puis ce plaisir agréable, parfois étonnant que leur a procuré quelques nuits d’amour folles, jusqu’à ce peu d’envie et cette absence de fantasme qui est leur quotidien, est tout à fait normal. Que c’est ça une sexualité adulte et épanouie.
Nécessité est mère de créativité
Or pour se connaître, les femmes doivent se découvrir. Pour se comprendre, elles doivent s’explorer. Pour inventer leur sexualité, les femmes doivent aller à la rencontre de leur sexe. Il est en elles et, si ce n’est une humidification bienvenue pour permettre le rapport sexuel, il ne réclame rien tant qu’on ne le sollicite pas. C’est un handicap comme au golf : ça complique les choses, mais c’est parce qu’on est meilleur, qu’on est capable de réaliser des exploits ! Car dès que les femmes prennent conscience de cette réalité, elles deviennent maîtresses de leur corps et de leur sexualité alors que les hommes peuvent les subir encore longtemps. Mais quelle route sinueuse, parfois longue et potentiellement semée d’embûches, je vous l’accorde ! Sans parler des nombreux rebondissements…
S’il y a une chose que j’ai comprise, c’est que parler de sexe et de sexualité, revient à parler de féminité. Car on n’est pas femme seulement parce qu’on est de sexe féminin ou parce qu’on est mère ou parce qu’on porte des bijoux. On devient vraiment femme quand on arrête de jouer à la dadame ou à la petite salope, à la working girl ou à la super maman. Il est nécessaire de nous affranchir de nos images d’Epinal, carcans sociaux qui, tels des tuteurs, nous aident à grandir, mais nous empêchent de nous exprimer pleinement à l’âge adulte, pour devenir la femme que nous sommes : un mélange complexe, unique et explosif. Dans son interview pour le CCF, Erika Lust raconte comment elle s’est intéressée à la pornographie :
« Lorsque j’étudiais le féminisme à l’Université j’ai lu le livre “Le Noyau dur” par Linda Williams. Elle y expliquait comment le porno et l’art érotique pourraient rendre les femmes plus puissantes au niveau personnel et dans un sens plus grand. »
Il me semble évident que la pleine possession de son pouvoir érotique, de sa capacité sexuelle, de ses désirs rend déjà les femmes plus fortes et plus puissantes. Devenir femme comprend la dimension sexuelle, non pas comme un paramètre lambda au même titre qu’un autre, mais comme un élément central. Car la sexualité est le mode d’expression de notre corps (muscles, hormones, terminaisons nerveuses,…), mais aussi de notre intelligence, de nos fantasmes, de nos projections, de nos frustrations, de notre amour, etc. C’est peut-être le mode d’expression le plus complet que nous connaissions. Alors, même si la route semble longue et le fleuve pas toujours tranquille, exprimons-nous, mesdames !
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La Ville de Strasbourg organise en partenariat avec les associations locales, dont le Mouvement du Nid du Bas-Rhin, un colloque sur les violences faites aux femmes
Infos pratiques20 novembre 2014
Au Palais de la Musique et des Congrès
Salle Schweitzer - Place de Bordeaux
Accueil des participantEs dès 8h30 ; conclusion à 16h30 (->lire ou télécharger le programme ci-dessous)
Vous pourrez également aller à la rencontre des associations locales qui seront présentes tout au long de la journée à l'Agora associative.
En cliquant sur l'image ci-dessous, vous téléchargerez le programme du colloque en pdf.
Y aurait-il des hôtels pour ça aussi? Une étude menée aux Etats-Unis par des sociologues de l’Université de l’Indiana montre que les individus restent embarrassés de voir deux hommes s’embrasser en public, alors même que le Nouveau Continent est majoritairement ouvert au mariage entre personnes de même sexe. Mieux (ou pire): les gays sont aussi outrés.
Pas sur la bouche
Ces résultats révèlent les préjugés qui persistent à l’égard des gays et des lesbiennes, malgré le soutien grandissant au mariage homosexuel dans le pays, analyse l’auteur principal de l’étude. Si 97% des hétérosexuels estiment acceptables qu’un couple de sexes opposés se tiennent par la main, ils sont 62% à le trouver normal pour un couple gay.
Mais lorsqu’il s’agit de s’embrasser ou montrer des signes de tendresse plus chaleureux, les hétéros ne sont que 22% à trouver cela approprié dans la rue. Et chose ô combien étrange, les gays trouvent plus normal que des hétéros s’embrassent en public, mais pas les homos! Seulement 39% des gays sondés ne voient pas d’inconvénient à voir deux hommes se frotter la langue au vu et au su de tous.
Le chemin vers l’égalité
Ce petit sondage est paru ce jeudi 20 novembre dans l’American Sociological Review. Si aujourd’hui 33 Etats autorisent le mariage homosexuel, un vrai bon en avant avec le soutien de la majorité des Américain, le chemin est encore long pour normaliser le baiser homo.
(via La Liberté)
Vu sur Reiki, ChocolatCannelle
Je disais hier que je ne savais pas exactement quoi faire de la nouvelle qui me restait sur les bras. J’aurais pu la placer directement sur ce blog, comme je le fais souvent, mais j’ai peine à lire des textes sur les blogs d’autrui (la lecture « longue » ne me semble pas confortable sur un blog), […]
Cet article provient de Littérature érotique
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Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Abattues, lapidées, brûlées vives, mutilées ou battues à mort: pas moins de 226 personnes trans ont été assassinées, au cours des 12 derniers mois, à travers le monde, souligne l’étude «Trans Murder Monitoring» de Transgender Europe, qui a dressé une liste nominale des victimes. Cette statistique terrifiante a été publiée à l’occasion de la Journée du souvenir trans, célébrée aujourd’hui 20 novembre. Onze de ces victimes étaient mineures. La plus jeune n’avait que 8 ans: Alex, à Rio de Janeiro, surpris par son père alors qu’elle était habillée en fille, en février dernier. Il avait réagi en la rouant de coups jusqu’à ce qu’elle succombe.
Inaperçus
Le Brésil (qui représente à lui seul la moitié des violentes de trans) et le Mexique forment la majorité des cas recensés, essentiellement en Amérique latine. Dans la plupart des cas, les meurtres passent inaperçus. Parce que le véritable genre de la personne n’est pas pris en compte tant qu’une modification de l’état civil n’est enregistrée ou que la victime a été poussée dans les ultimes marges de la société.
«Nos données montrent que plus de meurtres sont rapportés dans les pays où il existe un mouvement trans fort, résume le Suisse Alecs Recher, coprésident de Transgender Europe. Cela signifie que ce que nous pouvons savoir n’est que la partie émergée de l’iceberg et que le fait de s’organiser fait la différence. La police, le système judiciaire, les médias et le public doivent cesser d’escamoter le genre, le nom ou les conditions de la mort d’une personne trans. Au moins dans la mort, leur dignité ne doit plus jamais être violée.»
Plusieurs rassemblements sont prévus aujourd’hui à travers le monde. En Suisse romande, une commémoration, en paroles et en musique, se déroulera à Genève, pour la deuxième année consécutive, dans la zone piétonnière de la rue du Mont-Blanc (Cornavin), aujourd’hui 20 novembre 2014 à partir de 18h30.
» Plus d’infos sur le site de la Fédération genevoise des associations LGBT
A Paris, rendez-vous place de l’Hôtel-de-Ville, dès 18h, à l’appel d’Existrans.
Je vais résumer L’Anatomie politique 2. Usage, déréliction et résilience des femmes de Nicole-Claude Mathieu.
Il s'agit d'une compilation d'articles de Nicole-Claude Mathieu sur des sujets divers ; le résumé aura donc un côté très décousu.
L'étude des sociétés permet d'étudier l'omniprésence des catégories de sexe comme une dimension organisant les institutions sociales et de voir la variabilité d'une société à l'autre du contenu des caractéristiques sociales et psychologiques assignées à l'un et l'autre sexe.
L'idée d'une différence des sexes n'a du point de vue sociologique qu'une valeur descriptive ponctuelle.
Etudier les différentes sociétés illustre la fragilité des frontières entre les sexes et l'éducation et répression que cela représente d' l'utilité d'employer le mot « genre » ou « sexe social ».
Certaines sociétés admettent une différence entre le sexe biologique et le sexe social :
- les indiens berdache
- les inuit
On admet en ethnologie que l'échange des femmes via l'alliance assure aux hommes le contrôle sur la capacité de reproduction.
Tabet a montré que la fécondité n'est pas naturelle. Elle est contrôlée par de l'intervention sociale sur les corps, la sexualité et la volonté des femmes. On peut donc appliquer à la reproduction l'analyse marxiste du travail.
Les tâches sont réparties de façon artificielle. Les rôles et tâches masculines sont davantage valorisées. Les femmes fournissent l'essentiel du travail. Selon les statistiques de l'ONU, elles fournissent les deux tiers du travail humain mais touchent 1/10ème du revenu mondial. Il y a un écart technologique constant entre les outils utilisés par les hommes et ceux des femmes.
Les sociétés humaines surdéterminent les différences biologiques en assignant aux deux sexes des fonctions différentes.
Le genre s'exerce en deux lieux :
- l'organisation sociale du travail de procréation où la capacité reproductive des femmes est transformée par l'intervention sociale
- la division sociale sexuée du travail
On note aussi la différentiation des vêtements, la différentiation des comportements et des attitudes physiques et psychologiques, l'inégalité d'accès aux ressources matérielles et mentales.
Mathieu souligne la dangerosité à ne parler que de genre.
On oublie que la biologie dépend de l'environnement social ; on discrimine une femme en voyant son vagin à la naissance.
Parler de genre fait oublier qu'il y a oppression féminine ; les gender studies ne sont pas équivalentes aux women studies.
Le genre a amené la théorie féministe queer où chacun pourrait performer son genre.
Le genre privilégie l'aspect symbolique au détriment de la réalité matérielle de l'oppression des femmes.
Mathieu évoque ensuite le sexisme dans l'anthropologie.
- les activités des femmes n'étaient jamais mentionnée ou décrites
- il y a le masque du langage avec le masculin neutre
- les femmes sont invisibles en tant qu'actrices et que groupe
Rien n'est naturel chez l'humain. Les données de sexe sont transformées et manipulées. Aucune société ne vit nue ; il y a toujours des colliers, des parures. La parure est le propre de l'humain;
On modèle, manipule, modifie le corps pour en faire des corps masculins et des corps féminins. On traite de façon asymétique le corps des hommes et celui des femmes. Le corps est socialement construit chez les hommes et les femmes mais la femme l'est de façon limitative avec des entraves, des contraintes, la limitation de la nourriture, de l'espace public etc.
Le contrôle des femmes se fait :
- par des mutilations sexuelles
- des échanges économico-sexuels (les rapports entre les hommes et les femmes sont un lieu d'échange asymétrique se sexualité).Les femmes sont expropriées de leur sexualité.
Mathieu écrit ensuite un article sur Bourdieu et La domination masculine. Elle se demande s'il y aurait eu de publicité si Bourdieu avait été une femme et si le livre s'était appelé «oppression des femmes ». Les polémiques ont été occultées.
Elle montre que Bourdieu utilise les auteures qui lui ont permis d'asseoir ses thèses sans les citer : Héritier, Delphy, Guillaumin, Tabet, Mathieu. Bourdieu déforme des théories comme l'échange des femmes, les théories de Gail Rubin. Mathieu souligne le problème de l'emploi du mot « symbolique » alors qu'on parle de violences réelles. Elle montre que Bourdieu semble penser qu'il y a une symétrie et que les femmes connaissent leur oppression.
Mathieu écrit ensuite un article sur Beauvoir et la théorie de la « horde primitive » où Beauvoir dans les procréation et l'allaitement des activités naturelles et pas socialement construites.
Beauvoir pense que la fécondité empêche les femmes de travailler et que seuls les hommes chassent et pêchent et ne fait aucune allusion à la collecte de nourriture. Elle pense que la domination masculine n'existait pas à l'époque.
Elle écrit ensuite un article sur Claude Lévi-Strauss. Pour parler de sa théorie sur l'échange des femmes, il dit que les hommes ont une tendance polygame profonde via une pensée naturaliste. Des ethnies n'ont pas cette théorie ; il voit trop les hommes comme sujets et invisibilisent les femmes.
Mathieu évoque ensuite l'excision en rappelant que certains ethnologues occidentaux ont défendu l'excision au prétexte qu'il fallait sauvegarder une culture dans sa globalité, défense qui était prioritaire face au respect des femmes.
Elle fait la même observation dans un chapitre consacré à l'éco féminisme en dénonçant les campagnes qui mettent au premier plan la défense de l'environnement sans déconstruire la division du travail entre les sexes alors que les femmes en sont les pus touchées.
Mathieu parle du consentement et rappelle que pour que le dominé consente, il faudrait qu'il ait une conscience identique chez le dominé et le dominant avec la même connaissance des termes du contrat. La domination se construit sur la violence et le mensonge.
La limitation de la conscience de soi des femmes se fait par
- des contraintes physiques
- un travail continu
- la sous-nutrition
- la fatigue provoquée par l'élevage des enfants
- le désarmement des femmes en leur empêchant d'avoir des armes et en leur interdisant de se défendre.
- interdiction d'utiliser l'espace public
- utilisation de sévices et de viols dans les familles
Il y a une appropriation collective et privée des femmes.
Mathieu étudie ensuite le mythe du matriarcat.
Elle définit le terme « matrilinéaire » : un individu est défini par sa mère et le terme « matrilocal » ou « uxorilocal » : les individus après le mariage vivent près de la famille de la mère.
Il y a 50 ans il a été estimé que les sociétés matrilinéaires représentent 15% de l'ensemble des sociétés et que les sociétés à la fois matrilinéaires et matrilocales en représentent 7%.
Au XIXème siècle, il a existé un mythe du matriarcat primitif c'est-à-dire de sociétés où les femmes avaient le pouvoir en tant que mère. Or les sources ne permettent pas de le prouver.
Pour Mathieu on sous-estime le pouvoir structurel des hommes ; par exemple les khasi les femmes transmettent les terres aux filles mais sous le contrôle des frères et du mari car les femmes sont considérées comme plus faibles. Les femmes sont également exclues des assemblées politiques. A l'heure actuelle, des groupes d'hommes khasi, qui ont exclu les femmes de leurs discussions souhaitent exclure de la société les femmes khasi qui auraient épousé un non khasi ainsi que leurs enfants. La responsabilité du lignage est toute entière portée par les femmes. Dans toutes ces sociétés, matrilinéaires et matrilocales, les femmes ont la aussi l’obligation de la maternité et à l'hétérosexualité.
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Après avoir combattu avec force la charte des valeurs du Parti québécois qui prônait la neutralité de l'État, le Parti libéral tente encore de surfer avec une inconscience inquiétante sur la vague de l'idéologie islamiste qui se voit offrir un cadeau inespéré.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes