Sortir, gavée d'endorphine, vers 2h30 du matin d'une belle soirée en club.
Marcher d'un pas traînant jusqu'au parking, les muscles endoloris.
Sourire de mes petits yeux fatigués dans mon rétro.
Troquer mes talons contre des ballerines pour conduire.
Coincer l'anse de mon sac à main autour du levier de vitesse.
Tourner la clé.
Allumer mes feux.
Débrayer.
Passer la première.
...
C'est là qu'arrive la question existentielle de 2h30 du matin : place de la Concorde ou jardin du Louvre ?
Quel itinéraire pour rentrer chez moi ? Est-ce que je dirai " bonne nuit " aux Champs Elysées ou à la Pyramide du Louvre ?
La question que je me pose à chaque fois... comme si rien n'avait plus d'importance en cet instant à quitter ma place de parking...
C'est beau l'insouciance de fin de soirée libertine !