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Einstein, Néron, Staline : difficile de savoir si les patronymes de ces grands hommes ont glissé vers le nom commun lorsqu’ils étaient encore de cette planète. Rocco Siffredi n’a pas épinglé la relativité restreinte, il n’a pas régné sur l’Empire romain, il n’a jamais saigné l’Union soviétique non plus, mais il n’a pas attendu de trépasser pour prêter son prénom à l’antonomase ; c’est dire si le fameux “étalon italien”, sa teub, son attitude et leur 1 500 films ont marqué les cultures porn et pop.
L’année dernière, Rocco Siffredi a annoncé qu’il mettait un terme à sa carrière d’acteur. Pour rendre hommage à son parcours légendaire, le journaliste Thierry Demaizière et le réalisateur Alban Teurlai ont décidé de lui consacrer un documentaire. L’Italien a accepté d’y apparaître et de s’y raconter pour la première fois. Intitulé Rocco et présenté en avant-première lors de la dernière Mostra de Venise, il sera projeté en salles à partir du 30 novembre prochain. Pour patienter, vous pouvez d’ores et déjà découvrir sa bande-annonce.
Une nouvelle co-présidence élue au Planning Familial :
Caroline Rebhi et Véronique Séhier
Jeudi 20 Octobre 2016 2016_10-20-cp-nouvelle-copresidence-planning-familial.pdf 2016-10-20_trombinoscope-bureau-octobre.pdf
Hier soir, une vingtaine de personnes, dont certaines représentaient des associations, se sont réunies au Crips Ile-de-France, pour officialiser la naissance de l’association Grey Pride. L’idée de se mobiliser pour les seniors LGBT a germé il y a plus d’un an dans la tête de Francis Carrier, 59 ans, un militant de longue date de la cause gay et de la lutte contre le sida. Depuis un an, au sein d’un collectif, de nombreuses réunions ont eu lieu, des groupes se sont formés pour travailler sur les thématiques de l’habitat, de la formation des personnels des maisons de retraite, mais aussi sur la visibilité ou plutôt l’invisibilité des personnes âgées LGBT+ (queers, non binaires, intersexes, etc.). Mais il fallait officialiser cette structure afin de mener des actions concrètes et exister dans le paysage du militantisme LGBT.
Les personnes présentes à cette assemblée constituante ont donc passé deux bonnes heures à éplucher article par article les nouveaux statuts de l’association. Plusieurs représentant.e.s d’associations étaient là puisque Grey Pride accueillera des membres individuels et des membres associatifs. Bi’Cause, le Centre LGBT Paris Ile-de-France, David & Jonathan, Le Kiosque Infos sida ou encore Basiliade avait envoyé un.e de leurs membres.
Quatre membres associatifs et quatre membres individuels ont ensuite été élu.e.s au Conseil d’administration et c’est Francis Carrier qui a été désigné comme le premier président de Grey Pride.
Dans son premier discours, il a expliqué qu’il souhaitait porter une parole inventive et forte. «C’est un combat difficile, y compris au sein de la communauté et il va falloir être pédagogue.» Paraphrasant un slogan d’Act Up, il a pointé les situations vécues par les personnes âgées LGBT+: «J’ai envie de dire qu’aujourd’hui, la situation c’est Silence=violence.» Aujourd’hui, un tiers de la population a plus de soixante ans. Non sans humour, il a lancé: «On va tous passer par là.»
L’association propose déjà, en partenariat avec le Centre LGBT Paris Ile-de-France, une ligne d’écoute pour les seniors LGBT (lire notre article: Seniors LGBT, cette ligne d’écoute est faite pour vous) et édite un blog bourré d’informations, notamment sur les exemples étrangers.
Pour contacter l’association, un mail: contact@greypride.fr
Hier soir, une vingtaine de personnes, dont certaines représentaient des associations, se sont réunies au Crips Ile-de-France, pour officialiser la naissance de l’association Grey Pride. L’idée de se mobiliser pour les seniors LGBT a germé il y a plus d’un an dans la tête de Francis Carrier, 59 ans, un militant de longue date de la cause gay et de la lutte contre le sida. Depuis un an, au sein d’un collectif, de nombreuses réunions ont eu lieu, des groupes se sont formés pour travailler sur les thématiques de l’habitat, de la formation des personnels des maisons de retraite, mais aussi sur la visibilité ou plutôt l’invisibilité des personnes âgées LGBT+ (queers, non binaires, intersexes, etc.). Mais il fallait officialiser cette structure afin de mener des actions concrètes et exister dans le paysage du militantisme LGBT.
Les personnes présentes à cette assemblée constituante ont donc passé deux bonnes heures à éplucher article par article les nouveaux statuts de l’association. Plusieurs représentant.e.s d’associations étaient là puisque Grey Pride accueillera des membres individuels et des membres associatifs. Bi’Cause, le Centre LGBT Paris Ile-de-France, David & Jonathan, Le Kiosque Infos sida ou encore Basiliade avait envoyé un.e de leurs membres.
Quatre membres associatifs et quatre membres individuels ont ensuite été élu.e.s au Conseil d’administration et c’est Francis Carrier qui a été désigné comme le premier président de Grey Pride.
Dans son premier discours, il a expliqué qu’il souhaitait porter une parole inventive et forte. «C’est un combat difficile, y compris au sein de la communauté et il va falloir être pédagogue.» Paraphrasant un slogan d’Act Up, il a pointé les situations vécues par les personnes âgées LGBT+: «J’ai envie de dire qu’aujourd’hui, la situation c’est Silence=violence.» Aujourd’hui, un tiers de la population a plus de soixante ans. Non sans humour, il a lancé: «On va tous passer par là.»
L’association propose déjà, en partenariat avec le Centre LGBT Paris Ile-de-France, une ligne d’écoute pour les seniors LGBT (lire notre article: Seniors LGBT, cette ligne d’écoute est faite pour vous) et édite un blog bourré d’informations, notamment sur les exemples étrangers.
Pour contacter l’association, un mail: contact@greypride.fr
Après avoir mis les projecteurs sur les orgasmes des femmes, c’est sur les messieurs que nous nous sommes penchés, si je puis m’exprimer ainsi… C’est à nouveau à Muret, dans la boutique Divine for Love, que nous nous sommes retrouvés, toujours très bien accueillis par Carole. Nous étions une grosse quinzaine, surtout des femmes figurez-vous,...
The post Atelier Sexualité masculine à Toulouse… Ce qu’il s’est passé ! appeared first on Le Cabinet de Curiosité Féminine.
On s’y attendait depuis le 30 juin : ce jour-là, à l’issue d’une entrevue entre François Hollande et trois poids lourds du milieu associatif LGBT français (l’Inter-LGBT, SOS Homophobie et le Centre LGBT Paris-Île-de-France), l’Élysée avait annoncé une série de (petites) mesures en guise de gages de bonne volonté à l’avant-veille de la Marche des Fiertés LGBT parisienne. Parmi celles-ci, l’élargissement «à la prévention et à la lutte contre l’homophobie» du champ d’action de la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme et l’Antisémitisme (DILCRA) et le renforcement de la formation des fonctionnaires à la lutte contre les LGBT-phobies.
Le 1er septembre, la DILCRA s’est donc logiquement enrichie d’un nouveau conseiller, en charge de la lutte contre les LGBT-phobies : Yohann Roszéwitch (photo), ancien président de SOS Homophobie (2014-2016), présent à ce titre à la réunion à l’Élysée le 30 juin (bien que son mandat ait alors expiré depuis trois mois).
Mélange des genresCe n’est pas la première fois qu’un militant associatif LGBT se voit gratifier d’un poste sous les ors de la République : on se souvient par exemple de Nicolas Gougain, porte-parole de l’Inter-LGBT pendant le débat autour du mariage pour tous, nommé à la Commission nationale consultative des droits de l’homme en août 2012. Pour certain-e-s, ce passage du combat associatif à une action politique plus institutionnelle est un gage d’expertise. Mais d’autres y voient un mélange des genres dommageable pour les luttes LGBT, voire du pur et simple carriérisme. Comment établir un rapport de forces avec les pouvoirs publics (rapport de forces dont l’absence délibérée explique bon nombre des reculades gouvernementales de ce quinquennat) lorsqu’on espère d’eux une prochaine nomination ? Comment croire ensuite à l’indépendance des associations LGBT ?
L’arrivée à la DILCRA de Yohann Roszéwitch a donc une fois de plus suscité quelques grincements de dents. Et ce d’autant plus que les associations présentes à la réunion du 30 juin avec François Hollande avaient déjà été fortement critiquées (par exemple par l’Association nationale transgenre ou par la Fédération LGBT) pour s’être prêtées trop docilement à ce qui s’apparentait fort à une opération de com’ de la présidence. Pendant les trois jours qui ont suivi la rencontre, elles se sont ainsi contentées, pour tout compte-rendu, de re-tweeter… le communiqué de presse de l’Élysée.
Hiérarchisation des discriminationsAu-delà de la personnalité du nouveau conseiller en charge de la lutte contre les LGBT-phobies, c’est avant tout celle du Délégué Interministériel à la Lutte Contre le Racisme et l’Antisémitisme, Gilles Clavreul, qui alimente les craintes d’une partie des militant-e-s LGBT et surtout queers. Cet énarque très proche de Manuel Valls, nommé à ce poste en novembre 2014 sans aucune expérience dans le domaine de la lutte contre les discriminations, multiplie depuis l’an dernier les accrochages avec les militants antiracistes, distribuant les bons et les mauvais points, travaillant main dans la main avec la LICRA ou SOS Racisme mais éreintant la Ligue des Droits de l’Homme ou le Collectif contre l’islamophobie en France, coupables à ses yeux de complaisance à l’égard de l’islamisme.
Capable d’insister sur «la particularité de l’antisémitisme» tout en se refusant à parler d’islamophobie, il s’est vu accuser de verser dans la «hiérarchisation des racismes» par le co-président du MRAP, autre association antiraciste. Ces derniers mois, Gilles Clavreul s’est illustré par ses accusations de «communautarisme» à l’encontre des collectifs anti-négrophobie ou anti-islamophobie, ainsi que par sa dénonciation du principe de non-mixité dans un contexte militant (à l’occasion de certaines réunions féministes organisées pendant le mouvement Nuit Debout ou d’un «camp d’été décolonial» réservé aux personnes racisées). De quoi inquiéter quelques militant-e-s LGBT pleinement conscient-e-s que l’idée communautaire et l’outil militant qu’est la non-mixité ont été et sont encore des piliers des mouvements de libération homosexuels ou trans.
Deux poids, deux mesures ?Mardi 19 juillet, une rencontre a donc été organisée au Centre LGBT Paris-Île-de-France entre des responsables associatifs et Gilles Clavreul. Ce dernier a pu les rassurer, ainsi que le rapporte le site Yagg, en leur affirmant que ses critiques ne visaient pas les structures LGBT mais seulement certaines associations antiracistes. Dans ce «deux poids, deux mesures» permanent, les personnes LGBT (du moins celles qui ne sont ni noires, ni musulmanes) sont donc du bon côté de la balance : les luttes pour leurs droits ne relèvent pas, selon Gilles Clavreul, de l’affreux «communautarisme» mais du noble combat pour les «valeurs républicaines». Ouf ?
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Charlie Liveshow est une camgirl française. Cela veut dire que Charlie se pose chez elle, allume sa webcam et propose des prestations sexuelles montrées en direct sur Internet. En ce moment, les sites de shows cam rencontrent un succès fou avec des millions de visiteurs par jour. J’ai donc voulu en savoir plus sur ce business et interroger directement une camgirl sur son métier. Du coup, on a toutes les deux allumées nos cam, nous sommes branchées sur Skype et c’était parti pour plus de 2h de discussion et de bonne rigolade !… Lire la suite
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Aujourd'hui même se tiendra à l'Université Laval une manif pour dénoncer la culture du viol sur le campus, une culture constatée dans plusieurs universités canadiennes où les autorités semblent prendre la chose à la légère. On se scandalise lorsqu'un candidat à la présidence des États-Unis laisse libre cours à un vocabulaire dégradant, mais peut-être devrait-on regarder autour de nous ?
- Éducation