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Sa nouvelle chanson Monique et Robert, raconte les tribulations d’un couple tenté par le libertinage. La diva rock et grande copine de Paris Derrière,...
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L’autre soir, j’ai regardé en replay un docu produit par canal plus sur le French Bashing. Non pas que le sujet me passionne . Il n’y avait rien de plus attrayant à la télé, et je me suis dit que ça plutôt qu’autre chose, pourquoi pas.
Mais très vite, j’ai déchanté, et j’ai commencé à me tortiller sur mon canapé. Non que le French Bashing me tienne particulièrement à coeur (à vrai dire je m’en bats un peu le steak, les clichés sont toujours une plaie), mais plus j’avançais dans le docu, plus je sentais le malaise en moi grandir. Au début, j’avais du mal à mettre le doigt dessus, puis soudain, ça m’a éclaté au visage.
Plus de vingt minutes de film, et rien d’autre que des hommes blancs à l’écran. Des acteurs, des historiens, des écrivains, des journalistes, des ex-ministres, des traders, des pdg, des anglais, des américains, des français. Rien que des mâles. Tous blancs. Non, attendez, je suis mauvaise langue : deux femmes ont eu le loisir de s’exprimer, de quoi je me plains ! Deux femmes sur dix huit intervenants. Mais pas n’importe lesquelles : la première a écrit un bouquin sur la maternité, la seconde est co-auteur de la bible anglo saxonne du style à la parisienne. Une référente maternité, et une référente mode donc. Vous commencez à percevoir le loup ? Des hommes nobles historiens, journalistes et traders et des femmes mamans et modasses ?
Partons du principe communément acquis que j’en fais des tonnes et que je vois le mal partout. Après tout, il est communément admis que nous autres, féministes, en faisons toujours des caisses. Et donc admettons que la présence quasi exclusive d’hommes blancs comme référents ne soit qu’un pur hasard, une malheureuse coïncidence.
Reprenons du début : selon Wikipédia, un documentaire « peut proposer une lecture créatrice du réel » et « le tournage d’un documentaire influe sur la réalité qu’il filme et la guide parfois, rendant donc illusoire la distance théorique entre la réalité filmée et le documentariste. » Le documentaire est donc question de choix : le réalisateur traduit sa vision toute subjective d’une réalité. Le tout dans un laps de temps défini. Le réalisateur choisit le sujet à traiter et l’angle à aborder. Ici, l’auteur, Jean-Baptiste Péretié, a décidé de nous montrer que le French Bashing c’était quand même un peu cliché, et qu’il traduisait la relation « je t’aime, moi non plus » que la France entretient depuis des années avec les anglo-saxons. Une relation entre amour, admiration, jalousie, rancune et incompréhension.
Il aurait tout aussi bien pu servir un autre angle, justifiant la très grande véracité du French Bashing. D’autres images, d’autres experts, un autre montage et le tour est (en gros) joué. Ce que je veux dire ici, c’est qu’un documentaire n’est pas la résultante d’un hasard ou d’une coïncidence. Il est écrit.
De là à dire que le réalisateur a choisi délibérément de faire de l’entre blanches couilles, il y a quand même un fossé. Il est très certainement de très bonne foi. Exemple : il interroge un ex ambassadeur de la France à Washington. Or, manque de pot, tous les ambassadeurs français aux US ont été jusqu’à aujourd’hui des hommes blancs. Ok. Mais il a aussi choisi d’interroger un député britannique. Or, il aurait pu tout à fait choisir d’interroger l’une des 193 (sur 774, sic) députées actuellement élues. Certes, le choix est un peu plus restreint, mais gageons que sur les 193, il aurait pu en trouver ne serais-ce qu’une qui soit à la fois disponible et apte à servir son propos.
Idem pour le choix qu’il a fait d’interroger les PDG de Publicis et de Vente Privée, deux entreprises frenchies qui rayonnent à l’international. Est-on absolument certains qu’il n’existe aucune alternative féminine et / ou non blanche ? Allez, au hasard, après trois minutes de recherche sur google(bon ok, ça a été un peu plus long de trouver une entrepreuneure racisée) (d’ailleurs je n’en ai trouvé qu’une seule) : Hapsatou Sy, par exemple, qui est à la tête de plusieurs entreprises et qui a en plus vécu aux Etats Unis. Ou alors Marie-Laure Sauty de Chalon, PDG de aufeminin.com, qui n’est présent que dans dix pays. Idem pour les journalistes, les historiens ou les acteurs. C’est vraiment si difficile à trouver un comédien qui ne soit pas blanc et qui a un avis sur le French Bashing ?
Admettons que l’auteur du documentaire n’a pas « fait exprès », et qu’il n’a même pas fait attention à tout ce que je viens d’évoquer. C’est plausible après tout : il peut tout à fait me rétorquer qu’il n’a absolument pas fait le choix délibéré ne de montrer que des hommes blancs et quelques femmes dans des postures hyper stéréotypées (mode et maman, je le rappelle). Qu’est ce que ça dit ?
Nous sommes d’accord qu’il y a approximativement autant d’hommes que de femmes dans le monde. Et que parmi ces hommes et ces femmes, les blancs sont loin d’être tous seuls. C’est ce qu’on appelle de la manière la plus dégueulasse qui soit des « minorités » (colonialisme et ethnocentrisme, je hurle vos noms). Si on fait un calcul tout bête, même moi qui suis la pire des billes en maths, je suis capable de constater que la minorité en fait, c’est l’homme blanc. Or, fermez les yeux deux secondes, et représentez-vous un député lambda. Que voyez-vous ? Un homme blanc quadra ou quinqua. Même exercice pour le journaliste, l’écrivain, le trader, l’historien, l’ambassadeur ou le pdg. Une belle brochette d’hommes blancs.
Oui, me direz-vous, mais ils sont majoritaires à ce genre de poste ! C’est normal que ce soit eux qu’on se représente !
l’homme « normal » vu de l’espace : un couple de blancsNormal ? Drôle de mot. L’homme blanc journaliste ou ambassadeur serait donc une norme ? Qu’est ce que ça dit en creux de ceux qui ne sont ni des hommes, ni blancs ? Que lorsqu’ils accèdent à ces rangs-là ce n’est plus « normal » ? Là d’un coup on met le doigt sur ce qui pique le plus fort. Le privilège des blancs, et le double privilège des hommes blancs. Ils sont la norme. Ils ne représentent qu’une toute petite minorité de l’humanité, et pourtant ils sont considérés comme la norme. Le blanc, « c’est la couleur biologique et sociale de la norme et du pouvoir. » Et si le racisme et le sexisme (le fait de discriminer une personne en fonction de sa couleur de peau, de son appartenance religieuse ou culturelle ou de son genre) n’a pas de sens, le privilège blanc et plus précisément le privilège de l’homme blanc n’en a pas plus.
Autre gros problème du documentaire : il y est dit à plusieurs reprise que « tapette », « lady » « pussy » (dans le sens de sexe féminin) ou « efféminé » sont des insultes, les pires du French Bashing. Autrement dit, comparer un mâle à tout ce qui est apparenté au féminin est considéré comme étant un affront suprême. Ok, je dois le prendre comment là ? Avoir les mêmes attributs de genre et de sexe que moi est une insulte ? Ce que je suis est une insulte ? Ça ne vous gène pas d’exprimer comme ça, en toute impunité que de ressembler de près ou de loin à une gonzesse est infamant ? En tant que greluche je fais quoi, je vais me jeter sous un train ou validez-vous mon existence jusqu’à ce que je vous ponde un chiard aussi blanc et con que vous ?
Excusez-moi, je me suis emportée : travers de féministe. Excusez-moi si j’ai dérangé votre quiétude.
French Bashing, docu d’homme blanc pour des hommes blancs m’a dérangée. Parce qu’il traduit une réalité problématique. Parce que je m’en suis sentie totalement et gratuitement exclue. En tant que blanche, mais femme, j’ai bien moins que certain-e-s l’occasion de faire l’expérience de ce sentiment, mais le peu que j’ai vécu, j’ai trouvé ça vraiment dégueulasse. Et vraiment pas normal.
- Mais arrête de vouloir tout contrôler ! Putain ! T’es en train de flirter là, pas de RECRUTER ! Pourquoi tu veux toujours tout maîtriser ? Ce que tu manges, ce que tu bois, ou ne bois pas, l’argent que tu dépenses, et ce que tu ressens pour Untel ou Unetelle ! Fous-toi la paix et VIS UN PEU !…
Je me prends assez régulièrement ce sermon de la part de tous mes proches. Mon propre père me dit de prendre plus de bon temps. Je sais que le ton employé est proportionnel à l’amour que mon entourage me porte. Alors je me tais.
Parfois, j’aimerais exploser et leur dire. Leur dire que 95% des problèmes que les gens rencontrent, ils les ont créés eux-mêmes. Que je passe ma vie à observer les erreurs des autres, et que je préfère mille fois être à ma place. Mais je me tais parce que plus que tout le reste, j’ai une bonne maîtrise de mes mots….
Et pourtant je suis vivante, et bien vivante, chaque fibre de mon corps s’émeut de ce que je vis. J’explose de joie, je pleure des rivières. Moi aussi je peux brûler de colère et dégouliner de désir. Je ne suis pas une “control freak”, juste une adulte qui sait ce qu’elle veut. Et j’estime qu’à mon âge, normalement, on sait ce qu’on fait. En plus, les “control freak”, plus qu’eux-mêmes, cherchent à contrôler les événements ou les autres. Certes, j’aime provoquer la chance, et me fabriquer des opportunités, mais j’accepte les événements qui surviennent et je compose avec.
En revanche, j’ai développé une grande capacité à me faire violence et à prendre des décisions qui vont à l’encontre de mes émotions, ou de mes désirs. Mettons-nous d’accord : je ne refuse ni le plaisir ni le bonheur. Je le prends ou je peux, et dès que l’occasion se présente. Mais j’ai posé des limites à mon hédonisme, ce sont les conséquences de mes actes. J’ai un très grand sens moral. Même si je ne l’ai pas suivi durant des années. Et cela m’a valu de nombreux ennuis. Aujourd’hui, j’ai une idée très précise de ma destination, et de la route à observer pour y parvenir. Alors je la suis. Et je refuse… je REFUSE !… Je refuse… Je refuse d’être ma propre victime.
Parce que se laisser déborder par ses émotions et en perdre la maîtrise de ses actes, c’est à mon sens, être sa propre victime. Je suis en paix avec mon cœur, mes hormones, mes appétits, je les accepte, je laisse les torrents et les vagues me traverser. Parce qu’après tout, les émotions ne sont « que » des émotions. Je leur accorde l’importance qu’elles méritent. Je les libère sur le bitume, ou dans ma chambre, seule ou accompagnée. La porte fermée, je rêve, je pleure, je fais la danse de la victoire, j’écris ou je m’épuise physiquement… Puis je respire un bon coup et je reprends ma route…
Alors je me lève une heure plus tôt pour enfiler mes baskets, et me couche plus tard pour terminer un article, je refuse une glace au chocolat en fin de repas, je prends rendez-vous avec ma banque (pour y vivre les 23 minutes les plus pénibles de ma vie) je repose cette paire de pompes en rayon (la dernière à ma taille, putain). Et surtout, surtout, je prends une grande inspiration… et je ne rappelle pas ce mec, qui me vrille les sens et le cœur, parce que j’ai autre chose à faire que tomber amoureuse d’un garçon qui ne me convient pas…
Oui, mes journées sont rythmées de regrets, de moments ou mon cœur tonne, mais où je ne moufte pas. Ma vie est ponctuée d’instants sur le fil, ou je serre la mâchoire et ou je dis « non merci ». Mais plus jeune, mon impulsivité m’a coûté si cher. A présent j’ai compris qu’elle nuisait à un bonheur durable. Mon cerveau est définitivement mieux fait que mon système nerveux. Je suis ma meilleure amie et je ne me laisse pas d’actes manqués…
Du coup, je cours encore et encore, et très souvent aussi, de plus en plus, je médite. Ces deux exutoires sont les moyens les plus simples et les plus sages de me canaliser. Je m’assois en tailleur dans ma chambre et les yeux clos, je regarde mes émotions en face. J’affronte mes boules au ventre, mes envies mal dirigées, mes frustrations, mes angoisses, et mes remords. Je ne les nie pas, et je ne les repousse pas non plus. Elles sont incluses dans le package de la réussite. Je les ai intégrées comme un mal nécessaire que j’évacue en respirant par le ventre. Et quand je rouvre les yeux, après 30 minutes de tempête silencieuse, elles ont disparu. Alors elles ne me font plus peur, et je ne les fais payer à personne.
Non, mon grand désir de contrôle ne m’a pas rendu plus irritable, plus « soupe au lait », ou « peine à jouir ». Bien au contraire, je me sens libérée. Je ne me pose plus de questions sur ce que je dois faire. J’ai la clé. La clé, c’est l’action, et non la réaction. Et la différence entre l’une et l’autre ? C’est ce temps de latence. Celui où je fais un pas en arrière, et où j’observe la situation… Et où je reprends le contrôle.
(cc) cjnzja
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Sans vouloir jouer les persécutées, il arrive parfois que tout soit contre Nnous. je me suis retrouvée toute une journée toute seule. Sans Lui sans possibilité de L’entendre. Ca c’est produit toute la journée du 25 aout. Déjà que le temps était particulièrement maussade pour un mois d’aout de cette année 2014 mais en plus impossible de partager quoique ce soit avec Lui.
Pleins de choses à Lui dire et obligée de me retenir. Parce que évidemment ce jour là j’avais été mise dans un open space. Un espace ouvert à tous les passants, sans intimité. Dans le show room donc avec plein de passage. Impossible d’avoir un combiné à l’oreille autre que celui de mon client. j’avais ce sentiment d’être seule. Terriblement seule. moi qui depuis des années ai pris l’habitude d’être relié à Lui dès mon départ de la maison jusqu’à ce que je rentre le soir. En même temps soyons honnête aussi. Le téléphone à ses limites. Que de frustrations ressentie quand la connexion passe mal. Quand je me rend compte le soir qu’Il a entendu la moitié de ce que je disais. Même si c’est bien le téléphone à ses limites et il est toujours très important de s’assurer que tout ce qui a été dit a bien été entendu. Mais se retrouver sans la possibilité de le joindre est un extrême que je n’aime pas du tout. C’est déjà arrivé dans le passé. Mais c’était volontaire de sa part. pour me punir. alors que là ce n’est pas le cas. Non c’était juste de ma faute. j’étais partie travailler comme tous les matins sauf que ce matin j’avais oublié que j’avais sorti la veille de ma mallette mon sac à chargeur. Et je ne l’avais pas rangé. Conclusion au moment de recharger mon kit main libre je me rend compte que je n’ai plu de chargeur et que je n’ai bientôt plus de batterie. Bref tout est de ma faute et j’en suis responsable. La journée sera d’autant plus longue que je dois rentrer tard, vous me direz c’est comme d’habitude. Mes journées sont de minimum 10 heures. Mais justement je suis habituée à ne pas être seule aussi longtemps. Cela est déjà arrivé une fois mais c’était parce que mes écouteurs avaient rendu l’âme. Le jour même j’avais été, entre deux clients, en racheter d’autres. Ne pas l’avoir en ligne est tout simplement insupportable.
des résultats. Ma nouvelle alimentation porte ses fruits, je perd en moyenne un kilo par mois. je mange beaucoup de légumes et j’aime ça. Monsieur a tout doucement éliminé le fromage, le vin de mon alimentation. Cela s’est fait progressivement et je l’ai bien accepté. Certes j’ai eu besoin de réconfort, de douceurs et Monsieur l’avait parfaitement compris, mieux que moi.
Affaire à suivre…
Je suis du genre à croire au coup de foudre mais à ne jamais en avoir. J’aimerais que ça m’arrive, vraiment. Je suis une enfant de Love Actually, de l’Arnacoeur, et de Sexe Intentions. Sauf que non, moi ça ne marche pas comme ça. Je suis plutôt du genre “C’est qui ce mec niais qui s’intéresse à moi ? Comment je peux lui plaire, il ne me connaît même pas.” Puis comme je suis flattée quand même, je m’en fais un pote en lui faisant comprendre qu’il vient de se faire friendzoner.
Et puis le temps passe, je me rends compte qu’il est génial, et que finalement, peut-être que j’aimerais bien que ce soit moi la fille sur qui il a des vues. Et puis le jour où je me décide à tout lui avouer, il arrive enfin à emballer la fille de ses rêves. Et moi je me retrouve à embrasser un mec déguisé en vache. Bref, le coup de foudre ne fait clairement pas partie de ma vie, le mauvais timing, si.
Alors le jour où la foudre ne tombe pas, mais que j’en viens à me dire que ce mec est vraiment bien alors que je lui parle depuis quelques minutes, mon côté niais romantique ressort en puissance. Je me parle à moi-même et je me dis “Meuf, ça t’arrive jamais, le lâche pas et fonce.” Sauf que ce soir-là, j’ai pris quelques verres de trop et je me tiens à ma décision au pied de la lettre.
Je me retrouve donc à suivre ce pauvre garçon dans toutes ses allées et venues. Et je me rends compte que je suis moi-même poursuivie par un mec de la soirée, qui me “surveille” parce que j’ai l’œil pas assez vif. J’arrive à le semer, pour trouver mon presque coup de foudre dans les bras d’une autre. Étonnant que la tactique de la poursuite n’ait pas fonctionné…
Je me réveille avec le vague souvenir d’un mec qui me plaisait bien mais surtout l’énorme souvenir de l’échec. Je ne sais même plus son nom, et puis on s’en fout, je le recroiserai à la prochaine soirée de Laura. Mais aux soirées suivantes, j’apprends qu’il n’est plus libre. Je continue donc mon chemin en le mettant au fond de ma tête dans la toute petite caisse des “dommage”.
Quelques mois après, j’arrive en soirée avec une amie, il est dehors et me lance un : “Salut, on se connaît, non ?” J’explique à ma copine que c’est le putain de mec idéal inaccessible. Puis je retrouve notre amie commune qui m’annonce la nouvelle la plus excitante depuis l’ouverture du bar à Nutella : il est célibataire. L’inévitable se produit : je hurle. Je parle avec lui les yeux dans les yeux, je fonds complètement, il a l’air passionné par ce que je raconte, mais tout autant pour toutes les autres personnes à qui il parle. Je le rajoute quand même sur Facebook car l’expérience m’a appris que parfois ça pouvait aider, mais sans grande conviction.
Je le retrouve à une fin de soirée, 3 mois plus tard. Je sais qu’il sait parce qu’on lui a dit. Je bois pour arriver à être naturelle et puis tout fonctionne. On est 3 et c’est la 1ère fois qu’on se connaît vraiment, et putain, si on était ensemble, qu’est-ce qu’on se marrerait. Mais rien. Je le relance plusieurs fois sur Facebook, il me répond gentiment, on est sur la même longueur d’onde et les mêmes délires, mais non.
Il refuse mes propositions, ne rebondit plus. Il restera l’homme avec qui on irait tellement bien, mais qui s’en fout. Les mois passent, et c’est la fin de l’été. Je pense à mon avenir amoureux inexistant et bien sûr, il ressurgit de sa petite caisse. J’ai 8 heures de route à cogiter. Alors bien sûr, j’en parle à mes acolytes. Et bien sûr, ils m’encouragent à le tenter “une dernière fois et plus direct”.
Je tente une approche, il répond illico, me partage ses photos. On me met la pression pour lui envoyer ce putain de message plus direct car c’est le moment. Je mets une heure à me décider. Ca fait 6 mois que je l’ai pas vu, on est pas potes, il relance pas la conversation, il va me foutre un vent je te dis. Et puis merde, je ne veux pas le voir un jour auprès de la femme parfaite et me dire que ça aurait pu être moi.
J’envoie “Je te propose qu’on aille prendre un verre… “ En montant dans les aigus et en fermant les yeux en appuyant sur envoyer. On est samedi soir, il ne répond plus. Je m’endors sur la banquette arrière en disant que c’était sûr de toute façon. Je me réveille, on vient enfin d’arriver. Je regarde mon portable, je pousse un cri… Mon pote m’engueule car il est 4h du mat’ et que je réveille tous les voisins.
Je m’en fous, il a dit oui, il a dit avec plaisir, il a mis un smiley sourire, il a proposé mardi prochain…
(A suivre. hashtag suspense)
(cc) Jaione Dagdrømmer
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Vu sur Mon Chien Picchi, Vagant
Autre publication de ce mois dans la collection e-ros (puisque je viens d’évoquer La Vengeance de Junon) : Mon Chien Picchi de Vagant. C’est la première participation de cet auteur à la collection. L’illustration de couverture est une peinture de Gier, qui a déjà collaboré plusieurs fois, on se souvient par exemple des couvertures des […]
Cet article provient de Littérature érotique
Vu sur La Vengeance de Junon, Clarissa Rivière et Tonino della Bianca
En cette fin septembre vont paraître deux nouveaux titres dans la collection e-ros des éditions Dominique Leroy. Je vais vous parler tout d’abord de La Vengeance de Junon, troisième titre des « figures mythiques ». Il s’agit d’un eBook « e-ros graphique », le texte, écrit par Clarissa Rivière, est accompagné d’illustrations de Tonino della Bianca. C’est notre première […]
Cet article provient de Littérature érotique
Aujourd’hui j’ai un cadeau à vous offrir ! C’est mon premier jeu-concours sur le site et j’en suis toute excitée (comme d’habitude en fait…). Je vous propose de gagner un kit de massage : le Coffret Massage Secrets de Geisha de Shunga.
Pour éveiller les sens et se chauffer sensuellement en amoureux, quoi de mieux qu’un bon petit massage érotique ? Le coffret contient :
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C’est chouette et c’est un cadeau qui vous est offert par priceminister.com !… Lire la suite
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Un joint de cannabis pendouille au bout de sa French Manucure. En talons aiguilles de 12cm, crinière synthétique rousse, micro-robe à paillettes et faux-cils assortis, Katey Red se repose, assise sur un retour. Branchée en boucle sur la même punchline, elle orchestre d’une main lasse, quoi qu’efficace, les démonstrations de son crew de danseurs. «Shake it, shake it, shake it! Work it work it work it!» Sur scène et dans le public, une armada de fesses voltigent sur des beats syncopés.
C’est le miracle de la bounce, cette musique qui porte aussi le nom des danses qui l’accompagnent, et qu’on appelle ailleurs le «twerk». Née à la Nouvelle Orléans au début des années 1990, cette cousine délurée du rap est sortie du périmètre local et underground où elle s’était nichée pendant plus de vingt ans. Aujourd’hui, les tutoriels de bounce pullulent sur YouTube. On l’enseigne dans les écoles de danse et on l’ausculte dans les cénacles féministes. Elle infiltre la culture mainstream: Diplo, Nicki Minaj ou Snoop Dogg se sont amourachés de son tempo urgent, de ses lyrics salaces et de ses sursauts chaloupés.
Le courage de s’assumer
À la Nouvelle-Orléans, cette musique festive compte aujourd’hui parmi ses principaux ambassadeurs une majorité d’artistes queer. Tous font allégeance à Katey Red: en 1998, à peine agée de 18 ans, elle était le premier rappeur transsexuel à se produire dans une block party de sa cité de Melpomene. Si la Nouvelle-Orléans est connue pour son goût du grimage et ses mœurs permissives, la bounce n’échappe pas aux préjugés homophobes du rap: «Katey Red s’est lancée bien avant l’arrivée d’un Mikky Blanco ou de Frank Ocean. À cette époque, il fallait avoir du courage pour assumer d’être un rappeur ouvertement gay.» Eldon Anderson sait de quoi il parle. Directeur de Take Fo’ records, label de hip-hop indépendant de la Nouvelle-Orléans, c’est lui qui signe le premier Katey Red. «Melpomene Block Party», son premier album, sort en 1999. Il fait encore autorité dans la discographie de l’histoire de la bounce.
Depuis, Katey Red a fait des émules. Big Freedia, Sissy Nobby (et son tube «Confidences»), Vockah Redu, Nicky da B. ou BJ So Cole se sont engouffrés derrière elle dans ce qu’on appelle aujourd’hui la «sissy bounce», en référence à une orientation sexuelle assumée. À la Nouvelle-Orléans, l’étiquette divise, à commencer par Katey Red: «Pourquoi faut-il nous cataloguer ? Nous sommes des rappeurs comme les autres. La seule différence, c’est qu’on parle plus de bites que de chattes.» La journaliste Alison Fensterstock suit la bounce depuis son arrivée à la Nouvelle-Orléans en 1996: «Le rap est un milieu très macho au sein duquel la «sissy bounce» a toujours fait débat. Des rappeurs comme Partners-N-Crime ont presque arrêté la bounce pour ne pas être assimilés à cette scène. Pourtant, c’est grâce à Big Freedia que cette musique s’est faite connaître en dehors de la Nouvelle-Orléans.» Ancien choriste et danseur de Katey Red, Big Freedia Queen Diva sort son premier album en 2003. Mais c’est en 2005, quelques mois après le passage de l’ouragan Katrina, qu’il s’impose dans la bounce: «L’évacuation de la ville a dispersé tous les artistes à Houston, Dallas ou Atlanta. Certains ont mis plusieurs années avant de pouvoir revenir. Mais Freedia est rentré aussitôt qu’il a pu et il a travaillé très dur pour pouvoir se produire plusieurs fois par semaine. Pour les victimes de la catastrophe, la bounce était un exutoire puissant, salutaire.»
Exit le public testostéroné
Contrairement à Katey Red, professeure de twirling-bâton, «gay mother» de plusieurs enfants et très investie dans la communauté LGBT, Big Freedia se définit «simplement comme un homme gay, pas transsexuel». C’est pourtant sur le créneau du rap queer qu’il construit son empire. Depuis 2013, son émission de télé- réalité «Big Freedia: Queen of Bounce» cartonne sur Fuse TV. Son autobiographie, God Save the Queen Diva, vient de paraître aux Etats-Unis et sa dernière tournée estivale passait par Paris, où il était tête d’affiche de Loud & Proud, le premier festival français dédié aux cultures et aux musiques queer. «C’est un combat trop difficile pour être une opportunité commerciale, mais c’est une alternative intéressante aux obsessions du rap hétéro», estime Rusty Lazer, son ancien manager. Ce qui explique pour partie le succès de cette scène. Exit le public testostéroné des chantres du gangsta rap. Les rappeurs gays de la Nouvelle-Orléans sont plus portés sur la chronique de leur vie quotidienne et de leurs amours contrariées que sur l’apologie du gun et de la biatch. À la fois virils et sécurisants, ils offrent aux danseuses de bounce – sans qui cette musique ne vaut rien – un cadre pacifié, un lieu où les culs peuvent jongler sans entraves.