Chez l'homme, l'absence de désir peut resurgir suite à une problématique enfouie et refoulée depuis de très nombreuses années : angoisse de s'abandonner au plaisir au lâcher-prise ; angoisse de ne pas ou plus être à la hauteur, frustré, inhibé. C'est à ce moment précis que l'intellect agit sournoisement, car l'homme vit la relation dans un sentiment de compétition.
Les mauvaises pensées se succèdent pour l'homme : Si je ne conserve pas ou partiellement mon érection « je suis un piètre amant », « je me dois de contrôler mon éjaculation »... Déjà le simple fait de désirer contrôler suffit à perdre la bataille.
Chez la femme, le désintérêt érotique se caractérise par la baisse de niveau de réceptivité corporelle et des sensations érotiques. Les causes organiques mais non médicales que l'on rencontre le plus souvent dans la difficulté à lubrifier suffisamment, sans créer ou réveiller des douleurs lors de la pénétration ou des caresses sont un relâchement des muscles périnéaux. Il ne faut pas négliger les causes psychogènes qui vont de la mésentente conjugale, la culpabilité liée au plaisir de jouir librement et sans tabou, la peur d'éveiller et accéder à certains phantasmes avouables ou inavouables. La sexualité vécue comme perverse…
Très souvent lors d'un travail thérapeutique, on trouve des causes plus anciennes. Expériences sexuelles ayant engendré douleur, déception, angoisse, tentative de viol, d'inceste ou des attouchements pervers lors de l'adolescence. Que ce soit un trouble de l'érection, absence de lubrification sont des causes à ne pas négliger, le traitement proposé en thérapie brève et cognitive a fait ses preuves. Dans les cas des traumatismes anciens, il est primordial d'associer au travail sophrologique des séances de thérapies qui mettent en évidence les conflits et les causes plus profondes.
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