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Il a cette capacité à la transporter dès qu’elle entend sa voix, son souffle. Il joue souvent à la rendre folle par téléphone. Il envoie d’abord un sms et donne ses indications. Elle obéit, toujours.
Si elle est au bureau, elle s’enferme ou mieux, va aux toilettes. Dans ces cas-là, elle ne doit pas faire un bruit de peur d’être entendue. Gageure, tellement il la fait chavirer. Il en joue, lui assène des mots crus.
Il veut qu’elle réponde, qu’elle lui dise ce qu’elle ressent. Il veut l’entendre gémir, veut sentir monter le plaisir qu’elle se donne en l’écoutant. Elle doit se mordre l’intérieur des joues, les lèvres pour ne pas se laisser trop aller. Elle se caresse, uniquement concentrée sur le son de sa voix qui la dirige comme un chef d’orchestre. Son corps joue la partition, réagit au moindre propos. Ses doigts s’activent, caressent, effleurent, font monter le désir.
Si elle est chez elle, il choisit le lieu où elle doit s’installer, décide si elle est peut utiliser des accessoires. Avec le godemiché c’est mieux, elle peut imaginer qu’il est près d’elle, en elle. Mais elle n’y est pas toujours autorisée. Il décrit ce qu’elle doit faire, en détail. Elle s’exécute, docile, consentante, soumise volontaire. Elle répond seulement quand il le lui demande.
Il a déjà raccroché alors qu’elle était au bord de l’orgasme, la laissant dans le vide, obligée de se terminer seule après lui avoir fait effleurer les étoiles. Elle est enragée, cependant, elle a joui, fort, en le traitant de tous les noms.
Parfois il se masturbe en même temps et elle entend des gémissements sourds lui échapper, cela la fait sourire, la ravit. Lorsqu’il sent que la sève monte dans son chibre, il accélère le rythme. Ses mots deviennent plus secs, il est plus abrupt, elle adore. Elle aussi s’active pour que son plaisir monte crescendo. Elle se permet de l’invectiver, de lui en demander plus, elle sait qu’il aime cela.
Il lui a déjà demandé de le « finir ». Ce jour-là, elle a pris la main ! Elle l’a caressé, léché, sucé, à travers le combiné. Elle gérait la vitesse, le positionnement de ses doigts sur la queue, le tempo. Ils sont venus ensemble, ont joui séparément mais connectés.
C’est un de leurs nombreux jeux, il est très imaginatif et elle totalement happée par le désir qu’il suscite en elle.
(cc) melissaellos
Fondateur de la collection Osez, Marc Dannam en est aussi un des principaux contributeurs. Il nous revient en ce début d’été 2013 avec Osez 102 scénarios érotiques à réaliser avec votre amoureux/se, un Osez grand format idéal pour aborder les vacances dans les meilleures (dis)positions.
Peux-tu nous présenter ce livre dans les grandes lignes ?
C’est un livre qui comme son titre l’indique donne des idées – 102 – de scénarios érotiques, ou comment se faire son petit film érotique personnel, parfois très hard, au sein du couple. Ce sont évidemment des histoires qui se terminent toutes de la même manière, au lit.
Chaque scénario propose des idées différentes de personnages et de situations, à la maison ou en plein air, cela va de la simple suggestion d’éteindre la lumière pour jouer à « câlin-maillard » à des grands jeux de pistes pornographiques ayant tout une ville pour cadre.
Certains scénarios s’inspirent du cinéma X, d’autres de la culture échangiste, d’autres encore vous donneront l’illusion de changer de sexe ou de plonger dans l’univers SM.
Pourquoi « 102 » scénarios érotiques ? Et pas 100 ?
Il fallait bien s’arrêter un jour, 69 ce n’était pas assez, 1000 c’était trop…
Sur ces 102 scénarios, quel est ton préféré, celui qui te fait le plus fantasmer ?
Les scénarios de plein air : les histoires de gentilles randonnées qui se terminent en interminables partie de jambes en l’air dans les sous-bois, sur des rochers, dans les champs et les prés. Sans oublier les jeux dans la paille avec la fille de la fermière.
C’est sans doute l’expression d’un regret d’avoir quitté le village de mon enfance sans avoir folâtrer avec toutes ses habitantes.
Après avoir écrit tant de Osez, comment trouves-tu encore l’inspiration ?
L’univers de la sexualité offre des possibilités infinies. Les sujets ne manquent pas. Le concept même de la collection, un peu décalé, libertaire, féministe, libertin, permet d’aborder tous les aspects de la sexualité, en variant à l’infini les points de vue.
Et surtout ça m’amuse toujours de donner à nos lecteurs des idées d’activités sexuelles à la fois plaisantes et imaginatives, la vie est trop courte pour baiser triste.
Comment se porte la collection Osez que tu diriges ?
Une cinquantaine de titres – des petits Osez…, des grands Osez, des hors séries – plus de 600.000 exemplaires vendus, des traductions en sept langues, dans l’ensemble nous nous portons bien, mais il faut toujours se renouveler, aborder des thèmes encore peu traités. Nous allons publier des livres sur des formes un peu extrêmes de sexualités, nous intéresser aussi à « aux manières de faire l’amour » selon les âges, les cultures, les socio types, et puis nous reviendrons en changeant de point de vue sur tout ce qui fait la base de la sexualité, le désir, les caresses, le plaisir. Il y a de quoi faire et écrire.
Le film A Very Englishman (The Look of Love dans sa version originale) est actuellement en salle et raconte la vie de celui qui a secoué l’Angleterre conservatrice. Paul Raymond, interprété par Steeve Coogan, est un peu sorti de nulle part (de Liverpool en fait) et a fondé des night-clubs coquins en commençant par le Raymond Revuebar en 1958. Le mec s’est bâti une fortune en lançant des shows de filles dénudées ; un business qui traînait depuis des siècles chez nous avec les meneuses de revue.
Enfin, comme il n’allait pas s’arrêter en si bon chemin, Sir Raymond a aussi lancé en 1971 la revue Men Only, un magazine coquin. Pas une révolution, mais de quoi se donner le petit plaisir de concurrencer sérieusement son aîné Mayfair (1965), avant de le racheter quelques années plus tard. Paupaul est gourmand et tel un bulldozer lancé dans un champ de patates, il se met à tout défoncer tout sur son passage, ramassant les pépètes et faisant grossir son compte en banque plus gros que celui de la reine. Voici en gros l’histoire du Baron de l’érotisme à la sauce worcestershire.
Paul Raymond et sa go Fiona Richmond
Mais le réalisateur Michael Winterbottom n’oublie pas non plus que Paul a aussi été un daron et met en avant sa vie privée : relation avec ses épouses, ses muses, et son harem de wanabees prêtes à tout pour réussir ses castings ; ainsi que les liens qu’il tisse avec sa fille Debbie. Un père un peu trop proche, mais qui se veut simplement protecteur et BFF. Le rôle de sa fille se cantonne à celui d’une fille de papa qui n’a pas hérité du sens des affaires et échouera à prendre la relève : morte d’une overdose et filant ainsi à son père une dépression dont il ne guérira jamais.
Rien à attendre du film comme dans beaucoup de biopics populaires. Soyons francs : il s’agit sans doute d’un Good Morning England érotique. Un truc sympa, divertissant, avec une esthétique un peu cliché des 60’s / 70’s qui ravira sans doute les nostalgiques.
Main post image: Anais Pouliot by Viviane Sassen (Bambi Attack)
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Trois heures du matin, tu rentres… Tu me caresses du bout des doigts. Tu les fais courir sur ma nuque, entre mes omoplates, ma chute de rein. Je prends conscience… Ta langue suit le chemin de ta main, douce, langoureuse, lente… Tu glisses sous le drap, le contact de ton corps me sort de mon sommeil…
Ta main empoigne ma fesse, elle se fait ferme, glisse entre mes cuisses, de mon vagin au clitoris… Va et vient, je gémis. Tu embrasses mes fesses, te glisses plus bas encore… Les deux mains sur mes hanches tu me cambres, ta langue poursuit tes doigts. A plat ventre, cuisses ouvertes, cambrée au possible, j’étouffe dans l’oreiller. Je ne veux pas briser ce silence, je veux entendre ta langue entre mes cuisses, tes caresses…
Ma respiration s’affole, tu connais ce moment et ne me laisses pas jouir de ta bouche. Tu me glisses le long de ton corps, me pénètre d’un coup en m’embrassant à pleine bouche… Je me redresse, tu es au fond de moi, me remplis, je crie… Enfin… Je me déhanche sur toi, doucement, va-et-vient…
La vue de mon dos, ma cambrure te rend fou, je me retourne, t’offrant ce que tu préfères. J’en joue, sensuelle, je danse sur toi. Plus vite, tu me prends la hanche, de l’autre main caresses mes reins, glisses un doigt entre mes fesses. Plus fort, tu veux jouir maintenant.
Te redresses, me masturbes en me pénétrant de plus en plus fort, de plus en plus vite… Tu m’agrippes par les cheveux pour faire basculer ma tête et m’embrasser… Jouissance… C’est chaud, violent, je hurle… C’est bon, tellement bon…
Il me presse de ses bras, m’allonge et se sert contre moi, m’enlève les cheveux du visage : ”Bonne nuit mon amour…“
(cc) Anne Marthe Widvey