L’Inserm (l’institut national de la santé et de la recherche médicale) et Santé Publique France se glissent sous les draps des Français et publient le 13 novembre 2024 une enquête « Contexte des sexualités en France ». Quatrième enquête du genre depuis 1970, elle résulte des réponses d’un peu plus de 31 000 participants de 15 à 89 ans choisis au hasard. Fruit de cinq années de travail, le rapport apporte un nouvel éclairage sur la sexualité des Français. Et les résultats sont sans appel : en 10 ans, les habitudes sous la couette ont changé. Alors, est ce que c’était mieux avant ? On fait le point.
Varier les plaisirs
Pour toute génération confondue, le nombre de partenaires au compteur s’emballe. En 2006, les femmes avaient en moyenne 4.5 compagnons au cours de leur vie. En 2023, c’est presque le double ! Avec un score de 7.9, les femmes semblent pousser la curiosité un cran au-dessus. Les hommes continuent quant à eux de creuser l’écart. Ils cumulent en moyenne 16.4 partenaires en 2023 contre 11.9 en 2006.
Cette augmentation du nombre d’amants s’accompagne d’une diversification des pratiques sexuelles, à commencer par la masturbation. Longtemps considérée comme taboue, elle sort enfin de l’ombre et des tiroirs. En 1992, seules 42,4 % des femmes déclaraient l’avoir déjà pratiquée. En 2023, elles sont 72,9 % à reconnaître s’être livrées aux plaisirs solitaires. La masturbation a visiblement du bon.
Et les préliminaires ? Pas question de les bâcler ! La pratique de la fellation et du cunnilingus est en plein essor, aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Concernant la pénétration annale, les chiffres sont tout autant révélateurs : 38,9 % des femmes et 57,4 % des hommes s’y adonnent en...Lire la suite sur Union
Cet article La sexualité, c’était mieux avant ? Un sondage affirme le contraire ! est apparu en premier sur Union.