On vous arrête de suite le titre est trompeur. Ce n’est malheureusement pas une nouvelle sex school spéciale pornstar, ni même un centre de formation FAP proposant des stages intensifs à $4000 la semaine pour devenir le meilleur fappeur et apprendre à dompter la jungle des tubes avec tes vingt-cinq centimètres de machette à la main.
La OxBow Academy (c’est son petit nom officiel) est destinée aux 13-17 ans, et tant mieux parce que c’est pas vraiment le genre d’école que tu espères intégrer après ton bac. Imagine deux secondes t’es un petit américain lambda (ne te crois pas à l’abri, il est bien stipulé sur le site que l’école “Oxbow Academy is authorized under Federal law to enroll International students”) et qu’un jour tes tendres parents t’informent que tu vas passer un mois à la OxBow Academy. La classe, tu t’empresses de dire à tes potos que tu vas apprendre à faire du surf en combi dans l’océan pacifique au millieu des dauphins pendant un mois. Sévère est la désillusion quand tu réalises que tes parents ont payé $9000 pour que tu passes un mois au sein d’un complexe spécialisé dans le traitement de l’addiction au porn chez les jeunes.
La jungle des tubes est bien loin maintenant
C’est fourbe quand même. Trahi par tes géniteurs, tu accuses le coup parce que ça déconne pas du tout là-bas, une austérité à faire palîr les Jésuites. Pas de téléphone portable, pas d’internet, routine stricte composée d’une succession de thérapies anti-porn & sexual behaviour doublées d’entretiens sous la férule d’un détecteur de mensonge (no joke, à 15 ans aux USA tu peux être enfermé et questionné pendant un mois sur ta consommation de porno SANS POUVOIR MENTIR, comme si ton historique n’était jamais effacé, la putain d’angoisse). Et n’oublie pas que ce sont tes parents qui t’aiment qui raquent pour toi.
L’homme qui ramasse ce blé, fruit de l’hypocrisie américaine, c’est Stephen Schultz, le directeur de l’établisement. Il oeuvre contre ce qu’il nomme l’hyper-sexualisation de la société. Il compare l’addiction au porn à l’héroine : “Most porn addicts get agitated when they’re deprived of their online sources. But one boy from Chicago actually got the shakes, like a drug abuser. He was in very poor shape when he arrived. He’d been on his computer 10 to 12 hours a day looking at porn. He wasn’t eating, he was dehydrated, had poor hygiene. He’d done nothing but watch porn.”
OK, un de tes 24 élèves est totalement baisé. Peut être que ses parents ne faisaient pas partie de la majorité, celle des gens qui éduquent leurs enfants un minimum sur le sexe et la modération. Ça éviterait de se retrouver avec des écoles en carton pâte traitant une hypotétique addiction, ou encore de voir au journal de 20h que 9 gosses de 12/13 ans se sont fait virer de l’école pour s’être branlés en cours en regardant un porn sur leur téléphone.
Ils voulaient juste vérifier qu’ils étaient bien hétéros… La news complete + reportage vidéo ici .
Pour revenir sur l’addiction au porno, voilà ce que nous raconte dans Wikipedia Judith Reisman, auteure de The Psychopharmacology of Pictorial Pornography : “La pornographie agit sur le cerveau comme une drogue – c’est une drogue.” Regarder des films X déclenche une poussée d’adrénaline qui est ressentie dans le ventre et dans les organes génitaux, ainsi qu’une sécrétion de testostérone, d’ocytocine, de dopamine et de sérotonine, précise-t-elle. C’est un véritable cocktail de drogues. La pornographie est un excitant extrêmement puissant, qui provoque flash et euphorie. Ce n’est pas un excitant sexuel, mais un excitant mêlant peur, sexe, honte et colère.”
Wouah ! Bah ça a l’air vachement cool vu comme ça le porn, si seulement chaque fap pouvait être aussi intense qu’un smack d’héro, on aurait des vraies raisons d’être accro. Trollface.