Les habits BDSM jouent un rôle primordial dans l’esthétique du jeu de rôle ! Ils permettent de sculpter le corps, de le contraindre ou de l’offrir, et ancrent avec beaucoup d’efficacité un personnage dans un rôle.
Pour Christophe Bier, auteur sadien, qui a notamment écrit la BD « SM le Maudit » (ed. Dynamite) : « le costume donne un rôle mais n’impose pas le sérieux l’autorité. C’est aussi un moyen de jouer avec les figures de pouvoir, voire de les ridiculiser. On sait qu’un policier avec des menottes en plastique n’est pas vraiment un policier. Moins l’habit est réaliste, plus on compte sur l’imaginaire pour que la magie de l’autorité opère ! C’est ça, l’intérêt du costume, il n’a d’efficacité que dans le regard complice et bienveillant l’autre. »
D’ailleurs, le simple fait de porter un costume, d’être habillé, peut renvoyer un signe de domination. C’est le cas du porno « CFNM » (Clothed Female Naked Male), dans lequel des femmes toutes vêtues humilient des hommes nus.
Fétichisme : l’habit révèle la disponibilité
L’habit peut aussi révéler la disponibilité sexuelle : « (…) la notion d’accessibilité sexuelle est extrêmement importante. SI vous aimez être déshabillé par votre partenaire, choisissez une tenue qui rendra l’opération intéressante et relativement aisée. » peut-on lire dans...Lire la suite sur Union
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